"Il y a des questions qui sont mieux traitées si elles sont transférées", a-t-il dit en marge des travaux de la Réunion du Groupe de travail sur le statut de l’élu local et la Fonction publique territoriale qui a pris fin samedi à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).
Toutefois, a-t-il précisé, il y a d’autres questions dans le domaine du climat qui ne peuvent l’être puisque étant transversales comme l’érosion côtière, la salinisation des sols, entre autres.
Par contre, selon le maire de Guédiawaye (banlieue de Dakar), il y a matière à traiter au sein des collectivités locales dans l’effort que les entreprises et les familles doivent faire en matière de réduction des dépenses d’énergie.
Donnant l’exemple de l’environnement dont la compétence n’est pas transférée au Sénégal, Aliou Sall a relevé que "quand il y a inondation, on pense aux maires qui n’ont pas de ressources pour cela, les questions environnementales étant gérées directement par le ministère".
"Il est important que les élus locaux, le gouvernement et les parlementaires soient plus conscients de ces enjeux pour définir ensemble le corpus de compétences et le corpus de ressources financières adéquats pour les collectivités territoriales", a-t-il soutenu.
C’est pourquoi aujourd’hui, il y a une démarche de partenariat entre l’Association internationale des maires francophones et l’Union européenne avec l’objectif stratégique de renforcer l’autonomie des Collectivités avec un certain nombre de défis identifiés de façon participatif.
Après plusieurs rencontres dont celle de Dakar en septembre 2015, les avis des élus ont été recueillis à travers leurs associations comme l’AMS, l’Association des présidents des Conseils départementaux ou l’Union des associations des élus locaux (UAEL) sur les "problématiques les plus urgentes du moment" qui recoupent les grandes orientations de l’AIMF.
Cela a abouti à la définition de quatre axes qui portent sur les finances locales, sur le statut de l’élu local, les services essentiels et le rôle des élus locaux face au défi climatique.
Présidant le groupe sur les changements climatiques, le Président de l’AMS est chargé de coordonner l’activité au niveau des 4 pays cibles à savoir le Burkina la Côte d’ivoire, le Cameroun et le Sénégal.
Il a fait des tournées de promotion pour amener les élus locaux à être conscients des enjeux mais aussi les exécutifs nationaux et les parlementaires à comprendre l’importance de transférer plus de compétences sur certains sujets pertinents vers les Collectivités locales.
Au cours de la réunion de Yamoussoukro, il a été également question de remettre sur la table la question du transfert de ressources par rapport aux nombreuses compétences transférées.
Au Sénégal, selon Aliou Sall, "les conditions sont favorables parce qu’en plus de l’opportunité offerte de réfléchir sur la phase 2 de l’Acte 3 qui parle spécifiquement des questions de ressources, le dialogue national a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de susciter la réflexion sur le mécanisme de financement du développement local".
Au niveau sous régional la réflexion du Conseil des Collectivités de Territoriales l’UEMOA a également lancé une réflexion active consistant à définir un critère de convergence pour inciter les Etats à pouvoir allouer un taux de leur budget national au développement local.
apS
Toutefois, a-t-il précisé, il y a d’autres questions dans le domaine du climat qui ne peuvent l’être puisque étant transversales comme l’érosion côtière, la salinisation des sols, entre autres.
Par contre, selon le maire de Guédiawaye (banlieue de Dakar), il y a matière à traiter au sein des collectivités locales dans l’effort que les entreprises et les familles doivent faire en matière de réduction des dépenses d’énergie.
Donnant l’exemple de l’environnement dont la compétence n’est pas transférée au Sénégal, Aliou Sall a relevé que "quand il y a inondation, on pense aux maires qui n’ont pas de ressources pour cela, les questions environnementales étant gérées directement par le ministère".
"Il est important que les élus locaux, le gouvernement et les parlementaires soient plus conscients de ces enjeux pour définir ensemble le corpus de compétences et le corpus de ressources financières adéquats pour les collectivités territoriales", a-t-il soutenu.
C’est pourquoi aujourd’hui, il y a une démarche de partenariat entre l’Association internationale des maires francophones et l’Union européenne avec l’objectif stratégique de renforcer l’autonomie des Collectivités avec un certain nombre de défis identifiés de façon participatif.
Après plusieurs rencontres dont celle de Dakar en septembre 2015, les avis des élus ont été recueillis à travers leurs associations comme l’AMS, l’Association des présidents des Conseils départementaux ou l’Union des associations des élus locaux (UAEL) sur les "problématiques les plus urgentes du moment" qui recoupent les grandes orientations de l’AIMF.
Cela a abouti à la définition de quatre axes qui portent sur les finances locales, sur le statut de l’élu local, les services essentiels et le rôle des élus locaux face au défi climatique.
Présidant le groupe sur les changements climatiques, le Président de l’AMS est chargé de coordonner l’activité au niveau des 4 pays cibles à savoir le Burkina la Côte d’ivoire, le Cameroun et le Sénégal.
Il a fait des tournées de promotion pour amener les élus locaux à être conscients des enjeux mais aussi les exécutifs nationaux et les parlementaires à comprendre l’importance de transférer plus de compétences sur certains sujets pertinents vers les Collectivités locales.
Au cours de la réunion de Yamoussoukro, il a été également question de remettre sur la table la question du transfert de ressources par rapport aux nombreuses compétences transférées.
Au Sénégal, selon Aliou Sall, "les conditions sont favorables parce qu’en plus de l’opportunité offerte de réfléchir sur la phase 2 de l’Acte 3 qui parle spécifiquement des questions de ressources, le dialogue national a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de susciter la réflexion sur le mécanisme de financement du développement local".
Au niveau sous régional la réflexion du Conseil des Collectivités de Territoriales l’UEMOA a également lancé une réflexion active consistant à définir un critère de convergence pour inciter les Etats à pouvoir allouer un taux de leur budget national au développement local.
apS