Une situation largement causée par les géants industriels aux conséquences désastreuses pour les petites économies, notamment africaines, puisque ces émissions de gaz à effet de serre n’ont pas de frontières. Et pendant ce temps, aucune stratégie africaine coordonnée n'est mise en œuvre pour contrecarrer ou atténuer ces dégâts climatiques. Ce qui fera dire au président du Groupe de la Banque Africaine de développement (BAD), Akinwumi A. Adesina que le changement climatique « spolie les économies africaines ».
Il s’est ainsi exprimé le 24 mai dernier, à Accra (Ghana), à l’ouverture des Assemblées annuelles de la BAD, qui prennent fin ce vendredi 27 mai courant. Le patron de la BAD fait savoir que les émissions de gaz à effet de serre font subir à l’Afrique des pertes de « 7 à 15 milliards de dollars par an ». Toujours, selon lui, les estimations atteindront « 40 milliards de dollars par an d'ici 2030 ». Sur ce, dira-t-il : « L’Afrique n’a d’autre choix que de s’adapter au changement climatique ».Pour aider le continent sur ce chemin, rassure-t-il : « La Banque africaine de développement a doublé son financement climatique, pour le porter à 25 milliards de dollars d'ici 2025 ». La Banque africaine de développement est, sans aucun doute, le leader de l’adaptation au climat en Afrique, et dans le monde.
Pour s’en convaincre, il dira : « La part de notre financement climatique consacrée à l’adaptation est de 67 %, la plus élevée parmi toutes les banques multilatérales de développement ». Convaincue de l’urgence d’y faire face, la BAD et le Centre mondial pour l’adaptation mettent en œuvre le Programme d’accélération de l'adaptation en Afrique (AAAP), avec pour objectif de mobiliser 25 milliards de dollars de financement destiné à l'adaptation aux changements climatiques en Afrique. Qui plus est, la Banque aide également les pays à se prémunir contre les phénomènes météorologiques extrêmes grâce à son mécanisme d'assurance contre les risques de catastrophe en Afrique. Présentement, cette facilité aide neuf pays à couvrir leurs primes d’assurance pour se protéger des effets du changement climatique.
Et le président Adesina de souligner les actions de la BAD à Madagascar, pour convaincre: « Notre appui à hauteur de 4 millions de dollars pour financer une assurance complète, a permis au pays d'obtenir des indemnisations d’un montant de 12 millions de dollars en faveur de plus de 600 000 agriculteurs, lorsque le cyclone Batsirai a frappé le pays ». Ce qui l’amena à dire qu’il faut davantage de financements pour fournir une assurance à de nombreux autres pays à faible revenu.
Il s’est ainsi exprimé le 24 mai dernier, à Accra (Ghana), à l’ouverture des Assemblées annuelles de la BAD, qui prennent fin ce vendredi 27 mai courant. Le patron de la BAD fait savoir que les émissions de gaz à effet de serre font subir à l’Afrique des pertes de « 7 à 15 milliards de dollars par an ». Toujours, selon lui, les estimations atteindront « 40 milliards de dollars par an d'ici 2030 ». Sur ce, dira-t-il : « L’Afrique n’a d’autre choix que de s’adapter au changement climatique ».Pour aider le continent sur ce chemin, rassure-t-il : « La Banque africaine de développement a doublé son financement climatique, pour le porter à 25 milliards de dollars d'ici 2025 ». La Banque africaine de développement est, sans aucun doute, le leader de l’adaptation au climat en Afrique, et dans le monde.
Pour s’en convaincre, il dira : « La part de notre financement climatique consacrée à l’adaptation est de 67 %, la plus élevée parmi toutes les banques multilatérales de développement ». Convaincue de l’urgence d’y faire face, la BAD et le Centre mondial pour l’adaptation mettent en œuvre le Programme d’accélération de l'adaptation en Afrique (AAAP), avec pour objectif de mobiliser 25 milliards de dollars de financement destiné à l'adaptation aux changements climatiques en Afrique. Qui plus est, la Banque aide également les pays à se prémunir contre les phénomènes météorologiques extrêmes grâce à son mécanisme d'assurance contre les risques de catastrophe en Afrique. Présentement, cette facilité aide neuf pays à couvrir leurs primes d’assurance pour se protéger des effets du changement climatique.
Et le président Adesina de souligner les actions de la BAD à Madagascar, pour convaincre: « Notre appui à hauteur de 4 millions de dollars pour financer une assurance complète, a permis au pays d'obtenir des indemnisations d’un montant de 12 millions de dollars en faveur de plus de 600 000 agriculteurs, lorsque le cyclone Batsirai a frappé le pays ». Ce qui l’amena à dire qu’il faut davantage de financements pour fournir une assurance à de nombreux autres pays à faible revenu.