C’est peut-être l’épilogue. Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne a annoncé un plan de sortie de crise de l’épineux dossier des ex-agents d’Ama Sénégal qui observaient une grève de la faim pour le paiement de leurs indemnités. En réunion avec Abdoulaye Diouf Sarr, Amadou Bâ et le médiateur de l’Ong Jamra, Mame Mactar Guèye, le Premier ministre a instruit ses deux ministres « de débloquer, en urgence, dans le courant de la semaine prochaine, un deuxième acompte ». Mame Mactar Guèye, qui a assisté à la rencontre, a demandé au Premier ministre de « consentir cette fois-ci à un geste plus significatif dans la volonté affichée de l’Etat de prendre à bras-le-corps ce dossier, en le soldant définitivement, de préférence ». Mahammad Boun Abdallah Dionne a donné des instructions au ministre de la Gouvernance locale, M. Diouf Sarr, et lui a suggéré de prendre toutes ses dispositions pour convoquer une réunion tripartite (gouvernement-syndicats et médiateur) dès le retour de l’Agent judiciaire de l’Etat (en mission à New-York). Elle va « évaluer l’avenant et ses implications financières et proposer un programme d’échéancier financier, fixant les dates des prochains décaissements ».
Le conflit entre l’Etat et l’ex-Ama Sénégal est provoqué par la résiliation du contrat de concession de 25 ans qui liait le gouvernement et la multinationale de gestion d’ordures ménagères, après 5 années de prestations. A l’époque, le gouvernement avait invoqué une « insuffisance de résultat » pour rompre le contrat. Par la suite, l’Etat s’était engagé, dans l’avenant annexé à la convention, à prendre en charge le plan social (préavis, indemnités de licenciements, arriérés de salaires), pour un coût global de 3 milliards 98 millions. En 2015, l’Etat avait versé un acompte de 130 millions aux 1.777 ex-agents d’Ama-Sénégal.
Le Quotidien
Le conflit entre l’Etat et l’ex-Ama Sénégal est provoqué par la résiliation du contrat de concession de 25 ans qui liait le gouvernement et la multinationale de gestion d’ordures ménagères, après 5 années de prestations. A l’époque, le gouvernement avait invoqué une « insuffisance de résultat » pour rompre le contrat. Par la suite, l’Etat s’était engagé, dans l’avenant annexé à la convention, à prendre en charge le plan social (préavis, indemnités de licenciements, arriérés de salaires), pour un coût global de 3 milliards 98 millions. En 2015, l’Etat avait versé un acompte de 130 millions aux 1.777 ex-agents d’Ama-Sénégal.
Le Quotidien