"On a privilégié une partie. Lorsque l’Etat du Sénégal a déposé son dossier, le Groupe de travail n’a pas fait un accusé de réception. Il a estimé qu’on a déposé le dossier après le délai" fixé, a soutenu Moussa-Félix Sow, un membre du pool d’avocats de l’Etat du Sénégal.
En avril dernier, cet organisme de l’ONU avait estimé que M. Wade était détenu de manière "arbitraire".
Il trouvait que la durée de sa détention avant son jugement ne correspondait pas aux délais requis par les textes encadrant le fonctionnement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), la juridiction qui a organisé le procès de l’ancien ministre.
M. Wade devait être jugé ou libéré dans un délai de neuf mois à compter de la date marquant le début de sa détention préventive, a fait valoir le Groupe de travail de l’ONU.
Or, signale-t-il, le procès de l’ancien ministre s’est ouvert presque un an après son arrestation, en avril 2013.
La condamnation de Karim Wade à six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA est survenue presque deux ans après le début de sa détention préventive, a rappelé l’ONU, en déplorant ainsi une violation de la loi.
"Il n’y a pas eu de traitement discriminatoire envers Karim Wade. Les délais ne sont pas stricts. La durée d’une détention dépend des éléments qui la conditionnent", a fait valoir Me Sow.
"Lorsqu’il a donné son avis en avril dernier, il (le Groupe de travail de l’ONU, Ndlr) avait violé les règles de procédure de ses propres méthodes de travail. Le Groupe de travail a statué sur une demande de juillet 2014 et n’a pas donné son avis sur tout ce qui s’est passé après cette date", a dénoncé Me Yérim Thiam, l’un des avocats de l’Etat du Sénégal.
APS
En avril dernier, cet organisme de l’ONU avait estimé que M. Wade était détenu de manière "arbitraire".
Il trouvait que la durée de sa détention avant son jugement ne correspondait pas aux délais requis par les textes encadrant le fonctionnement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), la juridiction qui a organisé le procès de l’ancien ministre.
M. Wade devait être jugé ou libéré dans un délai de neuf mois à compter de la date marquant le début de sa détention préventive, a fait valoir le Groupe de travail de l’ONU.
Or, signale-t-il, le procès de l’ancien ministre s’est ouvert presque un an après son arrestation, en avril 2013.
La condamnation de Karim Wade à six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA est survenue presque deux ans après le début de sa détention préventive, a rappelé l’ONU, en déplorant ainsi une violation de la loi.
"Il n’y a pas eu de traitement discriminatoire envers Karim Wade. Les délais ne sont pas stricts. La durée d’une détention dépend des éléments qui la conditionnent", a fait valoir Me Sow.
"Lorsqu’il a donné son avis en avril dernier, il (le Groupe de travail de l’ONU, Ndlr) avait violé les règles de procédure de ses propres méthodes de travail. Le Groupe de travail a statué sur une demande de juillet 2014 et n’a pas donné son avis sur tout ce qui s’est passé après cette date", a dénoncé Me Yérim Thiam, l’un des avocats de l’Etat du Sénégal.
APS