La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a examiné, hier, l’appel fait par le parquet contre l’ordonnance du Doyen des juges dans le cadre de l’affaire Bassirou Faye du nom de cet étudiant assassiné le 14 août 2014, lors de manifestations à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar. Si le délibéré a été renvoyé à jusqu’à mardi, il n’en demeure pas moins qu’un fait inédit a marqué l’audience. Selon Libération, le Procureur général, qui est le chef hiérarchique du Procureur de la République, a convoqué un à un les arguments de ce dernier pour les démonter, avant de demander que l’ordonnance du Doyen des juges soit confirmée.
En effet, renseigne le journal, Paul Daour Fall qui représentait le parquet général lors de l’audience, a d’abord convoqué la thèse de l’infiltration qui faisait partie des points évoqués par le parquet pour justifier son appel. Et c’est pour dire que cette piste est du toc pour la bonne et simple raison que le lieutenant Ndiaga Diop a révélé que c’est lui qui avait fait appel à Tombon Oualy même si ce dernier était en congés. Mieux, son portable étant déchargé, Ndiaga Diop a dû emprunter à Tombon Oualy son téléphone pour coordonner avec les autres équipes.
Par rapport à la balle manquante, un autre argument du parquet, le procureur général a aussi relevé que ce point n’était pas fondé. Primo l’expert balistique a confirmé que la balle ne provenait pas de l’arme de Tombon. Ensuite, son collègue a confirmé qu’il avait effectivement fait un tir d’essai quelques jours avant les faits.
Après avoir déchargé Tombon Oualy, le parquet général est revenu sur les éléments à charge contre Sidy Mohammed Bougalheb. Tout d’abord, le parquet général estime à l’instar du Doyen des juges que Boughaleb a affirmé pour sa défense qu’il se trouvait à Thiaroye à l’heure des faits survenus vers 15 heures. Or, une géolocalisation de son téléphone a attesté qu’il était dans le périmètre de l’Université. A cela, s’ajoute le fait que qu’il a été indexé par le témoin Sette Diagne lors d’une séance d’identification à laquelle assistait pourtant Tombon Oualy. Ensuite, trois témoins ont affirmé que le tireur était un homme élancé de teint clair. Un profil qui correspond à Sidy Mohammed Boughaleb.
En effet, renseigne le journal, Paul Daour Fall qui représentait le parquet général lors de l’audience, a d’abord convoqué la thèse de l’infiltration qui faisait partie des points évoqués par le parquet pour justifier son appel. Et c’est pour dire que cette piste est du toc pour la bonne et simple raison que le lieutenant Ndiaga Diop a révélé que c’est lui qui avait fait appel à Tombon Oualy même si ce dernier était en congés. Mieux, son portable étant déchargé, Ndiaga Diop a dû emprunter à Tombon Oualy son téléphone pour coordonner avec les autres équipes.
Par rapport à la balle manquante, un autre argument du parquet, le procureur général a aussi relevé que ce point n’était pas fondé. Primo l’expert balistique a confirmé que la balle ne provenait pas de l’arme de Tombon. Ensuite, son collègue a confirmé qu’il avait effectivement fait un tir d’essai quelques jours avant les faits.
Après avoir déchargé Tombon Oualy, le parquet général est revenu sur les éléments à charge contre Sidy Mohammed Bougalheb. Tout d’abord, le parquet général estime à l’instar du Doyen des juges que Boughaleb a affirmé pour sa défense qu’il se trouvait à Thiaroye à l’heure des faits survenus vers 15 heures. Or, une géolocalisation de son téléphone a attesté qu’il était dans le périmètre de l’Université. A cela, s’ajoute le fait que qu’il a été indexé par le témoin Sette Diagne lors d’une séance d’identification à laquelle assistait pourtant Tombon Oualy. Ensuite, trois témoins ont affirmé que le tireur était un homme élancé de teint clair. Un profil qui correspond à Sidy Mohammed Boughaleb.