"Nous sommes arrivés à Louga un peu tard hier, de sorte que les services du parquet étaient fermés et nous n’avions pu avoir accès au dossier. La deuxième chose c’est que nous voulons mettre en cause l’État du Sénégal.
Parce que ce sont des sages-femmes qui, pour la plupart, sont des fonctionnaires et c’est l’État qui doit répondre des conséquences financières de toute éventuelle condamnation", a déclaré Me Ousseynou Gaye. L’autre motif du renvoi, selon lui, c’est que tout le monde l’a compris et le ministre l’a affirmé, il y a trois rapport d’audit qui, mieux que le juge, a droit aux conclusions de ces rapports d’audit.
"Surtout que le ministre s’est fondé sur ces rapports pour prendre des sanctions disciplinaires. S’il y a des sanctions disciplinaires, on peut en déduire qu’il peut y avoir des sanctions morales. En tout état de cause, il y a à penser que les protocoles médical et sanitaire n’ont pas été respectés.
"La troisième raison, c’est que dans ce dossier, il n’y a pas de dossier médical. Comment peut-on juger ces personnes sans pour autant qu’on produise le dossier médical ? Ce n’est pas possible et le dossier médical se produit suivant des formes particulières", indique l’avocat. A l’en croire, c’est eux qui doivent désigner leur médecin qui doit s’installer avec le médecin de l’hôpital parce que le dossier médical ne ment pas.
Par ailleurs, la partie civile a annoncé une plainte auprès du juge d’instruction contre l’ex-directeur de l’hôpital de Louga et la gynécologue.
"C’est un dossier d’information qui devait être ouvert. Tout le monde sait que le procureur a retenu le délit de non-assistance à personne en danger. Mais si la conséquence de ce délit est la mort, il faut bien quand même régler le problème de la mort. C’est la raison pour laquelle nous disons ici que dès demain jeudi 28 avril 2022, nous allons déposer entre les mains du juge d’instruction une plainte contre la gynécologue et le directeur d’hôpital pour répondre de cet homicide. Parce qu’ils ont commis des légèretés coupables qui ne doivent pas être laissées de côté", a aussi dit Me Ousseynou Gaye.
emedia
Parce que ce sont des sages-femmes qui, pour la plupart, sont des fonctionnaires et c’est l’État qui doit répondre des conséquences financières de toute éventuelle condamnation", a déclaré Me Ousseynou Gaye. L’autre motif du renvoi, selon lui, c’est que tout le monde l’a compris et le ministre l’a affirmé, il y a trois rapport d’audit qui, mieux que le juge, a droit aux conclusions de ces rapports d’audit.
"Surtout que le ministre s’est fondé sur ces rapports pour prendre des sanctions disciplinaires. S’il y a des sanctions disciplinaires, on peut en déduire qu’il peut y avoir des sanctions morales. En tout état de cause, il y a à penser que les protocoles médical et sanitaire n’ont pas été respectés.
"La troisième raison, c’est que dans ce dossier, il n’y a pas de dossier médical. Comment peut-on juger ces personnes sans pour autant qu’on produise le dossier médical ? Ce n’est pas possible et le dossier médical se produit suivant des formes particulières", indique l’avocat. A l’en croire, c’est eux qui doivent désigner leur médecin qui doit s’installer avec le médecin de l’hôpital parce que le dossier médical ne ment pas.
Par ailleurs, la partie civile a annoncé une plainte auprès du juge d’instruction contre l’ex-directeur de l’hôpital de Louga et la gynécologue.
"C’est un dossier d’information qui devait être ouvert. Tout le monde sait que le procureur a retenu le délit de non-assistance à personne en danger. Mais si la conséquence de ce délit est la mort, il faut bien quand même régler le problème de la mort. C’est la raison pour laquelle nous disons ici que dès demain jeudi 28 avril 2022, nous allons déposer entre les mains du juge d’instruction une plainte contre la gynécologue et le directeur d’hôpital pour répondre de cet homicide. Parce qu’ils ont commis des légèretés coupables qui ne doivent pas être laissées de côté", a aussi dit Me Ousseynou Gaye.
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