Libération révélait que Saoudi Ben Laden Group (Sgb) a presque fini de brasser 500 milliards de F Cfa pour la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aidb). Ce, alors que le coût annoncé du projet était de 375 milliards de F Cfa. N’empêche, Sbg a sollicité récemment des autorités un cinquième avenant de 100 milliards de F Cfa, prétendument pour (enfin) pouvoir livrer l’aéroport dont on se demande s’il verra le jour avec le comportement des dirigeants de la Sbg qui gère toutes les dépenses dans le cadre de ce projet. A vrai dire, les 500 milliards de francs Cfa déjà encaissés en faveur de ce projet et leur utilisation constituent plus que jamais une nébuleuse, selon le journal. A preuve, nos confrères prennent l'exemple de l’aéroport d’Enfidha, en Tunisie, il a été construit, clé en main, en trente-deux mois, pour 280 milliards de francs Cfa. Ce, avec une capacité d’accueil de sept millions de passagers au départ. Aujourd’hui, le monde entier reconnait que cette œuvre, qui porte l’empreinte des Turcs, est un bijou.
En outre, il se trouve que 500 milliards de francs Cfa ont été déjà engloutis pour la construction de l’Aidb qui a été dimensionné pour trois millions de passagers au départ, soit deux fois moins que la capacité d’accueil de l’aéroport d’Enfidha. Là où cet aéroport a été livré en trente-deux mois, Aidb est en chantier depuis huit ans maintenant, alors que, initialement, les travaux devaient durer trente mois. Un délai raisonnable si on sait que tout près de nous, la Mauritanie a construit un aéroport, avec une entreprise locale, en trente-trois mois. Curieusement, on apprend que cette société Turque, qui a construit un aéroport avec une capacité de sept millions de passagers pour deux fois moins chère que la somme globale réclamée par Sbg, avait participé à l’appel d’offres international pour la construction de l’Aidb. Les Turcs avaient été… éliminés d’office.
En outre, il se trouve que 500 milliards de francs Cfa ont été déjà engloutis pour la construction de l’Aidb qui a été dimensionné pour trois millions de passagers au départ, soit deux fois moins que la capacité d’accueil de l’aéroport d’Enfidha. Là où cet aéroport a été livré en trente-deux mois, Aidb est en chantier depuis huit ans maintenant, alors que, initialement, les travaux devaient durer trente mois. Un délai raisonnable si on sait que tout près de nous, la Mauritanie a construit un aéroport, avec une entreprise locale, en trente-trois mois. Curieusement, on apprend que cette société Turque, qui a construit un aéroport avec une capacité de sept millions de passagers pour deux fois moins chère que la somme globale réclamée par Sbg, avait participé à l’appel d’offres international pour la construction de l’Aidb. Les Turcs avaient été… éliminés d’office.