Adjibou Soumaré a fait face hier au juge d’instruction du 3e cabinet, dans l’affaire de sa lettre ouverte adressée au Président Macky Sall, sur des allégations de versement de près de 8 milliards FCfa, en faveur de Marine Le Pen, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale française. Cette sortie faite en mars dernier, avait valu une convocation à la Police et un déferrement devant le procureur à l’ancien Premier ministre, qui avait finalement été placé sous contrôle judiciaire. Il était hier devant le juge d’instruction du troisième cabinet du Tgi hors classe de Dakar en charge de ce dossier.
A sa sortie du cabinet du juge, l’ancien président de la Commission de l’Uemoa a déclaré en avoir terminé avec cette affaire, dont il ne va plus parler. «Nous sommes en procédure judiciaire et j’ai été mis sous contrôle judiciaire avec toutes les astreintes. Je ne peux pas être ministre, Premier ministre et ne pas respecter les institutions de mon pays. Fort de cela, je ne peux pas aller à l’encontre de nos institutions judiciaires. C’est pourquoi, je dis que ce dossier, je n’en parle pas, je n’en parle plus. J’ai dit ce que j’avais à dire. C’est à l’institution judiciaire d’en tirer toutes les conséquences», a déclaré Adjibou Soumaré aux journalistes.
L’ancien président de la Commission de l’Uemoa, ne s’est pas fait prier par contre, pour se prononcer sur la tension qui sévit au Sénégal, ainsi que sur le dialogue national initié par le chef de l’Etat. L’ancien Premier ministre a invité Macky Sall à ne pas écouter les va-t-en-guerre et à être le Président de tous les Sénégalais. «Je veux un dialogue sincère où les gens viennent sans arrière-pensées. Tout le monde sait que les grandes guerres se sont terminées par des négociations. Nous sommes en conflit politique et celui qui est le dépositaire du mandat des Sénégalais, en l’occurrence le président de la République, Macky Sall, doit savoir qu’il est le Président de tous les Sénégalais. Il doit avoir le courage de ne pas écouter les gens va-t-en-guerre», a-t-il conseillé.
Cheikh Adjibou Soumaré a fini par demander à toute la classe politique, ainsi qu’au gouvernement, de revenir à la raison, afin de tempérer les ardeurs et d’être de vrais Sénégalais.
A sa sortie du cabinet du juge, l’ancien président de la Commission de l’Uemoa a déclaré en avoir terminé avec cette affaire, dont il ne va plus parler. «Nous sommes en procédure judiciaire et j’ai été mis sous contrôle judiciaire avec toutes les astreintes. Je ne peux pas être ministre, Premier ministre et ne pas respecter les institutions de mon pays. Fort de cela, je ne peux pas aller à l’encontre de nos institutions judiciaires. C’est pourquoi, je dis que ce dossier, je n’en parle pas, je n’en parle plus. J’ai dit ce que j’avais à dire. C’est à l’institution judiciaire d’en tirer toutes les conséquences», a déclaré Adjibou Soumaré aux journalistes.
L’ancien président de la Commission de l’Uemoa, ne s’est pas fait prier par contre, pour se prononcer sur la tension qui sévit au Sénégal, ainsi que sur le dialogue national initié par le chef de l’Etat. L’ancien Premier ministre a invité Macky Sall à ne pas écouter les va-t-en-guerre et à être le Président de tous les Sénégalais. «Je veux un dialogue sincère où les gens viennent sans arrière-pensées. Tout le monde sait que les grandes guerres se sont terminées par des négociations. Nous sommes en conflit politique et celui qui est le dépositaire du mandat des Sénégalais, en l’occurrence le président de la République, Macky Sall, doit savoir qu’il est le Président de tous les Sénégalais. Il doit avoir le courage de ne pas écouter les gens va-t-en-guerre», a-t-il conseillé.
Cheikh Adjibou Soumaré a fini par demander à toute la classe politique, ainsi qu’au gouvernement, de revenir à la raison, afin de tempérer les ardeurs et d’être de vrais Sénégalais.