Idrissa Seck a déploré la décision de Macky Sall d’accueillir les deux Libyens, Salem Abdul Salem Ghereby et Omar Khalif Mohamed Abu Bakr Mahjour Umar, sur le sol sénégalais, après 14 ans passés au centre de détention de Guantanamo. Selon le président de Rewmi, il y a dans cette affaire un problème de forme et de fond. « Il faudrait qu’on nous dise ce qui s’est réellement passé, parce que le gouvernement du Sénégal dit qu’il l’a fait en réponse à une requête de l’administration américaine. Or, le Secrétariat d’Etat américain dit remercier le Sénégal d’avoir proposé d’accueillir les Libyens. Donc, on ne sait pas qui a pris l’initiative », a indiqué Idrissa Seck en visite au Daaka de Médina Gounass. Il a ajouté qu’en tout état de cause, « même si c’est dans sa prérogative de chef de l’Etat, la bienséance, dans un contexte aussi sensible, aurait dû conduire le président de la République à, au moins, parler de la question dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, à défaut d’en discuter avec tous les acteurs politiques et de la société civile ». « Vouloir bien paraître aux yeux des Américains ne justifie pas de mettre en danger son pays », a-t-il dit.
Déplorant la crise qui oppose le Sénégal à la Gambie, le patron du Rewmi dira : « Ce n’est pas dans l’intérêt d’aucun des deux pays qu’il y ait une crise de cette nature. Nous sommes des frères, des cousins et ensuite, nous avons des échanges économiques importants. A travers le Sénégal, la Gambie commerce avec le reste de l'Afrique et du monde. Le Sénégal exporte l’essentiel de ses produits vers le Mali, la Gambie, les deux Guinée. Ensuite, au niveau de la Cedeao, depuis 1982, il y a un mécanisme qui régit le transit routier inter Etats qui est destiné à faciliter les échanges et les transports et transits routiers inter Etats. Fort de ce constat, le président du Rewmi a invité le Président Macky Sall à profiter de son mandat à la tête de la Cedeao pour mettre en œuvre cet accord. Il poursuit en indiquant que « les populations sénégalaises continuent de souffrir au niveau de la frontière. Des attentes trop longues. Des tracasseries administratives à n’en plus finir et parfois des prélèvements occultes indus. Les Gambiens demandent de l’argent aux Sénégalais pour pouvoir traverser alors qu’on a créé la Cedeao pour que tous les citoyens des Etats membres puissent aller et venir dans l’espace communautaire avec plus de facilité ».
Sur un autre registre, l’ancien Premier ministre a soutenu que le Sénégal est mal géré. Idrissa Seck pense que « l’incompétence du régime actuel est avérée et constatée par les Sénégalais eux-mêmes qui disent que « dëkk bi dafa Macky » mais aussi par les institutions internationales qui nous classent parmi les 25 pays les plus pauvres du monde ». Mais le leader de Rewmi s’est dit particulièrement attristé par ce qui se passe dans le secteur de l’éducation.
EnQuête
Déplorant la crise qui oppose le Sénégal à la Gambie, le patron du Rewmi dira : « Ce n’est pas dans l’intérêt d’aucun des deux pays qu’il y ait une crise de cette nature. Nous sommes des frères, des cousins et ensuite, nous avons des échanges économiques importants. A travers le Sénégal, la Gambie commerce avec le reste de l'Afrique et du monde. Le Sénégal exporte l’essentiel de ses produits vers le Mali, la Gambie, les deux Guinée. Ensuite, au niveau de la Cedeao, depuis 1982, il y a un mécanisme qui régit le transit routier inter Etats qui est destiné à faciliter les échanges et les transports et transits routiers inter Etats. Fort de ce constat, le président du Rewmi a invité le Président Macky Sall à profiter de son mandat à la tête de la Cedeao pour mettre en œuvre cet accord. Il poursuit en indiquant que « les populations sénégalaises continuent de souffrir au niveau de la frontière. Des attentes trop longues. Des tracasseries administratives à n’en plus finir et parfois des prélèvements occultes indus. Les Gambiens demandent de l’argent aux Sénégalais pour pouvoir traverser alors qu’on a créé la Cedeao pour que tous les citoyens des Etats membres puissent aller et venir dans l’espace communautaire avec plus de facilité ».
Sur un autre registre, l’ancien Premier ministre a soutenu que le Sénégal est mal géré. Idrissa Seck pense que « l’incompétence du régime actuel est avérée et constatée par les Sénégalais eux-mêmes qui disent que « dëkk bi dafa Macky » mais aussi par les institutions internationales qui nous classent parmi les 25 pays les plus pauvres du monde ». Mais le leader de Rewmi s’est dit particulièrement attristé par ce qui se passe dans le secteur de l’éducation.
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