Le gouvernement n’a pas perdu du temps. Le Conseil des ministres a adopté, mercredi, le projet de loi autorisant le chef de l'Etat à ratifier l’accord entre le gouvernement de la République du Sénégal et celui des Etats-Unis d’Amérique concernant la coopération en matière de défense, le statut des Forces des Etats-Unis et l’accès aux installations et zones convenues ainsi que leur utilisation au Sénégal. Ce, alors que l’accord de défense à durée indéterminée a été signé à Dakar le 02 mai 2016.
Aujourd’hui, le contenu exact du document est encore secret. La ratification, qui devra se faire assez rapidement, donne une base juridique à l’accord. Il permettra aux Forces américaines d’accéder à des zones aéroportuaires ou militaires pour répondre à des besoins de sécurité et de santé. Bien sûr, l’aéroport de Ouakam servira de base logistique aux Américains qui l’ont expérimenté lors du débarquement en Afrique de Ouest pour participer à la lutte contre Ebola qui avait fait plus de 11 mille morts en Guinée, Sierra-Leone et Libéria. Le Sénégal avait ouvert ses installations aux avions militaires pour transporter les troupes américaines, les travailleurs de la santé et des équipements au Libéria. Cette collaboration a permis d’endiguer l’épidémie à virus Ebola en 2014, stoppant ainsi une menace transfrontalière à la fois pour le Sénégal et pour la communauté internationale.
En attendant, les deux parties refusent de parler de bases américaines. Mais Dakar va devenir le centre logistique des opérations de Washington qui a tenté d’en disposer dans plusieurs pays africains sans succès. Comme l’atteste la présence continue d’Africome en Allemagne. A travers cet accord d’une durée indéterminée (?), les Etats-Unis assureront une présence permanente en Afrique pour permettre à ses soldats d’intervenir en cas de menaces terroriste ou de crise humanitaire majeure.
Aujourd’hui, le contenu exact du document est encore secret. La ratification, qui devra se faire assez rapidement, donne une base juridique à l’accord. Il permettra aux Forces américaines d’accéder à des zones aéroportuaires ou militaires pour répondre à des besoins de sécurité et de santé. Bien sûr, l’aéroport de Ouakam servira de base logistique aux Américains qui l’ont expérimenté lors du débarquement en Afrique de Ouest pour participer à la lutte contre Ebola qui avait fait plus de 11 mille morts en Guinée, Sierra-Leone et Libéria. Le Sénégal avait ouvert ses installations aux avions militaires pour transporter les troupes américaines, les travailleurs de la santé et des équipements au Libéria. Cette collaboration a permis d’endiguer l’épidémie à virus Ebola en 2014, stoppant ainsi une menace transfrontalière à la fois pour le Sénégal et pour la communauté internationale.
En attendant, les deux parties refusent de parler de bases américaines. Mais Dakar va devenir le centre logistique des opérations de Washington qui a tenté d’en disposer dans plusieurs pays africains sans succès. Comme l’atteste la présence continue d’Africome en Allemagne. A travers cet accord d’une durée indéterminée (?), les Etats-Unis assureront une présence permanente en Afrique pour permettre à ses soldats d’intervenir en cas de menaces terroriste ou de crise humanitaire majeure.