« Nous sommes témoin de l’irresponsabilité politique et de l’immoralité d’Ousmane Sonko. Cet homme a renoué avec ses pratiques. Il excelle que sur une chose : injures, menaces, défiances quotidiennes. Cet homme a fini par insulter les marabouts du pays, il a jeter le discrédit sur la justice et cherche à s’en prendre aux institutions de la République. Il a traité les magistrats de lâches. Les magistrats regroupés au sein de l’Union des magistrats sénégalais doivent sortir et laver leur honneur », a laissé entendre le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène.
« Ousmane Sonko ambitionne de brûler le pays. On ne le laissera pas faire. C’est pour cette raison que Mame Mbaye Niang ne va pas reculer. Il ne lâchera pas l’affaire. Il ira jusqu’au bout et nous allons l’accompagner », a maretelé Abdoulaye Saydou Sow.
Poursuivant, le maire de Kaffrine explique que c’est parce que Mame Mbaye Niang s’est senti diffamé qu’il est allé devant la justice. (Ousmane Sonko) a eu le courage de l’accuser, qu’il apporte ses preuves, ajoute le maire de Kaffrine. « Sur la voie de l’amateurisme et de l’indiscipline, il transforme ses journées judiciaires en journées politiques. L’État de droit a montré que l’anarchie ne régnera pas dans ce pays », dit-il.
Et d’ajouter : « Il se complait dans les différés et les reports. Cela ne pourrait prospérer. C’est un escroc politique. Jamais un homme aussi versatile n’a marqué l’histoire politique. Mame Mbaye Niang ne lâchera rien. Il ne reculera pas. Il ira jusqu’au bout de son combat », insiste -t-il.
Pape Malick Ndour a, lui, réitéré les propos d’Abdoulaye Seydou Sow. « Sonko parle de complot, dans l’affaire de viol. Il n’a pas d’arguments dans l’affaire Prodac et veut politiser la chose », charge le ministre de la Jeunesse. Désormais, ce sera oeil pour oeil. L’État de droit va triompher, dit-il. Il ajoute : « Sonko affirme que les mamans de ceux qui vont mourir vont enfanter à nouveau, mais nous lui rétorquons que s’il meurt, on va hériter de ses femmes. »
La ministre Fatou Diané a invité les jeunes à ne pas répondre à « l’appel à la violence lancé à chaque fois par le leader du Pastef ».
Pour Mbaye Ndiaye, il s’agit de montrer à leur camarade de parti, Mame Mbaye Niang, que l’ APR est à ses côtés pour cette lutte qui devait être seulement judiciaire, mais qui a viré en politique, parce que l’autre partie n’a pas de preuves. « Nous sommes un parti de paix, nous avons pris le pouvoir dans la paix, le président est un homme de paix, mais nous savons faire face », prévient le ministre d’État.
Senegal7