Abdoulaye Diouf Sarr, présidant, hier, la cérémonie de remise des clés de véhicules et motos aux communes de Darou Mousty, Louga, Matam, Podor, Dagana et Richard-Toll, a déclaré que « notre environnement reste marqué par une prolifération des déchets solides qui a atteint des proportions inquiétantes ». Ajoutant que cette situation ne cesse de prendre de l’ampleur avec des conséquences néfastes sur le développement économique, social et environnemental du pays, le ministre en charge de la Décentralisation pense que ce phénomène est exacerbé par des défaillances récurrentes du secteur qui prennent leurs sources, entre autres, dans l’insuffisance des ressources humaines qualifiées et le manque d’infrastructures, d’équipements et de matériels de gestion des déchets. Et dans le but de trouver une solution durable et efficace à la problématique de la gestion des déchets solides, le département s’est engagé à accompagner la mise en œuvre d’une gestion de proximité des déchets soutenue par un rétablissement des collectivités locales dans leurs prérogatives de gestion des affaires locales.
Mieux, afin d’aider les collectivités locales à relever ce grand défi que constitue cette importante mission de salubrité publique, l’Etat a décidé, à travers le Programme national de Gestion des déchets solides, de faire profiter aux collectivités locales d’une période d’incubation durant laquelle les infrastructures nécessaires à la gestion des déchets seront réalisées. Les dépenses d’exploitation, sur une durée de quatre ans, seront subventionnées en partie de manière dégressive, et les lois et règlements ainsi que les outils de financement seront adoptés, sans compter que les capacités techniques, financières et administratives seront renforcées.
La Tribune
Mieux, afin d’aider les collectivités locales à relever ce grand défi que constitue cette importante mission de salubrité publique, l’Etat a décidé, à travers le Programme national de Gestion des déchets solides, de faire profiter aux collectivités locales d’une période d’incubation durant laquelle les infrastructures nécessaires à la gestion des déchets seront réalisées. Les dépenses d’exploitation, sur une durée de quatre ans, seront subventionnées en partie de manière dégressive, et les lois et règlements ainsi que les outils de financement seront adoptés, sans compter que les capacités techniques, financières et administratives seront renforcées.
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