Contrairement aux informations divulguées dans la Presse ces derniers jours, le Sénégal est loin d’avoir réalisé en 2015 l’OMD 1 ni la Cible 1 de cet OMD.
L’OMD 1 comprend en effet 3 cibles : la Cible 1A relative à la pauvreté, la Cible 1B concernant l’emploi et la Cible 1C relative à la nutrition.
De ces trois cibles, la seule que le Sénégal a réussi à satisfaire, c’est celle liée à la nutrition (la Cible 1A). En revanche, concernant les cibles 1A et 1B, le rythme de progression, constaté, entre 1990 et 2015, n’a pas permis au pays d’atteindre les objectifs escomptés, ceci pour la quasi-totalité des 7 indicateurs inclus dans ces cibles. Par exemple, le taux de pauvreté, qui devait passer de 60% en 1990 à 30% en 2015, demeure toujours supérieur proche de 45%, en raison notamment de l’insuffisante progression du taux de croissance économique sur la période.
Par ailleurs, la réduction de la malnutrition procède, pour ce qui concerne les enfants, plus de l’efficacité des politiques de nutrition mises en place par les services de la santé, en relation avec les partenaires au développement, notamment les ONG, que de l’efficacité supposée de la politique agricole. L’amalgame établi entre les deux phénomènes est donc tout sauf crédible.
Au total, rien ne justifie que le Sénégal doive célébrer une quelconque performance concernant l’OMD 1 ou la Cible 1 dans leur intégralité.
De manière générale, ses performances globales restent mitigées pour plusieurs objectifs, cibles et indicateurs des OMD.
Plutôt que de s'auto-glorifier pour des résultats non obtenus, le Sénégal gagnerait donc à redoubler d'efforts pour accélérer les réformes et les initiatives lui permettant d'améliorer ses indicateurs économiques et sociaux au cours des années à venir.
L’OMD 1 comprend en effet 3 cibles : la Cible 1A relative à la pauvreté, la Cible 1B concernant l’emploi et la Cible 1C relative à la nutrition.
De ces trois cibles, la seule que le Sénégal a réussi à satisfaire, c’est celle liée à la nutrition (la Cible 1A). En revanche, concernant les cibles 1A et 1B, le rythme de progression, constaté, entre 1990 et 2015, n’a pas permis au pays d’atteindre les objectifs escomptés, ceci pour la quasi-totalité des 7 indicateurs inclus dans ces cibles. Par exemple, le taux de pauvreté, qui devait passer de 60% en 1990 à 30% en 2015, demeure toujours supérieur proche de 45%, en raison notamment de l’insuffisante progression du taux de croissance économique sur la période.
Par ailleurs, la réduction de la malnutrition procède, pour ce qui concerne les enfants, plus de l’efficacité des politiques de nutrition mises en place par les services de la santé, en relation avec les partenaires au développement, notamment les ONG, que de l’efficacité supposée de la politique agricole. L’amalgame établi entre les deux phénomènes est donc tout sauf crédible.
Au total, rien ne justifie que le Sénégal doive célébrer une quelconque performance concernant l’OMD 1 ou la Cible 1 dans leur intégralité.
De manière générale, ses performances globales restent mitigées pour plusieurs objectifs, cibles et indicateurs des OMD.
Plutôt que de s'auto-glorifier pour des résultats non obtenus, le Sénégal gagnerait donc à redoubler d'efforts pour accélérer les réformes et les initiatives lui permettant d'améliorer ses indicateurs économiques et sociaux au cours des années à venir.