«Mon eau ma vie», «Nous voulons de l’eau sans plastique», «L’eau pour tous» etc. Tels sont, entre autres, les mots qui ont marqué le symposium organisé hier par le Forum alternatif mondial (FAME 2022). Réunis autour de la thématique « L’eau source de vie et de production », ces acteurs de la société civile ont passé au peigne fin, la question de l’accès à l’eau au Sénégal et dans la sous-région.
Prenant la parole, le représentant de la délégation indienne a dénoncé les conditions difficiles d’accès à l’eau dans son pays par une certaine frange de la population, victime de stigmatisation. A l’en croire, il appartient à une caste appelée les dallites (les intouchables), ce qui fait qu’il y a souvent des difficultés d’accès à l’eau parce que ces personnes n’ont pas le droit de se mélanger à la population dite normale. Prenant part à ce «Forum des rendez-vous», il dénonce l’absence d’échanges lors des ateliers organisés à Diamiadio.
«Nous sommes déçus de voir que des discussions sur les difficultés d’accès à l’eau, n’ont pas été engagées. Et j’aurais aimé que ce soit le cas pour nous permettre d’exposer les maux de nos sociétés face à cette problématique», fulmine le représentant de la délégation indienne. Pour le porte-parole de la Convergence globale de lutte terre et eau en Afrique de l’Ouest, les problématiques de l’eau ne peuvent pas être réglées par ces multinationales qui voient l’eau comme une marchandise.
«La meilleure façon de tuer un malade, c’est de le confier à quelqu’un qui n’est pas médecin. Les problèmes de l’eau ne peuvent pas être réglés par ceux qui sont à Diamniadio, parce que ces gens n’ont pas de problèmes d’eau», dénonce-t-il. Quant à l’adjoint du maire de la ville de Grand-Yoff, il a déploré le manque de réseau d’assainissement dans sa commune. Avant de plaider pour que des solutions idoines soient trouvées sur la question de l’eau dans les territoires
Revenant en outre sur le FAME 2022, le coordinateur du Forum social rappelle que le Forum mondial de l’Eau en tant que tel, s’est tout le temps passé à deux niveaux : celui gouvernemental et celui non gouvernemental.
De l’avis de Mamadou Mignane Diouf, il est difficile de dialoguer avec certaines structures telles que les multinationales qui ont investi dans l’eau. C’est pourquoi le FAME a décidé d’organiser des ateliers de réflexion et d’échanges sur les problèmes de l’eau.
« Nous, pour avoir la liberté d’action et de penser, on a préféré être ici pour discuter entre nous et formuler des recommandations, des alternatives qu’on pourra partager avec les décideurs», précise-t-il au passage, avant d’insister sur l’eau en tant que droit devant être institutionnalisé.
A l’en croire, l’eau est une question de santé publique mais aussi un baromètre de la démocratie. D’autant plus qu’elle peut être source de conflits. Revenant sur les attentes du FAME au sortir de ce grand rendez-vous mondial, il déclare : «Nous recommandons quatre choses à l’issue de ce forum : c’est que l’eau soit considérée comme un bien commun et non comme une marchandise, mais aussi que tout le monde reconnaisse et admette que l’eau est un droit comme l’ont dit les Nations unies depuis 2010. Qu’elle soit un droit constitutionnel. Et enfin, nous voulons que la gouvernance de l’eau revienne aux États au lieu de rester dans une privatisation à tendance ».
Il a en outre émis le souhait que le Forum de Dakar permette à l’eau d’entrer dans les Constitutions du monde.
Prenant la parole, le représentant de la délégation indienne a dénoncé les conditions difficiles d’accès à l’eau dans son pays par une certaine frange de la population, victime de stigmatisation. A l’en croire, il appartient à une caste appelée les dallites (les intouchables), ce qui fait qu’il y a souvent des difficultés d’accès à l’eau parce que ces personnes n’ont pas le droit de se mélanger à la population dite normale. Prenant part à ce «Forum des rendez-vous», il dénonce l’absence d’échanges lors des ateliers organisés à Diamiadio.
«Nous sommes déçus de voir que des discussions sur les difficultés d’accès à l’eau, n’ont pas été engagées. Et j’aurais aimé que ce soit le cas pour nous permettre d’exposer les maux de nos sociétés face à cette problématique», fulmine le représentant de la délégation indienne. Pour le porte-parole de la Convergence globale de lutte terre et eau en Afrique de l’Ouest, les problématiques de l’eau ne peuvent pas être réglées par ces multinationales qui voient l’eau comme une marchandise.
«La meilleure façon de tuer un malade, c’est de le confier à quelqu’un qui n’est pas médecin. Les problèmes de l’eau ne peuvent pas être réglés par ceux qui sont à Diamniadio, parce que ces gens n’ont pas de problèmes d’eau», dénonce-t-il. Quant à l’adjoint du maire de la ville de Grand-Yoff, il a déploré le manque de réseau d’assainissement dans sa commune. Avant de plaider pour que des solutions idoines soient trouvées sur la question de l’eau dans les territoires
Revenant en outre sur le FAME 2022, le coordinateur du Forum social rappelle que le Forum mondial de l’Eau en tant que tel, s’est tout le temps passé à deux niveaux : celui gouvernemental et celui non gouvernemental.
De l’avis de Mamadou Mignane Diouf, il est difficile de dialoguer avec certaines structures telles que les multinationales qui ont investi dans l’eau. C’est pourquoi le FAME a décidé d’organiser des ateliers de réflexion et d’échanges sur les problèmes de l’eau.
« Nous, pour avoir la liberté d’action et de penser, on a préféré être ici pour discuter entre nous et formuler des recommandations, des alternatives qu’on pourra partager avec les décideurs», précise-t-il au passage, avant d’insister sur l’eau en tant que droit devant être institutionnalisé.
A l’en croire, l’eau est une question de santé publique mais aussi un baromètre de la démocratie. D’autant plus qu’elle peut être source de conflits. Revenant sur les attentes du FAME au sortir de ce grand rendez-vous mondial, il déclare : «Nous recommandons quatre choses à l’issue de ce forum : c’est que l’eau soit considérée comme un bien commun et non comme une marchandise, mais aussi que tout le monde reconnaisse et admette que l’eau est un droit comme l’ont dit les Nations unies depuis 2010. Qu’elle soit un droit constitutionnel. Et enfin, nous voulons que la gouvernance de l’eau revienne aux États au lieu de rester dans une privatisation à tendance ».
Il a en outre émis le souhait que le Forum de Dakar permette à l’eau d’entrer dans les Constitutions du monde.