Aujourd’hui, malgré le calme précaire qui prévaut dans le pays, l’inquiétude, l’angoisse et l’incertitude du lendemain restent les choses mieux partagées au sein des Sénégalais. La tête entre les mains, ils s’interrogent sur leur devenir qui devient de plus en plus incertain, car la situation risque dégénérer à tout moment si rien n’est fait pour que les uns et les autres reviennent à la raison.
Parmi les menaces qui risquent de faire basculer le pays, il y a les deux mandats ; le troisième mandat du Président Sall et le mandat d’arrêt contre Ousmane Sonko qui peut être lancé à tout moment. D’ailleurs, le Garde des Sceaux a récemment déclaré qu’«on est en matière de contumace et la mesure peut être exécutée à tout moment».
Donc aujourd’hui, il y a deux scénarios probables, soit chacun va jusqu’au bout de sa logique avec tout ce qui peut en découler, soit on s’assoit autour d’une table et on discute, mais certainement pas dans les conditions qui sont celles du dialogue qui a été lancé récemment par le gouvernement. Parce qu’aujourd’hui, la situation est grave, très grave même, et aucune action tendant à sauvegarder la paix du Sénégal ne sera de trop.
Étant donné que tous les conflits se terminent autour d’une table, mieux vaut anticiper avant que la situation ne prenne des proportions ingérables. Parce que l’exemple des autres pays doit pouvoir nous servir et nous savons tous que les conséquences engendrées par les conflits sont dévastatrices pour les populations, car on sait quand ça commence mais on ne sait jamais quand ça va se terminer.
Étant donné qu’il vaut mieux prévenir que guérir, il est temps d'agir et de mettre en œuvre des mesures de désescalade pour prévenir davantage de violence et exorciser les démons du mal. Ainsi, il faut privilégier la paix, sans quoi, rien ne pourra se faire, pour stimuler la compréhension mutuelle et encourager un dialogue constructif pouvant œuvrer à trouver des solutions pacifiques et durables. Cela est du domaine du possible, car l’expertise des Sénégalais a toujours été sollicitée dans de nombreux conflits pour amener les belligérants à la paix.
Pour éloigner le spectre de la violence qui se profile à l’horizon, il suffit seulement que le Sénégalais parvienne à s'appliquer ses talents de négociateur et de médiateur. Aujourd’hui, il ne faut pas que le Sénégal, considéré comme une référence à l'échelle mondiale pour la cohabitation harmonieuse entre musulmans, chrétiens et ethnies diverses, perde ses acquis séculaires.
Sur le plan politique aussi, malgré quelques soubresauts, il a toujours été cité comme référence, avec des alternances réussies et saluées à travers le monde. C’est pourquoi, les Sénégalais ont eu mal quand ils ont vu sur les chaînes de télévisions étrangères des images qui n’honorent pas leur pays.
Mais, ce qui est paradoxal, est le fait que depuis la survenue de ces alternances censées imprimer une nouvelle trajectoire au Sénégal, un fossé ne cesse de se creuser entre le pouvoir et l'opposition, entre les jeunes et les traditions, entre eux et les aînés, entre les références sociales et la société. C’est pourquoi, aujourd’hui, on assiste à des scènes qui dans le temps étaient inimaginables dans le pays de la téranga.
Aujourd’hui, la priorité des priorités, c’est de trouver une issue heureuse à cette crise qui sévit dans le pays, et cela est très possible. Parce que les mécanismes de résolution de ces problèmes existent ; il suffit de les exploiter. Car le Sénégal traverse actuellement une période cruciale de son histoire et il faut lui éviter de tomber dans un précipice dans lequel il aura du mal à sortir. Par conséquent, inutile de faire du jusqu’au boutisme parce que la situation est grave.
«L’acuité des problèmes de survie du plus grand nombre et l’accumulation des périls à l’horizon, exigent de l’ensemble des forces vives du pays une réflexion collective, une mobilisation massive et une action pacifique mais résolue», dixit les Assisards.
Tribune
Parmi les menaces qui risquent de faire basculer le pays, il y a les deux mandats ; le troisième mandat du Président Sall et le mandat d’arrêt contre Ousmane Sonko qui peut être lancé à tout moment. D’ailleurs, le Garde des Sceaux a récemment déclaré qu’«on est en matière de contumace et la mesure peut être exécutée à tout moment».
Donc aujourd’hui, il y a deux scénarios probables, soit chacun va jusqu’au bout de sa logique avec tout ce qui peut en découler, soit on s’assoit autour d’une table et on discute, mais certainement pas dans les conditions qui sont celles du dialogue qui a été lancé récemment par le gouvernement. Parce qu’aujourd’hui, la situation est grave, très grave même, et aucune action tendant à sauvegarder la paix du Sénégal ne sera de trop.
Étant donné que tous les conflits se terminent autour d’une table, mieux vaut anticiper avant que la situation ne prenne des proportions ingérables. Parce que l’exemple des autres pays doit pouvoir nous servir et nous savons tous que les conséquences engendrées par les conflits sont dévastatrices pour les populations, car on sait quand ça commence mais on ne sait jamais quand ça va se terminer.
Étant donné qu’il vaut mieux prévenir que guérir, il est temps d'agir et de mettre en œuvre des mesures de désescalade pour prévenir davantage de violence et exorciser les démons du mal. Ainsi, il faut privilégier la paix, sans quoi, rien ne pourra se faire, pour stimuler la compréhension mutuelle et encourager un dialogue constructif pouvant œuvrer à trouver des solutions pacifiques et durables. Cela est du domaine du possible, car l’expertise des Sénégalais a toujours été sollicitée dans de nombreux conflits pour amener les belligérants à la paix.
Pour éloigner le spectre de la violence qui se profile à l’horizon, il suffit seulement que le Sénégalais parvienne à s'appliquer ses talents de négociateur et de médiateur. Aujourd’hui, il ne faut pas que le Sénégal, considéré comme une référence à l'échelle mondiale pour la cohabitation harmonieuse entre musulmans, chrétiens et ethnies diverses, perde ses acquis séculaires.
Sur le plan politique aussi, malgré quelques soubresauts, il a toujours été cité comme référence, avec des alternances réussies et saluées à travers le monde. C’est pourquoi, les Sénégalais ont eu mal quand ils ont vu sur les chaînes de télévisions étrangères des images qui n’honorent pas leur pays.
Mais, ce qui est paradoxal, est le fait que depuis la survenue de ces alternances censées imprimer une nouvelle trajectoire au Sénégal, un fossé ne cesse de se creuser entre le pouvoir et l'opposition, entre les jeunes et les traditions, entre eux et les aînés, entre les références sociales et la société. C’est pourquoi, aujourd’hui, on assiste à des scènes qui dans le temps étaient inimaginables dans le pays de la téranga.
Aujourd’hui, la priorité des priorités, c’est de trouver une issue heureuse à cette crise qui sévit dans le pays, et cela est très possible. Parce que les mécanismes de résolution de ces problèmes existent ; il suffit de les exploiter. Car le Sénégal traverse actuellement une période cruciale de son histoire et il faut lui éviter de tomber dans un précipice dans lequel il aura du mal à sortir. Par conséquent, inutile de faire du jusqu’au boutisme parce que la situation est grave.
«L’acuité des problèmes de survie du plus grand nombre et l’accumulation des périls à l’horizon, exigent de l’ensemble des forces vives du pays une réflexion collective, une mobilisation massive et une action pacifique mais résolue», dixit les Assisards.
Tribune