L’affaire de la saisie record de 3 milliards de francs Cfa en faux billets à Thiès, n’a pas fini de livrer tous ses secrets.
Le chef religieux S. B. Aïdara et ses complices, sont mouillés par les conclusions de l’enquête de la police. L’enseignant à la retraite, devenu imam de son quartier, a confirmé avoir remis les billets noirs au chambellan. A. A. P. a tenté de faire croire aux enquêteurs qu’il avait acquis sa marchandise illicite auprès de M. T., décédé depuis 2009, d’après lui.
Les confessions du chérif
Mis devant le fait accompli, S. B. Aïdara a reconnu que les billets noirs ont été saisis dans son salon à Thiès, par les éléments du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao. Mais, d’après "Les Echos", il a tenté d’imputer la responsabilité à son chambellan, dans un premier temps, avant de reconnaître son implication.
« Mon disciple m’a expliqué le business. M. T. m’a fait savoir qu’il est à la recherche d’un technicien pour le lavage des billets noirs. Après cette opération, chacun d’entre nous allait recevoir un milliard de FCfa. Trouvant cela intéressant, j’ai aménagé une chambre dans mon domicile pour la réussite de l’opération », avoue le chef religieux devant les enquêteurs.
Le chef religieux S. B. Aïdara et ses complices, sont mouillés par les conclusions de l’enquête de la police. L’enseignant à la retraite, devenu imam de son quartier, a confirmé avoir remis les billets noirs au chambellan. A. A. P. a tenté de faire croire aux enquêteurs qu’il avait acquis sa marchandise illicite auprès de M. T., décédé depuis 2009, d’après lui.
Les confessions du chérif
Mis devant le fait accompli, S. B. Aïdara a reconnu que les billets noirs ont été saisis dans son salon à Thiès, par les éléments du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao. Mais, d’après "Les Echos", il a tenté d’imputer la responsabilité à son chambellan, dans un premier temps, avant de reconnaître son implication.
« Mon disciple m’a expliqué le business. M. T. m’a fait savoir qu’il est à la recherche d’un technicien pour le lavage des billets noirs. Après cette opération, chacun d’entre nous allait recevoir un milliard de FCfa. Trouvant cela intéressant, j’ai aménagé une chambre dans mon domicile pour la réussite de l’opération », avoue le chef religieux devant les enquêteurs.