Le naufrage du Joola nous a faits souffrir. Ils nous a amputés de 1864 âmes et nous faits vivre avec des milliers d’orphelins et de familles traumatisées. Le Joola nous a aussi enseignés. Il nous a enseignés sur notre cupidité, notre désinvolture face à notre propre sécurité, notre défaut de mémoire et la banalisation de nos erreurs tragiques.
Le Joola avait mis fin aux transports en communs surchargés, aux pirogues surabondés, aux immeubles défaillants. Il avait installé la peur pour un moment, pour quelques petits mois, mais n’a pas réussi à nous sensibiliser, à nous éduquer, à nous faire changer de comportements.
Nous continuons encore à perdre des familles sous des décombres, au fin fond des eaux des fleuves et des mers, sur les routes à cause de notre renoncement à la prévention et à l’anticipation.
Nous continuons à surcharger nos prisons, nos voitures de transport en commun, nos pirogues et bateaux, à nous exposer tous les jours aux risques de pertes humaines.
C’est à croire que nous n’avons tiré aucune leçon du Joola.
On ne peut et ne doit compter sur le temps pour oublier et faire oublier un naufrage d’une telle ampleur.
Nous devons continuer de prier pour la mémoire de ces victimes embarquées par milliers (environ 2 000 passagers) pour une capacité maximale de 550 personnes.
Nous devons continuer à soutenir les familles éplorées et à les assister.
Nous devons continuer à tirer les leçons de ce naufrage qui nous laisse encore des séquelles de souffrance et de traumatisme.
Nos condoléances renouvelées aux familles éplorées et au peuple sénégalais.
Thierno Bocoum
Le Joola avait mis fin aux transports en communs surchargés, aux pirogues surabondés, aux immeubles défaillants. Il avait installé la peur pour un moment, pour quelques petits mois, mais n’a pas réussi à nous sensibiliser, à nous éduquer, à nous faire changer de comportements.
Nous continuons encore à perdre des familles sous des décombres, au fin fond des eaux des fleuves et des mers, sur les routes à cause de notre renoncement à la prévention et à l’anticipation.
Nous continuons à surcharger nos prisons, nos voitures de transport en commun, nos pirogues et bateaux, à nous exposer tous les jours aux risques de pertes humaines.
C’est à croire que nous n’avons tiré aucune leçon du Joola.
On ne peut et ne doit compter sur le temps pour oublier et faire oublier un naufrage d’une telle ampleur.
Nous devons continuer de prier pour la mémoire de ces victimes embarquées par milliers (environ 2 000 passagers) pour une capacité maximale de 550 personnes.
Nous devons continuer à soutenir les familles éplorées et à les assister.
Nous devons continuer à tirer les leçons de ce naufrage qui nous laisse encore des séquelles de souffrance et de traumatisme.
Nos condoléances renouvelées aux familles éplorées et au peuple sénégalais.
Thierno Bocoum