Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall qui a présidé la cérémonie d’ouverture est revenu sur les opportunités d’affaires offertes par le « pays de la Teranga » (pays de l’hospitalité » et a rassuré les investisseurs en leur disant que les risques dont les gens attribuent à l’Afrique de manière générale ne reflètent pas la réalité sur le continent.
La présence massive de tout le monde est, pour Macky Sall, « une marque renouvelée de la confiance envers le Sénégal comme destination fiable et sûre de l’investissement privé étranger ».
Le chef de l’Etat rappelle, dans la foulée, que les Plans d’actions prioritaires ajustés et accélérés sont des instruments de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) qui offre un cadre privilégié de partenariat avec le secteur privé en matière d’investissements.
A l’en croire, en dépit d’une conjoncture mondiale difficile, les fondamentaux de l’économie sénégalaise restent solides. Grâce aux perspectives d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières, Macky Sall confie que « nos projections de croissance sur 2023 vont aller au-delà de 8% ».
Pour lui, le pétrole et le gaz (les hydrocarbures) ne doivent pas servir le Sénégal comme une économie de rente mais plutôt comme un levier qui doit soutenir et tirer vers le haut les autres secteurs et ainsi rendre plus robuste l’économie sénégalaise diversifiée.
Selon le président Macky Sall, le Sénégal s’est engagé à atteindre 40% d’énergie renouvelable à l’horizon de 2030, avec un investissement de l’ordre de 2,5 milliards de dollars.
« Nous devons naturellement renforcer les secteurs agricole, minier, artisanal, d’élevage, du tourisme, de la santé, de l’éducation, du bâtiment et des travaux publics etc », souligne le président Sall. Qui n’a pas oublié de lister l’industrie pharmaceutique et les technologies de l’information et de la communication, ajoutant ainsi que le Sénégal présente des avantages d’investissements énormes.
La cérémonie d’ouverture marquée notamment par la présence de Tiemoko Meyliet Koné, vice-président de la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur, du représentant du roi d’Angleterre Charles III, a servi de vitrine au président Sall pour attirer, une fois de plus, l’attention des investisseurs et de la communauté internationale sur la perception du risque en Afrique qui, selon lui, ne reflète pas la réalité.
L’investisseur n’a pas de temps à perdre dans les procédures et les formalités
A l’échelle régionale, continentale et internationale, dit le chef de l’Etat, nous évoluons dans un environnement de libre échange et de compétition acharnée, qui exige que nous interrogions sans cesse nos méthodes et nos procédures, afin qu’elles ne soient pas des freins au commerce et à l’investissement.
« Time is money, dit un dicton ; et l’investisseur n’a pas de temps à perdre dans la bureaucratie, les procédures et les formalités », souligne-t-il.
Ainsi, poursuit-il, notre programme de réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité vise à faciliter les procédures administratives, protéger davantage les droits des investisseurs et offrir des incitations fiscales et douanières attractives.
A l’en croire, ce programme est articulé autour de quatre axes stratégiques que sont la digitalisation des procédures administratives liées à l’investissement privé et au commerce ; l’harmonisation et l’assainissement de l’environnement juridique et fiscal : code des douanes, code des impôts, code de procédure civile ; l’amélioration de la compétitivité des facteurs de production ; et enfin , la promotion de l’investissement à fort impact dans les pôles de développement.
A cela s’ajoutent, d’après Macky Sall, le nouveau cadre juridique sur les partenariats public-privé, la loi sur le contenu local pour soutenir le secteur privé national et d’autres réformes portant sur les Zones économiques spéciales, la facilitation de l'accès au foncier, le financement et le développement des PME, la formation professionnelle, la modernisation de l'administration et de la législation du travail.
L’Afrique, une formidable source d’opportunités et d’investissements
« A l’endroit de nos partenaires étrangers, je voudrais surtout dire notre détermination à bâtir ensemble de nouvelles dynamiques de confiance pour un nouveau regard sur l’Afrique et les africains », dit Macky Sall.
« Pour une économie mondiale essoufflée, l’Afrique en construction, que j’appelle l’Afrique des solutions, est une formidable source d’opportunités et d’investissements », ajoute le président sénégalais.
D’après lui, l’Afrique est aussi un acteur qui demande de plus en plus des rapports de partenariat plus qualitatifs et plus équitables, pour une croissance et une prospérité partagées. En ce sens, il appelle les partenaires à « travailler ensemble pour relever le défi de l’accompagnement institutionnel de nos partenariats ».
A mon sens, explique-t-il, le vrai enjeu du partenariat avec l’Afrique aujourd’hui, ce n’est plus le débat sur l’augmentation de l’aide publique au développement ; mais comment avoir une perception juste du risque d’investissement en Afrique, et comment faire en sorte que les gouvernements des pays partenaires accompagnent les initiatives d’investissement privé en Afrique par des mécanismes de financement adaptés.
Bassirou MBAYE
La présence massive de tout le monde est, pour Macky Sall, « une marque renouvelée de la confiance envers le Sénégal comme destination fiable et sûre de l’investissement privé étranger ».
Le chef de l’Etat rappelle, dans la foulée, que les Plans d’actions prioritaires ajustés et accélérés sont des instruments de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) qui offre un cadre privilégié de partenariat avec le secteur privé en matière d’investissements.
A l’en croire, en dépit d’une conjoncture mondiale difficile, les fondamentaux de l’économie sénégalaise restent solides. Grâce aux perspectives d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières, Macky Sall confie que « nos projections de croissance sur 2023 vont aller au-delà de 8% ».
Pour lui, le pétrole et le gaz (les hydrocarbures) ne doivent pas servir le Sénégal comme une économie de rente mais plutôt comme un levier qui doit soutenir et tirer vers le haut les autres secteurs et ainsi rendre plus robuste l’économie sénégalaise diversifiée.
Selon le président Macky Sall, le Sénégal s’est engagé à atteindre 40% d’énergie renouvelable à l’horizon de 2030, avec un investissement de l’ordre de 2,5 milliards de dollars.
« Nous devons naturellement renforcer les secteurs agricole, minier, artisanal, d’élevage, du tourisme, de la santé, de l’éducation, du bâtiment et des travaux publics etc », souligne le président Sall. Qui n’a pas oublié de lister l’industrie pharmaceutique et les technologies de l’information et de la communication, ajoutant ainsi que le Sénégal présente des avantages d’investissements énormes.
La cérémonie d’ouverture marquée notamment par la présence de Tiemoko Meyliet Koné, vice-président de la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur, du représentant du roi d’Angleterre Charles III, a servi de vitrine au président Sall pour attirer, une fois de plus, l’attention des investisseurs et de la communauté internationale sur la perception du risque en Afrique qui, selon lui, ne reflète pas la réalité.
L’investisseur n’a pas de temps à perdre dans les procédures et les formalités
A l’échelle régionale, continentale et internationale, dit le chef de l’Etat, nous évoluons dans un environnement de libre échange et de compétition acharnée, qui exige que nous interrogions sans cesse nos méthodes et nos procédures, afin qu’elles ne soient pas des freins au commerce et à l’investissement.
« Time is money, dit un dicton ; et l’investisseur n’a pas de temps à perdre dans la bureaucratie, les procédures et les formalités », souligne-t-il.
Ainsi, poursuit-il, notre programme de réformes de l’environnement des affaires et de la compétitivité vise à faciliter les procédures administratives, protéger davantage les droits des investisseurs et offrir des incitations fiscales et douanières attractives.
A l’en croire, ce programme est articulé autour de quatre axes stratégiques que sont la digitalisation des procédures administratives liées à l’investissement privé et au commerce ; l’harmonisation et l’assainissement de l’environnement juridique et fiscal : code des douanes, code des impôts, code de procédure civile ; l’amélioration de la compétitivité des facteurs de production ; et enfin , la promotion de l’investissement à fort impact dans les pôles de développement.
A cela s’ajoutent, d’après Macky Sall, le nouveau cadre juridique sur les partenariats public-privé, la loi sur le contenu local pour soutenir le secteur privé national et d’autres réformes portant sur les Zones économiques spéciales, la facilitation de l'accès au foncier, le financement et le développement des PME, la formation professionnelle, la modernisation de l'administration et de la législation du travail.
L’Afrique, une formidable source d’opportunités et d’investissements
« A l’endroit de nos partenaires étrangers, je voudrais surtout dire notre détermination à bâtir ensemble de nouvelles dynamiques de confiance pour un nouveau regard sur l’Afrique et les africains », dit Macky Sall.
« Pour une économie mondiale essoufflée, l’Afrique en construction, que j’appelle l’Afrique des solutions, est une formidable source d’opportunités et d’investissements », ajoute le président sénégalais.
D’après lui, l’Afrique est aussi un acteur qui demande de plus en plus des rapports de partenariat plus qualitatifs et plus équitables, pour une croissance et une prospérité partagées. En ce sens, il appelle les partenaires à « travailler ensemble pour relever le défi de l’accompagnement institutionnel de nos partenariats ».
A mon sens, explique-t-il, le vrai enjeu du partenariat avec l’Afrique aujourd’hui, ce n’est plus le débat sur l’augmentation de l’aide publique au développement ; mais comment avoir une perception juste du risque d’investissement en Afrique, et comment faire en sorte que les gouvernements des pays partenaires accompagnent les initiatives d’investissement privé en Afrique par des mécanismes de financement adaptés.
Bassirou MBAYE
Source : https://www.lejecos.com/1ere-edition-du-Forum-Inve...