Le niveau d’équipement du monde rural a connu un déclin « terrible » à cause du désengagement de l’Etat, la privatisation et la libéralisation du secteur agricole selon Boubacar Cisse, président du Comité d’organisation en marge du lancement de la 18e édition de la Fiara (Foire internationale de l’agriculture et des ressources animale), ce mardi, au Cices.
En effet, il a reconnu que les efforts fournis par les gouvernements depuis l’alternance politique en 2000 surtout en termes de subvention sur les prix entrants et les équipements agricoles pour relever la productivité des exploitations familiales et moderniser l’agriculture, ne profitent pas d’une manière satisfaisante aux vrais producteurs qui selon lui, « ne parviennent pas à acquérir ces facteurs de production essentiels ».
Ainsi, il en déduit que « la subvention pose plus de problèmes qu’elle n’en résout ». Avant d’ajouter qu’un système de crédit agricole innovant sans apport est mis en place après moult réflexions. Ce système aura comme garantie la caution solidaire pour suppléer aux défaillances individuelles, explique M. Cissé.
Pour ce faire, « cela nécessite pas mal de mesures d’accompagnement comme la ré-identification des membres, le renouvellement des parts sociales et les instances de décision, la restructuration des organisations paysannes de la base au sommet, etc... », a soutenu le président du Comité d’organisation.
Sur le plan de la solidarité, le modèle camerounais sera source d’inspiration pour le Sénégal, « un modèle originale qui a ses règles très rigoureuses, son efficacité et son efficience indiscutable », renseigne M. Cissé. Pour cela, il a été envisagé d’amener des experts camerounais à partager ce modèle de solidarité qui a cours chez les Bamilékés.
Pour cette 18e Edition de la Fiara, 900 à 1000 exposants venant de différents pays du monde sont attendus pour un budget évalué à 195 millions de francs Cfa.
En effet, il a reconnu que les efforts fournis par les gouvernements depuis l’alternance politique en 2000 surtout en termes de subvention sur les prix entrants et les équipements agricoles pour relever la productivité des exploitations familiales et moderniser l’agriculture, ne profitent pas d’une manière satisfaisante aux vrais producteurs qui selon lui, « ne parviennent pas à acquérir ces facteurs de production essentiels ».
Ainsi, il en déduit que « la subvention pose plus de problèmes qu’elle n’en résout ». Avant d’ajouter qu’un système de crédit agricole innovant sans apport est mis en place après moult réflexions. Ce système aura comme garantie la caution solidaire pour suppléer aux défaillances individuelles, explique M. Cissé.
Pour ce faire, « cela nécessite pas mal de mesures d’accompagnement comme la ré-identification des membres, le renouvellement des parts sociales et les instances de décision, la restructuration des organisations paysannes de la base au sommet, etc... », a soutenu le président du Comité d’organisation.
Sur le plan de la solidarité, le modèle camerounais sera source d’inspiration pour le Sénégal, « un modèle originale qui a ses règles très rigoureuses, son efficacité et son efficience indiscutable », renseigne M. Cissé. Pour cela, il a été envisagé d’amener des experts camerounais à partager ce modèle de solidarité qui a cours chez les Bamilékés.
Pour cette 18e Edition de la Fiara, 900 à 1000 exposants venant de différents pays du monde sont attendus pour un budget évalué à 195 millions de francs Cfa.