Avec un budget de moins de 300 millions (283 millions exactement pour l’année 2021), la commune de Sendou ne peut que recourir à l’Etat central ou à des partenaires pour la réalisation de son établissement de proximité. Profitant de la réception d’un lot de matériels scolaires de la Fondation Sococim, l’édile est encore revenu à la charge sur ce qu’il considère comme une urgence pour sa commune.
«On a déjà le site. On est en pourparlers avec l’Etat à travers le ministère de l’Education. L’inspecteur d’académie (de Rufisque) est d’ailleurs venu visiter le site qui est déjà préparé. On attend juste l’appui de l’Etat ou bien d’autres partenaires parce que c’est une urgence», a indiqué M. Diaw, non sans magnifier l’accompagnement régulier de la Sococim et de sa Fondation sur les affaires de la commune qu’il dirige.
Pour comprendre la profondeur de l’appel du pied du maire de disposer urgemment d’un collège, il faut aller puiser dans le taux de déperdition scolaire qui gangrène la commune, faute d’un établissement de proximité au sortir du cursus primaire.
«A Sendou, il y a une seule école élémentaire avec neuf salles de classe et qui regroupent 966 élèves. Et ces élèves, une fois qu’ils réussissent à l’Entrée en 6ème, vont dans la commune de Bargny pour poursuivre leurs études», a-t-il posé avant de d’enchaîner :
«La conséquence est que beaucoup abandonnent par la suite du fait de la distance et de problèmes sociaux et familiaux. Donc le taux d’abandon est très élevé.»
S’exprimant lors d’une sobre cérémonie dédiée à cette remise au centre culturel Maurice Guèye, le maire a fait un clin d’oeil à la Sococim en ce sens. «Si on attend l’Etat ça va être un peu compliqué, mais si on a des partenaires comme la Sococim, je pense que le problème sera réglé», a-t-il dit.
A rappeler que la cimenterie de Rufisque s’évertue à réhabiliter ou réaliser des infrastructures scolaires à l’échelle du département.
Vivement alors que le projet de construction d’un collège à Sendou trouve un écho favorable chez l’entreprise qui se considère comme «le voisin de Rufisque, Bargny et Sendou», pour reprendre un terme qui lui est propre.
« Le Quotidien »
«On a déjà le site. On est en pourparlers avec l’Etat à travers le ministère de l’Education. L’inspecteur d’académie (de Rufisque) est d’ailleurs venu visiter le site qui est déjà préparé. On attend juste l’appui de l’Etat ou bien d’autres partenaires parce que c’est une urgence», a indiqué M. Diaw, non sans magnifier l’accompagnement régulier de la Sococim et de sa Fondation sur les affaires de la commune qu’il dirige.
Pour comprendre la profondeur de l’appel du pied du maire de disposer urgemment d’un collège, il faut aller puiser dans le taux de déperdition scolaire qui gangrène la commune, faute d’un établissement de proximité au sortir du cursus primaire.
«A Sendou, il y a une seule école élémentaire avec neuf salles de classe et qui regroupent 966 élèves. Et ces élèves, une fois qu’ils réussissent à l’Entrée en 6ème, vont dans la commune de Bargny pour poursuivre leurs études», a-t-il posé avant de d’enchaîner :
«La conséquence est que beaucoup abandonnent par la suite du fait de la distance et de problèmes sociaux et familiaux. Donc le taux d’abandon est très élevé.»
S’exprimant lors d’une sobre cérémonie dédiée à cette remise au centre culturel Maurice Guèye, le maire a fait un clin d’oeil à la Sococim en ce sens. «Si on attend l’Etat ça va être un peu compliqué, mais si on a des partenaires comme la Sococim, je pense que le problème sera réglé», a-t-il dit.
A rappeler que la cimenterie de Rufisque s’évertue à réhabiliter ou réaliser des infrastructures scolaires à l’échelle du département.
Vivement alors que le projet de construction d’un collège à Sendou trouve un écho favorable chez l’entreprise qui se considère comme «le voisin de Rufisque, Bargny et Sendou», pour reprendre un terme qui lui est propre.
« Le Quotidien »