"Le 2 mars prochain, j'irai répondre au procès en tant que maire de Dakar. J’ai toujours dit aux Sénégalais qu’il n’y aurait pas de procès. Il n’y a pas d’agresseur dans ce procès alors que c’est moi qui ai été agressé», avait réagi, le 1er décembre dernier, Barthélémy Dias, alors candidat de Yewwi Askan Wi, dans la foulée du renvoi, par la Chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Dakar, de son procès en appel dans l'affaire Ndiaga Diouf.
Lors de son entretien avec le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal (Cudis), quelques jours auparavant, le Président Macky Sall a déclaré que si cela ne dépendait que de lui, le procès de Barthélemy Dias serait décalé après les élections locales du 23 janvier 2022. Coïncidence ou pas, en tout cas, le tribunal a motivé cet énième report par le souci de permettre à un avocat [Me Amadou Sy], nouvellement institué pour le compte du prévenu Cheikh Mbackiyou Siby -condamné à deux ans avec sursis-, de mieux s'imprégner du dossier.
Aujourd'hui, 2 mars 2022, il devra encore faire face au juge en tant qu'édile de la Ville de Dakar. Il est sorti victorieux des dernières élections locales du 23 janvier 2022 devant Abdoulaye Diouf Sarr, Soham El Wardini, Pape Diop, entre autres candidats malheureux.
Alors, Dias-fils sera-t-il (enfin) édifié sur son sort, ce mercredi ? «J’avais retenu la dernière fois que le juge avait compris, et que s’il devait reporter, il le ferait au-delà des élections », déclarait Khalifa Sall, bien avant les dernières élections territoriales. Cependant, l’ancien maire de DaÂkar est d'avis qu’il «est souhaitable que le procès se tienne».
« Question d’honneur »
Poursuivi pour meurtre du jeune Ndiaga Diouf lors de l'attaque des nervis à la mairie de Mermoz Sacré-Coeur, le 22 décembre 2011, Barthélémy Dias a été condamné en première instance, le 16 février 2017, à deux ans de prison dont six mois ferme qu’il a déjà purgés. Ce, alors que le parquet avait requis 10 ans de prison contre le jeune maire socialiste d'alors pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner".
Ses co-prévenus, Habib Dieng et Babacar Faye, ont écopé de la même peine pour lesdits délits. En plus, ils devraient verser à la famille du jeune plombier, la somme de 25 millions de FCFA.
Alors, Dias-fils sera-t-il (enfin) édifié sur son sort, ce mercredi ? «J’avais retenu la dernière fois que le juge avait compris, et que s’il devait reporter, il le ferait au-delà des élections », déclarait Khalifa Sall, bien avant les dernières élections territoriales. Cependant, l’ancien maire de DaÂkar est d'avis qu’il «est souhaitable que le procès se tienne».
« Question d’honneur »
Poursuivi pour meurtre du jeune Ndiaga Diouf lors de l'attaque des nervis à la mairie de Mermoz Sacré-Coeur, le 22 décembre 2011, Barthélémy Dias a été condamné en première instance, le 16 février 2017, à deux ans de prison dont six mois ferme qu’il a déjà purgés. Ce, alors que le parquet avait requis 10 ans de prison contre le jeune maire socialiste d'alors pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner".
Ses co-prévenus, Habib Dieng et Babacar Faye, ont écopé de la même peine pour lesdits délits. En plus, ils devraient verser à la famille du jeune plombier, la somme de 25 millions de FCFA.
Samba Diouf alias ‘’Ndiol’’, Badara Guèye, Bocar Sy, Cheikh Diop, Seydina Oumar Mangane, Cheikh Mbackiyou Siby avaient, quant à eux, pris 2 ans assortis de sursis pour "association de malfaiteurs, participation à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses et vont allouer le franc symbolique" au maire de Mermoz-Sacré-Coeur.
Par contre, une relaxe avait été prononcée pour Abdoulaye Diène, Malick Thiombane, Hamath Guèye et Bocar Sy Doucouré.
Toujours éligible, c'est pourtant Barthélémy Dias qui avait lui-même décidé de faire appel. Une « question d’honneur », racontaient avec insistance ses proches, pour cet homme qui dit s’être battu pour sa vie et ne s’est « jamais senti coupable ». « Je ne suis pas l’agresseur, je suis l’agressé. Même si j’étais condamné à un seul jour de prison, je le contesterai », confiait le concerné.
Il faut, par ailleurs, rappeler qu'à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature tenue le 23 novembre 2021, le Procureur général de la Cour d’Appel, Lassana Diabé Siby, a été nommé Premier Avocat général près la Cour suprême. Il a été remplacé par Me Ousmane Diagne, ancien Procureur de la République. Rapporte Vipeoples .
Par contre, une relaxe avait été prononcée pour Abdoulaye Diène, Malick Thiombane, Hamath Guèye et Bocar Sy Doucouré.
Toujours éligible, c'est pourtant Barthélémy Dias qui avait lui-même décidé de faire appel. Une « question d’honneur », racontaient avec insistance ses proches, pour cet homme qui dit s’être battu pour sa vie et ne s’est « jamais senti coupable ». « Je ne suis pas l’agresseur, je suis l’agressé. Même si j’étais condamné à un seul jour de prison, je le contesterai », confiait le concerné.
Il faut, par ailleurs, rappeler qu'à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature tenue le 23 novembre 2021, le Procureur général de la Cour d’Appel, Lassana Diabé Siby, a été nommé Premier Avocat général près la Cour suprême. Il a été remplacé par Me Ousmane Diagne, ancien Procureur de la République. Rapporte Vipeoples .