Tout a commencé le 12 avril dernier. Après dix-huit jours de séjour dans l’appartement d’Ousseynou Ba, Anna Diouf est priée de quitter les lieux sans ménagement. L’homme qui, selon plusieurs témoins, ne manque jamais de rappeler son passé de gendarme, entre de force dans la chambre d’Anna, l’accuse d’avoir endommagé une serrure. Lorsque la jeune femme tente de s’expliquer, l’échange dégénère.
L’ancien gendarme, furieux, l’insulte, l’accusant d’être une « pu… de Saly’’ et lui balance des injures. Blessée par cette attaque verbale, Anna Diouf réagit. Ousseynou Ba lui répond par des gifles et des coups. À terre, la victime souffre de blessures au visage, au nez et aux bras. Elle sera conduite d’urgence au centre de santé de Ouakam et se verra prescrire une incapacité temporaire de travail de 15 jours.
Le calvaire ne s’arrête pas là . De retour à son logement, Anna découvre que la serrure de sa porte a été changée. Ses effets personnels, dont des bijoux en or et des perruques d’une valeur de plus de 2,7 millions F CFA, ont disparu. Elle saisit alors un huissier de justice, pour constater les faits.
Ousseynou Ba, de son côté, n’a pas tardé à contre-attaquer. À la barre, il a nié toute intention de nuire, accusant au contraire Anna Diouf et le courtier Saliou Yade d’avoir tenté de le séquestrer dans son propre appartement. Il affirme que ses lunettes de vue, d’une valeur de 400 000 F CFA, ont été piétinées lors de l’altercation. Il promet même de porter plainte.
Mais les arguments n’ont pas convaincu le parquet qui a retenu quatre infractions : coups et blessures volontaires, vol, menaces de mort, violences et voies de fait. Cependant, il a requis la relaxe pour le vol et les menaces de mort, et demandé trois mois ferme pour les autres faits.
Maitres Iba Mar Diop et Famara Faty, les conseils d’Anna Diouf, avaient réclamé six millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts. Les avocats de la défense, Maitres Aboubakry Barro, Abou Daff et Kanouté ont plaidé la disproportion entre les faits et la demande.
Le tribunal a suivi partiellement les réquisitions du parquet. Il a ordonné la relaxe pour le vol et les menaces de mort, mais a condamné le prévenu à deux mois ferme pour coups et blessures volontaires et violences et voies de fait.
L’ancien gendarme, furieux, l’insulte, l’accusant d’être une « pu… de Saly’’ et lui balance des injures. Blessée par cette attaque verbale, Anna Diouf réagit. Ousseynou Ba lui répond par des gifles et des coups. À terre, la victime souffre de blessures au visage, au nez et aux bras. Elle sera conduite d’urgence au centre de santé de Ouakam et se verra prescrire une incapacité temporaire de travail de 15 jours.
Le calvaire ne s’arrête pas là . De retour à son logement, Anna découvre que la serrure de sa porte a été changée. Ses effets personnels, dont des bijoux en or et des perruques d’une valeur de plus de 2,7 millions F CFA, ont disparu. Elle saisit alors un huissier de justice, pour constater les faits.
Ousseynou Ba, de son côté, n’a pas tardé à contre-attaquer. À la barre, il a nié toute intention de nuire, accusant au contraire Anna Diouf et le courtier Saliou Yade d’avoir tenté de le séquestrer dans son propre appartement. Il affirme que ses lunettes de vue, d’une valeur de 400 000 F CFA, ont été piétinées lors de l’altercation. Il promet même de porter plainte.
Mais les arguments n’ont pas convaincu le parquet qui a retenu quatre infractions : coups et blessures volontaires, vol, menaces de mort, violences et voies de fait. Cependant, il a requis la relaxe pour le vol et les menaces de mort, et demandé trois mois ferme pour les autres faits.
Maitres Iba Mar Diop et Famara Faty, les conseils d’Anna Diouf, avaient réclamé six millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts. Les avocats de la défense, Maitres Aboubakry Barro, Abou Daff et Kanouté ont plaidé la disproportion entre les faits et la demande.
Le tribunal a suivi partiellement les réquisitions du parquet. Il a ordonné la relaxe pour le vol et les menaces de mort, mais a condamné le prévenu à deux mois ferme pour coups et blessures volontaires et violences et voies de fait.