La police Sénégalaise tente de se réformer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un séminaire s’est tenu les 28 et 29 mai dernier à Saly Portudal. Trente-six participants étaient réunis autour du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo.
Seulement, la Directrice générale de la police, Anna Sémou Faye, n’a pas estimé devoir inviter certains cadres de la police comme les patrons du Comité interministériel de lutte contre la drogue (Cild), celui de la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) ainsi que son collègue de la Direction de l’inspection des services de sécurité de la police.
Sur la photo de famille, note l’Obs, aux côtés du premier policier sénégalais, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo et de l’Inspecteur général de police, Anna Sémou Faye, Directrice générale de la Police nationale, on peut distinguer la trentaine de hauts gradés répartis entre commissaires divisionnaires de classe exceptionnelle, commissaires divisionnaires, commissaires principaux, commissaires, commandants, capitaines, sous-lieutenants, adjudants et deux retraités de la police, invités à partager leur expertise et leur expérience avec leurs cadets.
«On a même pensé à des retraités, en laissant en rade des hauts gradés actifs», ironise un policier qui ne décolère pas. Or, lors de ces deux jours de réflexion, il a été question de valider «le plan de développement stratégique de la Police nationale à l’horizon 2018 pour sa soumission à l’Autorité». Un plan de développement stratégique qui est une sorte de «Plan Sénégal Émergent» version Police. Ce qui pousse nombre de policiers à penser qu’Anna Sémou Faye fait une gestion clanique de la police, poussant même certains patrons de services stratégiques de la police à se braquer contre elle.
La réforme envisagée de la police sénégalaise part d’un constat assez alarmant. Ses initiateurs la justifient par un contexte national marqué par «le banditisme armé, le gangstérisme de quartier, les braquages et coupures de route, les agressions violentes et mortelles, le vol de bétail, la prolifération des armes légères, les viols sur mineures ou adultes, les violences sociales de toutes sortes», entre autres éléments.
Seulement, la Directrice générale de la police, Anna Sémou Faye, n’a pas estimé devoir inviter certains cadres de la police comme les patrons du Comité interministériel de lutte contre la drogue (Cild), celui de la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) ainsi que son collègue de la Direction de l’inspection des services de sécurité de la police.
Sur la photo de famille, note l’Obs, aux côtés du premier policier sénégalais, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo et de l’Inspecteur général de police, Anna Sémou Faye, Directrice générale de la Police nationale, on peut distinguer la trentaine de hauts gradés répartis entre commissaires divisionnaires de classe exceptionnelle, commissaires divisionnaires, commissaires principaux, commissaires, commandants, capitaines, sous-lieutenants, adjudants et deux retraités de la police, invités à partager leur expertise et leur expérience avec leurs cadets.
«On a même pensé à des retraités, en laissant en rade des hauts gradés actifs», ironise un policier qui ne décolère pas. Or, lors de ces deux jours de réflexion, il a été question de valider «le plan de développement stratégique de la Police nationale à l’horizon 2018 pour sa soumission à l’Autorité». Un plan de développement stratégique qui est une sorte de «Plan Sénégal Émergent» version Police. Ce qui pousse nombre de policiers à penser qu’Anna Sémou Faye fait une gestion clanique de la police, poussant même certains patrons de services stratégiques de la police à se braquer contre elle.
La réforme envisagée de la police sénégalaise part d’un constat assez alarmant. Ses initiateurs la justifient par un contexte national marqué par «le banditisme armé, le gangstérisme de quartier, les braquages et coupures de route, les agressions violentes et mortelles, le vol de bétail, la prolifération des armes légères, les viols sur mineures ou adultes, les violences sociales de toutes sortes», entre autres éléments.
