Idem pour les combinaisons de plongée : en quoi est-elle, esthétiquement parlant, différente d’un burkini ? Est-ce qu’une combinaison est aussi un burkini ? Évidemment non ! C’est pourquoi, selon Dina, c’est surtout le mot burkini qui gêne plutôt que la tenue elle-même. “Alors un conseil à tous ceux qui fabriquent des burkini, ne les appelez pas burkini, appelez-les combinaison tout en un de vélo-natation-gymnaste-plongée !”
En réponse aux accusations faites selon lesquelles, le burkini n’est pas hygiénique ou n’est pas respectueux des bonnes moeurs, Dina se demande “en quoi le burkini, qui n’est qu’un autre maillot de bain, n’est pas hygiénique ? Et en quoi vouloir couvrir mes seins et mon cul ne respecte pas les bonne moeurs?”
Pour Dina, cette interdiction n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle tentative de vouloir dicter aux femmes la manière dont il convient de s’habiller. “Qu’est-ce qui vous rend différent des extrémistes que vous essayez tant de combattre qui forcent les musulmanes à porter le voile ou le burkini ou la burqa ? La seule chose que vous différencie, c’est que vous obligez les femmes à porter autre chose.”
Enfin, Dina veut mettre quelque chose au claire une bonne fois pour toute : non le port du burkini ne signifie pas que la femme qui le porte est membre de l’État islamique ou radicalisée. “Croyez-le ou non, les gens de l’État islamique ne seraient même pas contents que leurs femmes portent un burkini sur la plage parce qu’ils penseraient que ce n’est toujours pas approprié.”
Voici le coup de gueule entier de Dina en anglais :
Selon Dina, le burkini ne fait pas seulement que stigmatiser les musulmans sur la plage, mais il alimente le malaise des jeunes et des musulmans en Europe. Le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative de France, devrait décider aujourd’hui si le maire Lionel Luca a respecté la loi en interdisant le burkini sur la plage.
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