En plein procès sur les attentats de janvier 2015, la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, a annoncé, lundi, avoir dû quitter son domicile dans l'urgence. L'équipe de l'hebdomadaire, qui a réédité des caricatures du prophète Mahomet à l'occasion de l'action judiciaire, est la cible de menaces régulières.
"J'ai eu dix minutes pour faire mes affaires et quitter mon domicile. Dix minutes pour abandonner une partie de son existence, c'est un peu court, et c'est très violent. Je ne reviendrai pas chez moi", a confié la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo au Point.
Marika Bret a été exfiltrée de son domicile en raison de menaces jugées sérieuses, a-t-elle expliqué, lundi 21 septembre, dans une interview. Ces "menaces précises et circonstanciées" ont été reçues le 14 septembre par les officiers de sécurité qui la protègent depuis bientôt 5 ans.
Une exfiltration qui "traduit le niveau de tension inédit auquel nous sommes confrontés", note la directrice des ressources humaines du journal français, en soulignant "un niveau de haine hallucinant autour de Charlie Hebdo".
"Depuis le début du procès et avec la republication des caricatures, nous avons reçu toutes sortes d'horreurs, notamment des menaces de la part d'Al-Qaïda et des appels à finir le travail des frères Kouachi", témoigne Marika Bret.
Menaces d'Al-Qaïda
L'organisation terroriste Al-Qaïda a menacé d'attaquer de nouveau Charlie Hebdo, qui a réédité des caricatures du prophète de l'islam Mahomet à l'occasion du procès, affirmant que le raid meurtrier de janvier 2015 contre le journal "n'était pas un incident ponctuel".
Le procès sur les attentats de janvier 2015, qui se poursuit avec un dispositif de sécurité très élevé, a vu défiler à la barre, depuis le 2 septembre, plusieurs membres de la rédaction de Charlie Hebdo, gravement blessés par les terroristes dans l'attaque armée du 7 janvier 2015. Douze personnes ont été tuées au cours de cet attentat perpétré par Chérif et Saïd Kouachi.
Après la tuerie de Charlie Hebdo et l'assassinat de Montrouge, la cour d'assises spéciale de Paris replonge, depuis lundi, dans l'horreur de la prise d'otages de l'Hyper Cacher le 9 janvier 2015, au cours de laquelle quatre hommes, tous juifs, ont été tués.
Quatorze personnes sont jugées pour leur soutien logistique présumé aux auteurs de ces attentats.
"J'ai eu dix minutes pour faire mes affaires et quitter mon domicile. Dix minutes pour abandonner une partie de son existence, c'est un peu court, et c'est très violent. Je ne reviendrai pas chez moi", a confié la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo au Point.
Marika Bret a été exfiltrée de son domicile en raison de menaces jugées sérieuses, a-t-elle expliqué, lundi 21 septembre, dans une interview. Ces "menaces précises et circonstanciées" ont été reçues le 14 septembre par les officiers de sécurité qui la protègent depuis bientôt 5 ans.
Une exfiltration qui "traduit le niveau de tension inédit auquel nous sommes confrontés", note la directrice des ressources humaines du journal français, en soulignant "un niveau de haine hallucinant autour de Charlie Hebdo".
"Depuis le début du procès et avec la republication des caricatures, nous avons reçu toutes sortes d'horreurs, notamment des menaces de la part d'Al-Qaïda et des appels à finir le travail des frères Kouachi", témoigne Marika Bret.
Menaces d'Al-Qaïda
L'organisation terroriste Al-Qaïda a menacé d'attaquer de nouveau Charlie Hebdo, qui a réédité des caricatures du prophète de l'islam Mahomet à l'occasion du procès, affirmant que le raid meurtrier de janvier 2015 contre le journal "n'était pas un incident ponctuel".
Le procès sur les attentats de janvier 2015, qui se poursuit avec un dispositif de sécurité très élevé, a vu défiler à la barre, depuis le 2 septembre, plusieurs membres de la rédaction de Charlie Hebdo, gravement blessés par les terroristes dans l'attaque armée du 7 janvier 2015. Douze personnes ont été tuées au cours de cet attentat perpétré par Chérif et Saïd Kouachi.
Après la tuerie de Charlie Hebdo et l'assassinat de Montrouge, la cour d'assises spéciale de Paris replonge, depuis lundi, dans l'horreur de la prise d'otages de l'Hyper Cacher le 9 janvier 2015, au cours de laquelle quatre hommes, tous juifs, ont été tués.
Quatorze personnes sont jugées pour leur soutien logistique présumé aux auteurs de ces attentats.