Le fils à papa L.N. est libre comme l’air, car il a bénéficié d’une immunité familiale. Mais, ses trois acolytes ont été mis devant leurs responsabilités. Placés sous mandat de dépôt le 16 août 2022, le mécanicien Abdou Aziz B., l’élève en classe de Terminale Mamadou Bocar N. et le bijoutier Hamidou H. ont été présentés hier, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar pour usage de chèques volés, usurpation d’identité, faux, escroquerie, recel, entre autres. Des débats d’audience, il résulte que c’est le mineur L. N. qui a volé six chèques à son père et des bijoux en or d’une valeur de 35 millions francs à sa mère courant juin 2021.
Son forfait accompli, l’adolescent a remis les chèques à son ami Mamadou Bocar N. qui a sollicité l’aide d’Abdou Aziz B., lequel a puisé 4 millions 975 mille francs dans le compte de la victime, domicilié à la banque Atlantique. Mais, lors de la dernière opération, Abdou Aziz B. s’est présenté à l’agence, sise sur la Vdn avec la pièce d’identité d’un certain Diomaye Faye. Lorsque la caissière a tenté de joindre le plaignant, c’est le portable de Mamadou Bocar N. qui a sonné. Sachant que les carottes sont cuites, les mis en cause ont pris la poudre d’escampette. C’est dans ces circonstances qu’ils ont été coincés par les éléments de la sûreté urbaine qui étaient déjà à leurs trousses.
D'après Rewmi, sous le feu roulant des questions, Mamadou Bocar, 21 ans, a renseigné avoir reçu quatre chèques dans la nuit du 13 au 14 août 2021. Et le voleur lui avait auparavant parlé de son acte répréhensible, mais il l’en avait dissuadé. Pour ce qui est des différents retraits frauduleux, Mamadou a désigné Abdou Aziz, tout en reconnaissant avoir reçu une commission de 50.000 francs sur les 4 millions 975 mille francs. Des propos corroborés par Abdou Aziz qui a indiqué avoir imité la signature du plaignant grâce à la photo que son fils avait envoyé à Mamadou Bocar via WhatsApp.
A propos de la carte d’identité de Diomaye Faye, le jeune homme de 23 ans a allégué l’avoir ramassée à la plage. S’agissant des bijoux, il a admis avoir accompagné L. N. chez Hamidou H qui a acheté une partie du butin à 1,7 million francs. Établi au marché Tilène, ce dernier a lui aussi plaidé coupable devant les enquêteurs.
Toutefois, les prévenus n’ont pas eu le courage d’andosser leurs aveux à la barre. Domicilié à Castors, Abdou Aziz a martelé avoir conduit les flics à la bijouterie de Hamidou H. suite à des actes de tortures. « Je n’ai reçu ni argent ni bijoux. Et je n’ai jamais mis les pieds à la banque Atlantique », a-t-il lancé. Dos au mur, le malfaiteur a dit à la parquetière que le mineur a cédé les bijoux à un autre receleur. « J’ignorais la provenance des bijoux. L. N. a l’habitude de détenir de grosses sommes d’argent. On fréquente la même école de football de même que Mamadou Bocar. Je ne sais pas pourquoi il a attendu maintenant pour me faire arrêter. Alors qu’il continuait à venir chez moi », s’est offusqué Abdou Aziz. Né en 1981, Hamidou a affirmé avoir vu celui-ci pour la première fois le jour de son interpellation.
L. N et ses parents n’ont pas fait le déplacement à l’audience
Faisant ses réquisitions, la déléguée du procureur a requis deux ans ferme contre Abdou Aziz et deux ans, dont un an ferme à l’encontre de ses coaccusés. Les conseils de la défense qui ont remis en cause les mentions du procès-verbal, ont plaidé la relaxe. Dans son délibéré, le juge a infligé une peine de deux ans, dont six mois ferme à Abdou Aziz et trois ferme à ses deux co-prévenus.
Son forfait accompli, l’adolescent a remis les chèques à son ami Mamadou Bocar N. qui a sollicité l’aide d’Abdou Aziz B., lequel a puisé 4 millions 975 mille francs dans le compte de la victime, domicilié à la banque Atlantique. Mais, lors de la dernière opération, Abdou Aziz B. s’est présenté à l’agence, sise sur la Vdn avec la pièce d’identité d’un certain Diomaye Faye. Lorsque la caissière a tenté de joindre le plaignant, c’est le portable de Mamadou Bocar N. qui a sonné. Sachant que les carottes sont cuites, les mis en cause ont pris la poudre d’escampette. C’est dans ces circonstances qu’ils ont été coincés par les éléments de la sûreté urbaine qui étaient déjà à leurs trousses.
D'après Rewmi, sous le feu roulant des questions, Mamadou Bocar, 21 ans, a renseigné avoir reçu quatre chèques dans la nuit du 13 au 14 août 2021. Et le voleur lui avait auparavant parlé de son acte répréhensible, mais il l’en avait dissuadé. Pour ce qui est des différents retraits frauduleux, Mamadou a désigné Abdou Aziz, tout en reconnaissant avoir reçu une commission de 50.000 francs sur les 4 millions 975 mille francs. Des propos corroborés par Abdou Aziz qui a indiqué avoir imité la signature du plaignant grâce à la photo que son fils avait envoyé à Mamadou Bocar via WhatsApp.
A propos de la carte d’identité de Diomaye Faye, le jeune homme de 23 ans a allégué l’avoir ramassée à la plage. S’agissant des bijoux, il a admis avoir accompagné L. N. chez Hamidou H qui a acheté une partie du butin à 1,7 million francs. Établi au marché Tilène, ce dernier a lui aussi plaidé coupable devant les enquêteurs.
Toutefois, les prévenus n’ont pas eu le courage d’andosser leurs aveux à la barre. Domicilié à Castors, Abdou Aziz a martelé avoir conduit les flics à la bijouterie de Hamidou H. suite à des actes de tortures. « Je n’ai reçu ni argent ni bijoux. Et je n’ai jamais mis les pieds à la banque Atlantique », a-t-il lancé. Dos au mur, le malfaiteur a dit à la parquetière que le mineur a cédé les bijoux à un autre receleur. « J’ignorais la provenance des bijoux. L. N. a l’habitude de détenir de grosses sommes d’argent. On fréquente la même école de football de même que Mamadou Bocar. Je ne sais pas pourquoi il a attendu maintenant pour me faire arrêter. Alors qu’il continuait à venir chez moi », s’est offusqué Abdou Aziz. Né en 1981, Hamidou a affirmé avoir vu celui-ci pour la première fois le jour de son interpellation.
L. N et ses parents n’ont pas fait le déplacement à l’audience
Faisant ses réquisitions, la déléguée du procureur a requis deux ans ferme contre Abdou Aziz et deux ans, dont un an ferme à l’encontre de ses coaccusés. Les conseils de la défense qui ont remis en cause les mentions du procès-verbal, ont plaidé la relaxe. Dans son délibéré, le juge a infligé une peine de deux ans, dont six mois ferme à Abdou Aziz et trois ferme à ses deux co-prévenus.