G. D. Camara, 62 ans, devra se montrer convaincant pour espérer sortir indemne des accusations de viol portées contre lui par sa propre fille, T. Camara, âgée de 14 ans. Après avoir subi les abus sexuels présumés de son père, pour la troisième fois d’après son décompte, cette collégienne décide de quitter la domicile familial. Elle emprunte son téléphone à M. Diallo, un voisin, et alerte son petit ami, J. F. Coly : «Je vais quitter la maison vers 23 heures.»
Ce dernier, vigile de son état, l’héberge. le lendemain, il est contacté par M. Diallo, qui avait réussi à retrouver son numéro. La fille est placée au centre d’accueil AEMO après qu’elle a révélé avoir été violée par son père.
Entre-temps, G. D. Camara a signalé à la police la disparition de sa fille. Affirmant que cette dernière avait fugué. Le commissariat de Point E entre dans la danse et convoque M. Diallo qui, en compagnie de la fille et de son copain, avait informé la police de Grand-Dakar.
Les policiers de Point E se rendent au centre AEMO. Sur place, ils interrogent F. Dème, une éducatrice spécialisée, ainsi que la fille. T. Camara qui réitère ses accusations. «Mon père a commencé à abuser de moi il y a environ neuf mois, rembobine-t-elle. C’est la troisième fois que je suis victime d’abus sexuels de sa part.»
Elle détaille : «Mardi 25 avril 2023, alors que je revenais de l’école aux environs de 18 heures, mon père m’a interpelée en me reprochant d’être rentrée tard. Je lui ai alors expliqué qu’il y avait une prestation de gymnastique à l’école. Notre professeur de sports nous avait demandé de rester suivre la séance, à la fin des cours. Sans m’écouter, mon père a alors commencé à me frapper dans ma chambre. Puis, il est monté sur moi. Je l’ai suppléé de me laisser tranquille, en essayant de me débattre. Mais comme il est plus fort que moi, je n’ai pas pu échapper à son emprise. Ainsi, il m’a forcée à coucher avec lui».
T. Camara ajoute : «Idem pour les deux dernières fois, en me menaçant, afin de ne pas crier et de ne jamais rien raconter à personne. Lorsqu’il a terminé son forfait, il s’est levé tranquillement et il est monté dans sa chambre. Je me suis rendue dans la chambre d’un de nos locataires nommé Diallo, pour lui emprunter son téléphone. J’ai contacté mon petit-ami, J. F. Coly. Je lui au tout expliqué, du début à la fin. Car je ne pouvais plus garder cette douleur. Je suis victime de mon père qui, à l’insu des autres membres de la famille, ne cesse d’abuser sexuellement de moi. Je suis sortie discrètement de la maison avec mes bagages. Ma demi-sœur A. Camara et son mari étaient partis chez sa mère à Niague (Rufisque)».
À la fin de son récit, souligne "L’Observateur", la plaignante assure qu’elle ne souhaite pas que son père soit envoyé en prison, qu’elle veut juste qu’il arrête de la violer.
G. D. Camara a contesté les accusations. «Elle a fugué de la maison parce que je l’ai menacée de la renvoyer chez sa mère, déclare-t-il. Je ne l’ai pas frappée. La nuit du 25 au 26 avril 2023, je l’ai réprimandée parce qu’elle est revenue tardivement à la maison. Je n’ai jamais entretenu de rapports sexuels avec elle. D’ailleurs, je ne peux pas utiliser mes bras. Je suis infirme de mon bras gauche depuis ma naissance et j’ai une fracture à mon bras droit. Même pour porter mes habits, j’ai besoin d’aide. Donc, comment pourrais-je brutaliser ma fille et la violer ?»
Le mis en cause se dit même prêt à se soumettre, à ses frais, à un test ADN.
Pour en avoir le cœur net, les enquêteurs ont sollicité le centre de santé Gaspard Camara pour examiner la victime présumée. Effectué le 27 avril, l’examen gynécologique révèle : «Assez bon état général, caractères secondaires normaux, la date des dernières règles remonte au 23 avril. Suspicion de viol chez jeune fille de 14 ans, chez qui l’examen clinique retrouve des lésions hyménales anciennes».
G. D. Camara n’a pas été placé en garde-à -vue durant l’enquête préliminaire. Hier, il a été envoyé chez le procureur, mais il a fait l’objet d’un retour de parquet.
Ce dernier, vigile de son état, l’héberge. le lendemain, il est contacté par M. Diallo, qui avait réussi à retrouver son numéro. La fille est placée au centre d’accueil AEMO après qu’elle a révélé avoir été violée par son père.
Entre-temps, G. D. Camara a signalé à la police la disparition de sa fille. Affirmant que cette dernière avait fugué. Le commissariat de Point E entre dans la danse et convoque M. Diallo qui, en compagnie de la fille et de son copain, avait informé la police de Grand-Dakar.
Les policiers de Point E se rendent au centre AEMO. Sur place, ils interrogent F. Dème, une éducatrice spécialisée, ainsi que la fille. T. Camara qui réitère ses accusations. «Mon père a commencé à abuser de moi il y a environ neuf mois, rembobine-t-elle. C’est la troisième fois que je suis victime d’abus sexuels de sa part.»
Elle détaille : «Mardi 25 avril 2023, alors que je revenais de l’école aux environs de 18 heures, mon père m’a interpelée en me reprochant d’être rentrée tard. Je lui ai alors expliqué qu’il y avait une prestation de gymnastique à l’école. Notre professeur de sports nous avait demandé de rester suivre la séance, à la fin des cours. Sans m’écouter, mon père a alors commencé à me frapper dans ma chambre. Puis, il est monté sur moi. Je l’ai suppléé de me laisser tranquille, en essayant de me débattre. Mais comme il est plus fort que moi, je n’ai pas pu échapper à son emprise. Ainsi, il m’a forcée à coucher avec lui».
T. Camara ajoute : «Idem pour les deux dernières fois, en me menaçant, afin de ne pas crier et de ne jamais rien raconter à personne. Lorsqu’il a terminé son forfait, il s’est levé tranquillement et il est monté dans sa chambre. Je me suis rendue dans la chambre d’un de nos locataires nommé Diallo, pour lui emprunter son téléphone. J’ai contacté mon petit-ami, J. F. Coly. Je lui au tout expliqué, du début à la fin. Car je ne pouvais plus garder cette douleur. Je suis victime de mon père qui, à l’insu des autres membres de la famille, ne cesse d’abuser sexuellement de moi. Je suis sortie discrètement de la maison avec mes bagages. Ma demi-sœur A. Camara et son mari étaient partis chez sa mère à Niague (Rufisque)».
À la fin de son récit, souligne "L’Observateur", la plaignante assure qu’elle ne souhaite pas que son père soit envoyé en prison, qu’elle veut juste qu’il arrête de la violer.
G. D. Camara a contesté les accusations. «Elle a fugué de la maison parce que je l’ai menacée de la renvoyer chez sa mère, déclare-t-il. Je ne l’ai pas frappée. La nuit du 25 au 26 avril 2023, je l’ai réprimandée parce qu’elle est revenue tardivement à la maison. Je n’ai jamais entretenu de rapports sexuels avec elle. D’ailleurs, je ne peux pas utiliser mes bras. Je suis infirme de mon bras gauche depuis ma naissance et j’ai une fracture à mon bras droit. Même pour porter mes habits, j’ai besoin d’aide. Donc, comment pourrais-je brutaliser ma fille et la violer ?»
Le mis en cause se dit même prêt à se soumettre, à ses frais, à un test ADN.
Pour en avoir le cœur net, les enquêteurs ont sollicité le centre de santé Gaspard Camara pour examiner la victime présumée. Effectué le 27 avril, l’examen gynécologique révèle : «Assez bon état général, caractères secondaires normaux, la date des dernières règles remonte au 23 avril. Suspicion de viol chez jeune fille de 14 ans, chez qui l’examen clinique retrouve des lésions hyménales anciennes».
G. D. Camara n’a pas été placé en garde-à -vue durant l’enquête préliminaire. Hier, il a été envoyé chez le procureur, mais il a fait l’objet d’un retour de parquet.