En cette période de campagne électorale, les albinos ne savent plus où donner de la tête. Et ceux de Ziguinchor ont tenu à sonner l’alerte ce week-end. Selon le président de l’Association régionale des Albinos de Ziguinchor, ils sont dans le viseur de certains politiques qui ont besoin, dit-il, de leurs organes ou leurs cheveux pour des sacrifices. Ainsi, ces albinos invitent l’Etat à garantir leur sécurité et les politiques à les laisser tranquilles.
Difficile donc d’être un albinos, en cette période de pré-campagne électorale. L’Association régionale des albinos du Ziguinchor a saisi hier, l’occasion d’une journée de consultation médicale gratuite initiée par l’Association ‘’Petites Gouttes’’, pour étaler les inquiétudes de ses membres à l’approche des élections législatives du 30 juillet 2017. Le président de l’Association, Yaya Konté, a sollicité plus de sécurité car, dit-il, beaucoup de morts sont comptés, des victimes d’agression, d’enlèvement et parfois, des corps déchiquetés, voire des corps exhumés.
Leur président est monté au créneau ce week-end pour déplorer cet acharnement des hommes politiques qui, à l’en croire, ont besoin de leurs organes ou de leur cheveux pour des sacrifices. ‘’En 2012, lors des échéances législatives, nous avons perdu trois (3) de nos camarades dans la région de Ziguinchor, sûrement sacrifiés par des politiciens’’ a tenu à préciser Yaya Konté, qui a, dans la foulée, lancé un appel pressant à l’endroit des autorités administratives pour assurer leur sécurité.
Amady Khalilou Diémé
Difficile donc d’être un albinos, en cette période de pré-campagne électorale. L’Association régionale des albinos du Ziguinchor a saisi hier, l’occasion d’une journée de consultation médicale gratuite initiée par l’Association ‘’Petites Gouttes’’, pour étaler les inquiétudes de ses membres à l’approche des élections législatives du 30 juillet 2017. Le président de l’Association, Yaya Konté, a sollicité plus de sécurité car, dit-il, beaucoup de morts sont comptés, des victimes d’agression, d’enlèvement et parfois, des corps déchiquetés, voire des corps exhumés.
Leur président est monté au créneau ce week-end pour déplorer cet acharnement des hommes politiques qui, à l’en croire, ont besoin de leurs organes ou de leur cheveux pour des sacrifices. ‘’En 2012, lors des échéances législatives, nous avons perdu trois (3) de nos camarades dans la région de Ziguinchor, sûrement sacrifiés par des politiciens’’ a tenu à préciser Yaya Konté, qui a, dans la foulée, lancé un appel pressant à l’endroit des autorités administratives pour assurer leur sécurité.
Amady Khalilou Diémé