Avec la complicité d’un agent du cadastre, Ibrahima Ndiaye avait cédé trois terrains non identifiés au responsable politique de Bby, Pape Diallo alias Zator Mbaye.
Ce dernier l’a traduit hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour escroquerie, usurpation de fonction, faux et usage de faux dans des documents administratifs.
Dans sa plainte, le ministre-conseiller du président de la République qui a brillé par son absence, a expliqué que le mis en cause lui avait dit être un élément du Gign en service à la Présidence. D’ailleurs, il lui avait même montré une carte professionnelle de la gendarmerie.
Sur ces entrefaites, il lui avait proposé des terrains aux Maristes. Intéressé, il lui verse 36 millions FCfa pour en acquérir trois.
Mais, il a reçu de faux documents. « Quand nous sommes partis ensemble aux impôts et domaines de la Foire pour régulariser les papiers, il a échangé avec un gendarme, avant de me conduire au bureau de Bourguiba. Là -bas aussi, il a fait la même chose. Comme j’avais commencé à douter de sa bonne foi, je lui ai réclamé mon argent. Depuis, je n’ai plus eu de ses nouvelles », a informé Zator Mbaye.
Une version que le prévenu a balayée d’un revers de main. Né en 1990, Ibrahima Ndiaye renseigne avoir été commissionné par un agent du Cadastre du nom de Djiby.
« J’ai connu la partie civile via mon ami, Saliou Fall. Il savait que les trois terrains étaient des poches. C’est pourquoi il a pu les acquérir à 30 millions francs Cfa, en plus des 6 millions francs Cfa pour ma commission. Un terrain coûte minimum 50 millions francs Cfa aux Maristes », fait-il remarquer.
A l’en croire, le candidat malheureux a la mairie de Sacré-Cœur/Mermoz aux élections locales de janvier 2022, s’était engagé à faire les démarches nécessaires pour la régularisation des parcelles.
« Il a confectionné les attestations avec la complicité de l’avocat, Me Barry. Quand il m’a envoyé les documents via whatsApp, j’ai enlevé le nom de Malal Barry pour y mettre Pape Diallo Mbaye. Il ne voulait pas que son nom apparaisse sur les papiers. Comme il est ministre, j’ai exécuté ses instructions à la lettre », a-t-il narré.
Au final, le juge a relaxé le prévenu des chefs d’escroquerie, d’usage de faux et d’usurpation de fonction. Il l’a condamne a deux ans, dont un mois ferme pour faux.
Ce dernier l’a traduit hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour escroquerie, usurpation de fonction, faux et usage de faux dans des documents administratifs.
Dans sa plainte, le ministre-conseiller du président de la République qui a brillé par son absence, a expliqué que le mis en cause lui avait dit être un élément du Gign en service à la Présidence. D’ailleurs, il lui avait même montré une carte professionnelle de la gendarmerie.
Sur ces entrefaites, il lui avait proposé des terrains aux Maristes. Intéressé, il lui verse 36 millions FCfa pour en acquérir trois.
Mais, il a reçu de faux documents. « Quand nous sommes partis ensemble aux impôts et domaines de la Foire pour régulariser les papiers, il a échangé avec un gendarme, avant de me conduire au bureau de Bourguiba. Là -bas aussi, il a fait la même chose. Comme j’avais commencé à douter de sa bonne foi, je lui ai réclamé mon argent. Depuis, je n’ai plus eu de ses nouvelles », a informé Zator Mbaye.
Une version que le prévenu a balayée d’un revers de main. Né en 1990, Ibrahima Ndiaye renseigne avoir été commissionné par un agent du Cadastre du nom de Djiby.
« J’ai connu la partie civile via mon ami, Saliou Fall. Il savait que les trois terrains étaient des poches. C’est pourquoi il a pu les acquérir à 30 millions francs Cfa, en plus des 6 millions francs Cfa pour ma commission. Un terrain coûte minimum 50 millions francs Cfa aux Maristes », fait-il remarquer.
A l’en croire, le candidat malheureux a la mairie de Sacré-Cœur/Mermoz aux élections locales de janvier 2022, s’était engagé à faire les démarches nécessaires pour la régularisation des parcelles.
« Il a confectionné les attestations avec la complicité de l’avocat, Me Barry. Quand il m’a envoyé les documents via whatsApp, j’ai enlevé le nom de Malal Barry pour y mettre Pape Diallo Mbaye. Il ne voulait pas que son nom apparaisse sur les papiers. Comme il est ministre, j’ai exécuté ses instructions à la lettre », a-t-il narré.
Au final, le juge a relaxé le prévenu des chefs d’escroquerie, d’usage de faux et d’usurpation de fonction. Il l’a condamne a deux ans, dont un mois ferme pour faux.