ZZiguinchor abrite depuis hier, un atelier de deux jours sur les concertations zonales pour l’Elaboration de la Politique nationale des zones humides du Sénégal (Pnzh). Il s’agit pour toutes les parties prenantes de disséquer sur la gestion rationnelle des zones humides afin de permettre à notre pays d’en tirer la quintessence d’un certain nombre d’orientations au niveau national, et de définir au niveau de chaque zone un plan d’action quinquennal.
L’élaboration de la politique nationale des zones humides du Sénégal pour une nouvelle gouvernance verte et qui devra servir de cadre pour mieux gérer les écosystèmes nationaux est en marche dans la partie sud du pays. Après une première étape relative aux études thématiques au niveau national, cet atelier zonal consacre la 2ème partie de ce processus.
Il s’agit pour Wetlands International et le ministère de l’Environnement et du Développement durable d’approfondir la caractérisation de ces zones humides de la Casamance, de ressortir les axes d’intervention en termes d’actions prioritaires et au-delà de mettre en place un comité zonal qui va regrouper l’ensemble des parties prenantes. Il s’agit des acteurs institutionnels, de la Société civile, des collectivités locales, des producteurs et du secteur privé. Toute chose qui s’est matérialisée ce lundi par des Concertations zonales qui ont regroupé des acteurs venus des régions de Ziguinchor, de Kolda et de Sédhiou.
Cette rencontre de deux jours, présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Ziguinchor, entre dans le cadre de la convention relative aux zones humides d’importance internationale ou convention de Ramsar entrée en vigueur le 21 décembre 1975 et à laquelle le Sénégal a adhéré en 1971. Cet atelier de partage, d’information de caractérisation et d’approfondissement des connaissances a été organisé, selon le commandant Abdou Salam Kane, dans l’optique d’avoir un plan d’action quinquennal qui va donner les orientations en matière de gestion et de conservation des zones humides. Lesquelles font quotidiennement face à des pressions liées aux activités humaines et échanges climatiques.
Le coordonnateur du processus d’élaboration de la politique nationale de gestion des zones humides au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable, et par ailleurs point focal de la convention Ramsar pour le Sénégal, est d’avis que l’approche est certes holistique mais fondée sur la territorialisation des politiques publiques avec le découpage du Sénégal en six zones éco-géographiques. Et sur la particularité de la région de Ziguinchor, le commandant Abdou Salam Kane, qui faisait face à la presse en marge de cette rencontre, estime que celle-ci a la frange maritime la plus riche du Sénégal en termes de biodiversité de ressources et de conservation. Une situation favorisée, soutient-il, par l’état de crise qui se manifeste dans cette région et qui a permis de sauvegarder beaucoup d’échantillons représentatifs de cet écosystème particulier.
L’utilité des zones humides est d’asseoir, à l’en croire, les bases de développement de toutes les activités productives. «Si les zones humides sont sauvegardées, on peut développer l’agriculture, l’élevage, la pêche, les activités minières mais sur une base de durabilité et de respect de l’environnement», a-t-il martelé. Une manière pour lui de plaider pour la nouvelle gouvernance verte prônée par le chef de l’Etat et qui va dans le sens, a-t-il dit, de promouvoir aussi bien les activités de conservation que celles productives qui créent de l’emploi, de la richesse et des revenus au bénéfice des populations à la base.
Etudes sur les zones humides
Faisant face à la presse à son tour, le coordonnateur de Wetlands International, Pape Momar Wade, est revenu sur les études thématiques commanditées dans le cadre de ce processus ; des études qui portent, selon lui, sur plusieurs aspects dont le premier concerne la caractérisation des zones humides qui servira d’étude de base, a-t-il dit, pour les travaux de cet atelier qui permettra de faire le listing de toutes les zones humides. «Il permettra de voir quelle est la vocation des populations et l’état qu’elles accordent à ces zones-là, et quels sont les problèmes rencontrés. Cela permettra à l’issue de ce processus d’élaborer un plan d’action qui sera la base opérationnelle de cette politique nationale», soutient Pape Momar Wade. Ce dernier estime que d’autres études sont également menées sur le cadre juridique institutionnel, sur les zones humides et la sécurité alimentaire, sur les zones humides, l’urbanisation, l’assainissement, santé, zones humides et biocarburant ; et enfin zones humides changement climatique et économie verte. «Ces études feront l’objet d’une synthèse et nous en tirerons la quintessence d’un certain nombre d’orientations au niveau national, et au niveau de chaque zone un plan d’action quinquennal sera dégagé», informe pape Momar Wade.
Le Quotidien
L’élaboration de la politique nationale des zones humides du Sénégal pour une nouvelle gouvernance verte et qui devra servir de cadre pour mieux gérer les écosystèmes nationaux est en marche dans la partie sud du pays. Après une première étape relative aux études thématiques au niveau national, cet atelier zonal consacre la 2ème partie de ce processus.
Il s’agit pour Wetlands International et le ministère de l’Environnement et du Développement durable d’approfondir la caractérisation de ces zones humides de la Casamance, de ressortir les axes d’intervention en termes d’actions prioritaires et au-delà de mettre en place un comité zonal qui va regrouper l’ensemble des parties prenantes. Il s’agit des acteurs institutionnels, de la Société civile, des collectivités locales, des producteurs et du secteur privé. Toute chose qui s’est matérialisée ce lundi par des Concertations zonales qui ont regroupé des acteurs venus des régions de Ziguinchor, de Kolda et de Sédhiou.
Cette rencontre de deux jours, présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Ziguinchor, entre dans le cadre de la convention relative aux zones humides d’importance internationale ou convention de Ramsar entrée en vigueur le 21 décembre 1975 et à laquelle le Sénégal a adhéré en 1971. Cet atelier de partage, d’information de caractérisation et d’approfondissement des connaissances a été organisé, selon le commandant Abdou Salam Kane, dans l’optique d’avoir un plan d’action quinquennal qui va donner les orientations en matière de gestion et de conservation des zones humides. Lesquelles font quotidiennement face à des pressions liées aux activités humaines et échanges climatiques.
Le coordonnateur du processus d’élaboration de la politique nationale de gestion des zones humides au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable, et par ailleurs point focal de la convention Ramsar pour le Sénégal, est d’avis que l’approche est certes holistique mais fondée sur la territorialisation des politiques publiques avec le découpage du Sénégal en six zones éco-géographiques. Et sur la particularité de la région de Ziguinchor, le commandant Abdou Salam Kane, qui faisait face à la presse en marge de cette rencontre, estime que celle-ci a la frange maritime la plus riche du Sénégal en termes de biodiversité de ressources et de conservation. Une situation favorisée, soutient-il, par l’état de crise qui se manifeste dans cette région et qui a permis de sauvegarder beaucoup d’échantillons représentatifs de cet écosystème particulier.
L’utilité des zones humides est d’asseoir, à l’en croire, les bases de développement de toutes les activités productives. «Si les zones humides sont sauvegardées, on peut développer l’agriculture, l’élevage, la pêche, les activités minières mais sur une base de durabilité et de respect de l’environnement», a-t-il martelé. Une manière pour lui de plaider pour la nouvelle gouvernance verte prônée par le chef de l’Etat et qui va dans le sens, a-t-il dit, de promouvoir aussi bien les activités de conservation que celles productives qui créent de l’emploi, de la richesse et des revenus au bénéfice des populations à la base.
Etudes sur les zones humides
Faisant face à la presse à son tour, le coordonnateur de Wetlands International, Pape Momar Wade, est revenu sur les études thématiques commanditées dans le cadre de ce processus ; des études qui portent, selon lui, sur plusieurs aspects dont le premier concerne la caractérisation des zones humides qui servira d’étude de base, a-t-il dit, pour les travaux de cet atelier qui permettra de faire le listing de toutes les zones humides. «Il permettra de voir quelle est la vocation des populations et l’état qu’elles accordent à ces zones-là, et quels sont les problèmes rencontrés. Cela permettra à l’issue de ce processus d’élaborer un plan d’action qui sera la base opérationnelle de cette politique nationale», soutient Pape Momar Wade. Ce dernier estime que d’autres études sont également menées sur le cadre juridique institutionnel, sur les zones humides et la sécurité alimentaire, sur les zones humides, l’urbanisation, l’assainissement, santé, zones humides et biocarburant ; et enfin zones humides changement climatique et économie verte. «Ces études feront l’objet d’une synthèse et nous en tirerons la quintessence d’un certain nombre d’orientations au niveau national, et au niveau de chaque zone un plan d’action quinquennal sera dégagé», informe pape Momar Wade.
Le Quotidien