O. S., 32 ans, risque la réclusion criminelle à perpétuité, pour avoir violé une fille de 14 ans avant de l’étrangler à mort.
Après son acte odieux, O. S. se rend lui-même au commissariat de Yeumbeul. Sur place, il a confié aux limiers qu’il a découvert le corps sans vie de la victime dans sa chambre. Mais, il ne sait pas comment il s’est retrouvé dans la pièce.
Mais l’autopsie a révélé qu’elle est morte par strangulation, rapportent "Rewmi" et "L’Observateur". Acculé par les enquêteurs, Ousmane laisse entendre qu’en réalité Fatou était sa copine. D’ailleurs, ils ont entretenu à deux reprises des rapports sexuels. Quelques jours plus tôt, il lui avait acheté un téléphone.
Mais, le jour des faits, la fille est venue chez lui sans le portable. Quand il lui a demandé où est ce qu’elle l’avait laissé, la défunte lui a dit qu’elle l’a vendu à 9.000 francs Cfa. S’en est suivie une altercation et il ne sait pas ce qui l’a poussé à étrangler à mort son amante.
Elle est morte avant même que je ne jouisse
Devant le magistrat-instructeur, Ousmane a changé encore de version, pour dire que juste après la prière du vendredi, il avait aperçu la petite qui tenait un exemplaire du Coran. Il s’est approché d’elle et a demandé à lui parler. Il l’a ensuite entraînée dans sa chambre. Sur place, il a voulu la forcer à des rapports sexuels, mais la fille a refusé.
C’est dans ces circonstances qu’il l’a empoignée, puis violée. « Elle est morte avant même que je ne jouisse », a-t-il lâché. Sur la base de ces terribles aveux, Ousmane B. a été renvoyé hier, devant la Chambre criminelle de Dakar, après huit années de détention préventive. Mais, il a écarté la thèse de l’agression sexuelle, soutenant que la fille était consentante.
Seulement, elle a voulu sortir de la chambre juste après leur partie de plaisir. De peur qu’elle rencontre les fidèles qui revenaient de la mosquée, il l’a sommée de rester, mais elle a dit niet. Elle forçait la porte et c’est ce qui l’a poussé à l’étrangler.
Jugé hier, le maître des poursuites a accédé à cette requête. Il a requis la réclusion criminelle à perpétuité pour séquestration, viol, pédophilie et détournement de mineure. Le jugement sera connu le 2 août prochain.
Senenews
Après son acte odieux, O. S. se rend lui-même au commissariat de Yeumbeul. Sur place, il a confié aux limiers qu’il a découvert le corps sans vie de la victime dans sa chambre. Mais, il ne sait pas comment il s’est retrouvé dans la pièce.
Mais l’autopsie a révélé qu’elle est morte par strangulation, rapportent "Rewmi" et "L’Observateur". Acculé par les enquêteurs, Ousmane laisse entendre qu’en réalité Fatou était sa copine. D’ailleurs, ils ont entretenu à deux reprises des rapports sexuels. Quelques jours plus tôt, il lui avait acheté un téléphone.
Mais, le jour des faits, la fille est venue chez lui sans le portable. Quand il lui a demandé où est ce qu’elle l’avait laissé, la défunte lui a dit qu’elle l’a vendu à 9.000 francs Cfa. S’en est suivie une altercation et il ne sait pas ce qui l’a poussé à étrangler à mort son amante.
Elle est morte avant même que je ne jouisse
Devant le magistrat-instructeur, Ousmane a changé encore de version, pour dire que juste après la prière du vendredi, il avait aperçu la petite qui tenait un exemplaire du Coran. Il s’est approché d’elle et a demandé à lui parler. Il l’a ensuite entraînée dans sa chambre. Sur place, il a voulu la forcer à des rapports sexuels, mais la fille a refusé.
C’est dans ces circonstances qu’il l’a empoignée, puis violée. « Elle est morte avant même que je ne jouisse », a-t-il lâché. Sur la base de ces terribles aveux, Ousmane B. a été renvoyé hier, devant la Chambre criminelle de Dakar, après huit années de détention préventive. Mais, il a écarté la thèse de l’agression sexuelle, soutenant que la fille était consentante.
Seulement, elle a voulu sortir de la chambre juste après leur partie de plaisir. De peur qu’elle rencontre les fidèles qui revenaient de la mosquée, il l’a sommée de rester, mais elle a dit niet. Elle forçait la porte et c’est ce qui l’a poussé à l’étrangler.
Jugé hier, le maître des poursuites a accédé à cette requête. Il a requis la réclusion criminelle à perpétuité pour séquestration, viol, pédophilie et détournement de mineure. Le jugement sera connu le 2 août prochain.
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