Après deux (2) ans de détention en prison, c’est ce jeudi, que les sieurs Ndiaw Macodou FALL, Mame Thierno Aby SY et Ibrahima DIOP ont fait face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ces derniers, organisés en bande d’associations de malfaiteurs, avaient porté préjudice à l’entreprise Sitel représentée par son directeur général, Vincent Couchard.
Selon le DG, les faits remontent à la date du 29 juillet 2020 lorsqu’il visita ce jour, le sous-sol de la société, où il s’aperçut qu’un lot de 70 ordinateurs fixes tout neufs avaient disparu.
« Lorsque je me suis dirigé vers le système de surveillance, je n'avais rien trouvé, j’étais étonné, les données avaient toutes disparu », a-t-il dit devant la barre.
Heureusement pour Vincent, il y avait des caméras dans l’établissement qu’il n’a pas tardé à interroger. C’est le responsable du marketing qui s’est débrouillé avec les caméras pour retracer le film du vol. Surpris des images, Vincent s’est aperçu en réalité que c’est Ndiaw Macodou FALL responsable dans son entreprise qui a pris les ordinateurs. Il est aidé dans sa tâche par l’agent de sécurité, Mame Thierno Aby SY.
« En visionnant les caméras, je voyais mes deux employés transporter mes ordinateurs et les remettre à un monsieur qui les a emportés, je ne sais pas où », a raconté le directeur Vincent.
Interrogé, le prévenu Ndiaw Macodou FALL a précisé que le monsieur n’était personne d’autre que Ibrahima DIOP, vendeur de bois et zinc au marché « Parc Lambaye » de Pikine qui, selon lui, a joué le rôle de receleur.
Les trois prévenus ont chacun reconnu devant la juridiction être les véritables auteurs du vol.
« J’ai vendu chacune des machines à 100.000 FCFA à Ibrahima qui a son tour les a revendu à 120.000 FCFA », a raconté le supposé cerveau de la bande. Mais si l’on s’en tient aux propos de Ndiaw Macodou FALL, ses deux acolytes ne savaient pas que les ordinateurs étaient volés. Malgré le préjudice subi, le plaignant, Vincent a considéré que les fauteurs n’étaient pas de mauvaises personnes.
« Moi et mes deux employés avons eu dans le passé quelques mailles, je ne sais pas pourquoi ils ont fait cela, mais ce sont des gens bien », a-t-il soutenu. Mais, pour le procureur, le délit du sieur Ndiaw Macodou FALL devrait être requalifié en abus de confiance.
« M. le juge voyez vous, Ndiaw a profité de son poste de responsable dans l’entreprise pour dérober des ordinateurs, ce qui est un abus de confiance », a expliqué le procureur chargeant ainsi les sieurs Mame Thierno Aby SY et Ibrahima DIOP comme étant bien avisés de la provenance frauduleuse des ordinateurs. Ainsi, il a requis une peine d’emprisonnement de 2 ans pour chacun d’eux dont six (6) mois ferme pour Ndiaw Macodou FALL.
Pour la partie civile, les accusations formulées sont bien fondées et concernant les préjudices causés, la robe noire a demandé la restitution de la somme de 80 millions de FCFA.
La défense, consciente des délits qu’ont commis ses clients, a plaidé pour la clémence du juge étant donné que les prévenus ont déjà été retenus près deux ans en détention. La défense a aussi demandé au juge d'accorder à ses prévenus la liberté provisoire.
Le juge a finalement adhéré à la requête en accordant la liberté provisoire aux prévenus tout en renvoyant l’affaire à la date du 10 Novembre prochain pour délibération.
Selon le DG, les faits remontent à la date du 29 juillet 2020 lorsqu’il visita ce jour, le sous-sol de la société, où il s’aperçut qu’un lot de 70 ordinateurs fixes tout neufs avaient disparu.
« Lorsque je me suis dirigé vers le système de surveillance, je n'avais rien trouvé, j’étais étonné, les données avaient toutes disparu », a-t-il dit devant la barre.
Heureusement pour Vincent, il y avait des caméras dans l’établissement qu’il n’a pas tardé à interroger. C’est le responsable du marketing qui s’est débrouillé avec les caméras pour retracer le film du vol. Surpris des images, Vincent s’est aperçu en réalité que c’est Ndiaw Macodou FALL responsable dans son entreprise qui a pris les ordinateurs. Il est aidé dans sa tâche par l’agent de sécurité, Mame Thierno Aby SY.
« En visionnant les caméras, je voyais mes deux employés transporter mes ordinateurs et les remettre à un monsieur qui les a emportés, je ne sais pas où », a raconté le directeur Vincent.
Interrogé, le prévenu Ndiaw Macodou FALL a précisé que le monsieur n’était personne d’autre que Ibrahima DIOP, vendeur de bois et zinc au marché « Parc Lambaye » de Pikine qui, selon lui, a joué le rôle de receleur.
Les trois prévenus ont chacun reconnu devant la juridiction être les véritables auteurs du vol.
« J’ai vendu chacune des machines à 100.000 FCFA à Ibrahima qui a son tour les a revendu à 120.000 FCFA », a raconté le supposé cerveau de la bande. Mais si l’on s’en tient aux propos de Ndiaw Macodou FALL, ses deux acolytes ne savaient pas que les ordinateurs étaient volés. Malgré le préjudice subi, le plaignant, Vincent a considéré que les fauteurs n’étaient pas de mauvaises personnes.
« Moi et mes deux employés avons eu dans le passé quelques mailles, je ne sais pas pourquoi ils ont fait cela, mais ce sont des gens bien », a-t-il soutenu. Mais, pour le procureur, le délit du sieur Ndiaw Macodou FALL devrait être requalifié en abus de confiance.
« M. le juge voyez vous, Ndiaw a profité de son poste de responsable dans l’entreprise pour dérober des ordinateurs, ce qui est un abus de confiance », a expliqué le procureur chargeant ainsi les sieurs Mame Thierno Aby SY et Ibrahima DIOP comme étant bien avisés de la provenance frauduleuse des ordinateurs. Ainsi, il a requis une peine d’emprisonnement de 2 ans pour chacun d’eux dont six (6) mois ferme pour Ndiaw Macodou FALL.
Pour la partie civile, les accusations formulées sont bien fondées et concernant les préjudices causés, la robe noire a demandé la restitution de la somme de 80 millions de FCFA.
La défense, consciente des délits qu’ont commis ses clients, a plaidé pour la clémence du juge étant donné que les prévenus ont déjà été retenus près deux ans en détention. La défense a aussi demandé au juge d'accorder à ses prévenus la liberté provisoire.
Le juge a finalement adhéré à la requête en accordant la liberté provisoire aux prévenus tout en renvoyant l’affaire à la date du 10 Novembre prochain pour délibération.