Il y a quelques jours au Centreville de Touba, la dame Nogaye Séne est violemment agressée devant son domicile par deux jeunes qui étaient sur une moto. Ces deniers lui ont arraché son smartphone, en lui causant des griffures à l'avant-bras et aux mains. Malheureusement pour les deux jeunes voleurs, leur moto s'est embourbée dans la boue après quelques mètres de course. C'est ainsi que les riverains ont arrêté Ibrahima Gningue au moment où son compère a pris la fuite avec le smartphone. Conduit au commissariat de police de Touba, Ibrahima Gningue a reconnu les faits en faisant des aveux circonstanciés face aux enquêteurs. Mais devant la barre hier, Ibrahima Gningue a fait volte-face en niant les faits. «Si j'ai fait ces aveux face aux policiers, c'est uniquement parce que je n'en pouvais plus des actes de torture dont j'ai été victime durant ma garde-à-vue. Les policiers m'ont torturé, c'est pour cela que j'ai fait ces aveux. Mais en réalité, je n'ai pas commis ce vol dont on m'accuse», a-t-il soutenu.
Confronté aux preuves, Ibrahima Gningue a indiqué que c'est son ami Fallou Sène qui a commis le vol. Au cours de son réquisitoire, le procureur a déclaré que le vol commis en réunion est établi. C’est ainsi qu’il a requis une peine d'emprisonnement de deux ans dont six mois de prison ferme. Avocat de la défense, Me Assane Dioma Ndiaye a indiqué qu'il n'existe aucune preuve d'une coaction prouvant le vol en réunion. C'est pourquoi, il a invité le tribunal à écarter le vol en réunion, faute de certitude de ce délit. À titre principal, Me Assane Dioma Ndiaye a plaidé la relaxe pour son client. Et à titre infiniment subsidiaire, il a sollicité la disqualification en complicité de vol avant de souligner la qualité de délinquant primaire. Le tribunal a reconnu coupable le mis en cause avant de le condamner à de deux ans dont deux mois de prison ferme.
Confronté aux preuves, Ibrahima Gningue a indiqué que c'est son ami Fallou Sène qui a commis le vol. Au cours de son réquisitoire, le procureur a déclaré que le vol commis en réunion est établi. C’est ainsi qu’il a requis une peine d'emprisonnement de deux ans dont six mois de prison ferme. Avocat de la défense, Me Assane Dioma Ndiaye a indiqué qu'il n'existe aucune preuve d'une coaction prouvant le vol en réunion. C'est pourquoi, il a invité le tribunal à écarter le vol en réunion, faute de certitude de ce délit. À titre principal, Me Assane Dioma Ndiaye a plaidé la relaxe pour son client. Et à titre infiniment subsidiaire, il a sollicité la disqualification en complicité de vol avant de souligner la qualité de délinquant primaire. Le tribunal a reconnu coupable le mis en cause avant de le condamner à de deux ans dont deux mois de prison ferme.