Ibrahima Diamanka qui portait les habits du génie protecteur, lors d’un lavage, en compagnie de ses amis, ont eu la malencontreuse idée d’exercer des violences et de donner des coups volontaires à Moussa Baldé. Cela lui a occasionné une incapacité temporaire de travail (ITT) de plusieurs jours.
Les faits se sont déroulés au quartier Saré Kémo, commune de Kolda. Après avoir passé plusieurs jours en prison, ils ont été jugés, hier, et condamnés chacun, à deux mois d’emprisonnement assorti du sursis. Devant la barre du tribunal, le "kankourang" et ses accompagnants ont été tancés par les juges.
Ainsi, pour échapper à la lourde sanction, le "kankourang" s’est excusé, prosterné devant les juges, avant de demander pardon et solliciter la clémence du tribunal.
“Nous regrettons d’avoir commis ces actes qui n’honorent pas le "kankourang". Nous vous prions de bien vouloir nous excuser. Nous n’allons plus reprendre ces actes qui déshonorent nos us et coutumes”.
Fort de cet acte de politesse, le "kankourang" et ses trois accompagnants ont bénéficié d’une peine d’avertissement de deux mois de prison assortie du sursis. A signaler que l’arrestation du "kankourang" et ses accompagnants avait été saluée par les populations, qui en ont marre des violences exercées par le génie protecteur.
“Les juges ont bien fait. Ça permet d’attirer l’attention des autres gosses avec leurs "kankourang", à faire très attention. Certains parmi ces jeunes et le kankourang fument du chanvre indien et boivent de l’alcool. Ce qui fait qu’ils ne se contrôlent plus, une fois dans les rues de la ville”, ont expliqué certains curieux venus assister au procès.
Enquête
Les faits se sont déroulés au quartier Saré Kémo, commune de Kolda. Après avoir passé plusieurs jours en prison, ils ont été jugés, hier, et condamnés chacun, à deux mois d’emprisonnement assorti du sursis. Devant la barre du tribunal, le "kankourang" et ses accompagnants ont été tancés par les juges.
Ainsi, pour échapper à la lourde sanction, le "kankourang" s’est excusé, prosterné devant les juges, avant de demander pardon et solliciter la clémence du tribunal.
“Nous regrettons d’avoir commis ces actes qui n’honorent pas le "kankourang". Nous vous prions de bien vouloir nous excuser. Nous n’allons plus reprendre ces actes qui déshonorent nos us et coutumes”.
Fort de cet acte de politesse, le "kankourang" et ses trois accompagnants ont bénéficié d’une peine d’avertissement de deux mois de prison assortie du sursis. A signaler que l’arrestation du "kankourang" et ses accompagnants avait été saluée par les populations, qui en ont marre des violences exercées par le génie protecteur.
“Les juges ont bien fait. Ça permet d’attirer l’attention des autres gosses avec leurs "kankourang", à faire très attention. Certains parmi ces jeunes et le kankourang fument du chanvre indien et boivent de l’alcool. Ce qui fait qu’ils ne se contrôlent plus, une fois dans les rues de la ville”, ont expliqué certains curieux venus assister au procès.
Enquête