Macky Sall, qui prône la tolérance zéro en matière de violence durant la campagne électorale, devra commencer par balayer devant sa propre porte, à l’Apr. En effet, les leaders du parti présidentiel, dans beaucoup de localités, se mènent une guerre fratricide qui a fait déjà plusieurs victimes.
Les dernières sur la liste ont été enregistrées, hier, dans la commune de Labgar, dans le département de Linguère, où la mouvance présidentielle procédait à l’installation de son comité électoral. Et c’est le premier magistrat de la ville qui a subi les foudres d’un camarade de parti.
Le maire Idrissa Diop a été poignardé par un des membres du Conseil municipal. Le propre frère du maire ainsi qu’un autre militant ont subi les coups de couteau de leur camarade. Avant les violences de Labgar, hier, une autre localité s’était illustrée dans le même mauvais sens. En effet, à Thiargny, des heurts entre partisans du maire et ceux de Me Doudou Kâ avaient fait trois blessés dans le camp de ce dernier.
Un garde du corps du maire de Bambilor sabré, perd 3 doigts
Hier également, les apéristes se sont illustrés dans la confrontation à Bambilor. Les échauffourées entre les proches du ministre Oumar Guèye et ceux du maire de la localité, Ndiagne Diop, ont coûté trois doigts (coupés) à un garde du corps de ce dernier, suite à un coup de coupe-coupe.
Alors qu’ils se déchirent entre eux, les partisans du chef de l’Etat doivent également faire face à l’adversité extérieure, qui a déjà conduit à des affrontements entre Benno Bokk Yakaar et Mankoo Taxawu Senegaal, à Grand-Yoff et Grand-Dakar.
L’indiscipline de parti à Fatick et Kaolack
Dans d’autres localités, il n’y a pas de violences, mais les antagonismes sont réels. C’est le cas à Fatick, où le Directeur du Port, Cheikh Kanté a foulé aux pieds la recommandation de Macky Sall, exigeant une dynamique unitaire. Celui qui se décrit comme le «baye fall» du chef de l’Etat, a mis en place son propre comité électoral. Non loin, à Kaolack, c’est le même cas de figure. Le ministre Mariama Sarr, par ailleurs maire de la ville et le ministre Diène Farba Sarr, avec chacun son groupe de responsables et militants, mènent campagne, chacun de son côté.
Les Echos
Les dernières sur la liste ont été enregistrées, hier, dans la commune de Labgar, dans le département de Linguère, où la mouvance présidentielle procédait à l’installation de son comité électoral. Et c’est le premier magistrat de la ville qui a subi les foudres d’un camarade de parti.
Le maire Idrissa Diop a été poignardé par un des membres du Conseil municipal. Le propre frère du maire ainsi qu’un autre militant ont subi les coups de couteau de leur camarade. Avant les violences de Labgar, hier, une autre localité s’était illustrée dans le même mauvais sens. En effet, à Thiargny, des heurts entre partisans du maire et ceux de Me Doudou Kâ avaient fait trois blessés dans le camp de ce dernier.
Un garde du corps du maire de Bambilor sabré, perd 3 doigts
Hier également, les apéristes se sont illustrés dans la confrontation à Bambilor. Les échauffourées entre les proches du ministre Oumar Guèye et ceux du maire de la localité, Ndiagne Diop, ont coûté trois doigts (coupés) à un garde du corps de ce dernier, suite à un coup de coupe-coupe.
Alors qu’ils se déchirent entre eux, les partisans du chef de l’Etat doivent également faire face à l’adversité extérieure, qui a déjà conduit à des affrontements entre Benno Bokk Yakaar et Mankoo Taxawu Senegaal, à Grand-Yoff et Grand-Dakar.
L’indiscipline de parti à Fatick et Kaolack
Dans d’autres localités, il n’y a pas de violences, mais les antagonismes sont réels. C’est le cas à Fatick, où le Directeur du Port, Cheikh Kanté a foulé aux pieds la recommandation de Macky Sall, exigeant une dynamique unitaire. Celui qui se décrit comme le «baye fall» du chef de l’Etat, a mis en place son propre comité électoral. Non loin, à Kaolack, c’est le même cas de figure. Le ministre Mariama Sarr, par ailleurs maire de la ville et le ministre Diène Farba Sarr, avec chacun son groupe de responsables et militants, mènent campagne, chacun de son côté.
Les Echos