Courant année 2020, Awa Diouf s’est rendue à la police des Hlm pour déposer plainte contre Babacar Diouf. Dans sa plainte, elle soutenait que le 28 septembre 2020, elle a quitté Diamaguene pour aller à Ouakam pour récupérer des objets qu’elle y avait laissé. Ne connaissant pas cette zone, son oncle a demandé à Babacar de lui indiquer le bus à prendre. Mais, celui-ci a décidé de l’accompagner jusqu’à Ouakam avec Marie Louise Diouf. À bord du bus, Babacar qui était aussi avec eux leur a demandé de faire une escale à Ben Tally pour la présenter à sa mère puisqu’ils étaient selon lui des proches parents.
Une fois là -bas, Babacar a conduit Awa dans sa chambre et a demandé à Marie Louise d’aller faire une commission pour lui. Selon Awa, Babacar en a profité pour abuser sexuellement d’elle. «Il a fermé la chambre à clé avant d’enlever mon collant pour ensuite me violer. Ce, après m’avoir aspergé de gaz toxique», avait-elle confié aux enquêteurs. Sa cousine Marie Louise, quant à elle, confie aux flics que Awa est venue la retrouver avec des habits déchirés, en pleurs.
Des faits que l’accusé Babacar Diouf a niés à la prétoire. Jugé devant la barre de la Chambre Criminelle du tribunal de Dakar, il déclare en l’absence de la plaignante : «je ne l’ai pas violé. J’étais parti à Diamaguene pour rendre visite à des proches parents et c’est là que je l’ai connu. Elle m’a révélé que je lui plaisais et qu’elle m’aimait. C’est le lendemain lorsque je rentrais qu’elle est venue avec moi pour connaître mon domicile. Je l’ai trouvée nue dans ma chambre. Pour me provoquer, elle a commencé à me caresser. C’est elle qui s’est donnée à moi gracieusement et on a couché ensemble». Selon lui, la plaignante s’est fâchée parce qu’il a refusé de lui offrir de l’argent un téléphone portable. «Je ne l’ai pas violée. On a eu à entretenir deux rapports sexuels ce jour-là », a-t-il ajouté.
Malgré ses dénégations, le représentant du ministère public relève que le certificat médical conforte les déclarations de la partie civile. «Deux jours après les faits, l’examen médical de la dame a fait état d’une déchirure vulvaire, et une lésion hyménale ancienne. Des traces de luttes ont été également mentionnées dans le certificat médical. Convaincu de la culpabilité de l’accusé, le maître des poursuites a requis 5 ans d’emprisonnement ferme contre lui.
Me Abou Abel Daff de la défense a sollicité l’acquittement au bénéfice du doute. «C’est une jeune fille de 20 ans, mariée et qui travaille quelque part à Dakar comme femme de ménage. C’est une flamme qui est née entre eux, à Diamaguene. Babacar vous dit qu’il a eu des rapports sexuels consentis avec elle», a souligné l’avocat. L’affaire mise en délibéré le jugement sera rendu le 3 mai.
Une fois là -bas, Babacar a conduit Awa dans sa chambre et a demandé à Marie Louise d’aller faire une commission pour lui. Selon Awa, Babacar en a profité pour abuser sexuellement d’elle. «Il a fermé la chambre à clé avant d’enlever mon collant pour ensuite me violer. Ce, après m’avoir aspergé de gaz toxique», avait-elle confié aux enquêteurs. Sa cousine Marie Louise, quant à elle, confie aux flics que Awa est venue la retrouver avec des habits déchirés, en pleurs.
Des faits que l’accusé Babacar Diouf a niés à la prétoire. Jugé devant la barre de la Chambre Criminelle du tribunal de Dakar, il déclare en l’absence de la plaignante : «je ne l’ai pas violé. J’étais parti à Diamaguene pour rendre visite à des proches parents et c’est là que je l’ai connu. Elle m’a révélé que je lui plaisais et qu’elle m’aimait. C’est le lendemain lorsque je rentrais qu’elle est venue avec moi pour connaître mon domicile. Je l’ai trouvée nue dans ma chambre. Pour me provoquer, elle a commencé à me caresser. C’est elle qui s’est donnée à moi gracieusement et on a couché ensemble». Selon lui, la plaignante s’est fâchée parce qu’il a refusé de lui offrir de l’argent un téléphone portable. «Je ne l’ai pas violée. On a eu à entretenir deux rapports sexuels ce jour-là », a-t-il ajouté.
Malgré ses dénégations, le représentant du ministère public relève que le certificat médical conforte les déclarations de la partie civile. «Deux jours après les faits, l’examen médical de la dame a fait état d’une déchirure vulvaire, et une lésion hyménale ancienne. Des traces de luttes ont été également mentionnées dans le certificat médical. Convaincu de la culpabilité de l’accusé, le maître des poursuites a requis 5 ans d’emprisonnement ferme contre lui.
Me Abou Abel Daff de la défense a sollicité l’acquittement au bénéfice du doute. «C’est une jeune fille de 20 ans, mariée et qui travaille quelque part à Dakar comme femme de ménage. C’est une flamme qui est née entre eux, à Diamaguene. Babacar vous dit qu’il a eu des rapports sexuels consentis avec elle», a souligné l’avocat. L’affaire mise en délibéré le jugement sera rendu le 3 mai.