Traduits en justice pour viol collectif, pédophilie et détournement de mineure sur une personne vulnérable, les 5 accusés qui comparaissaient hier devant la Chambre criminelle de Pikine-Guédiawaye, ont contesté les faits qui leur sont reprochés. Interrogé en premier, Mamadou N. nie être l’amant de la victime, B. N., au moment des faits. Mieux, il nie avoir entretenu une relation sexuelle avec elle. Il confirme qu’ils habitent tous dans le même quartier, mais il ignorait que B. N. était mineure. Par contre, il avait reconnu à l’enquête préliminaire qu'elle était sa copine, avec qui elle a eu à coucher à plusieurs reprises. Il avait même confié l'avoir engrossée et que ses amis avaient entretenu des rapports sexuels avec elle.
Son co-accusé Birane N. dira qu’il n’a rien à voir dans cette histoire puisque qu’il n’a pas couché avec la mineure. Par ailleurs, il avait soutenu le contraire devant les enquêteurs. Ousseynou G., quant à lui, prétend qu’il avait nié devant le juge d'instruction avoir eu une conjonction sexuelle avec la victime. Alioune Wade a abondé dans le même sens que ses acolytes, en poursuivant dans la dénégation. Pourtant, il avait reconnu avoir couché avec elle. Seul Seydina F. est resté constant dans ses propos depuis l’enquête. «C'est Mamadou Niang qui m'a cité dans cette affaire», s’est-il offusqué.
Entendue à son tour, La victime B. N. renseigne que l'enfant issu de son viol, est né et qu’elle l'a déclaré en lui donnant son nom de famille. «Je ne connais que Mamadou Niang et non les autres. Il était mon copain depuis 2019. J'ai 18 ans actuellement. Mais à l'époque, j'avais 15 ans. On a eu à coucher à plusieurs reprises. J'ai tout simplement confirmé les déclarations que Mamadou Niang a faites devant le magistrat instructeur. J'ai déclaré qu'ils ont entretenu des rapports sexuels avec moi alors que ce n'était pas avéré. Parfois, j’ai des fuites de mémoire », dit-elle, en changeant sa version faite devant les pandores. Elle avait confirmé avoir entretenu des relations intimes avec tous les accusés, suite à la demande de Mamadou Niang. La partie civile ne réclame rien puisque sa maman s'est désistée.
Prenant la parole pour faire sa réquisition, le substitut du procureur rappelle que tout a commencé au mois de juillet 2020. « La victime qui vivait avec son homonyme, dénonçait des faits d'abus sexuels perpétrés sur elle par le nommé Mamadou Niang. Elle soutenait que ce dernier était son copain depuis 2019, au moment où elle était âgée de 15 ans. Il l'avait, selon elle, appâtée, avant d'avoir des rapports sexuels avec elle. Il avait, d'après lui, invité ses copains à entretenir des rapports sexuels avec elle. L'enquête a permis de mettre la main sur Mamadou Niang. Celui-ci a cité ses compagnons. Ces derniers arrêtés tour à tour, ont reconnu les faits, excepté Seydina F. qui a été constant depuis l'enquête. Birane Niang soutenait que c'étaient des relations consentantes ainsi que les autres. Les faits de viol collectif ne souffrent d'aucune contestation. À l'époque, elle était âgée de 15 ans et ces gaillards se sont jetés sur elle pour assouvir leur libido. Le détournement de mineure aussi est avéré», a observé le parquet.
Pour la répression, il a sollicité la relaxe pour Seydina F et 10 ans de réclusion criminelle sans possibilité de réduction pour ses acolytes. La défense a plaidé l’acquittement. Délibéré au 7 juin prochain.
L'As
Son co-accusé Birane N. dira qu’il n’a rien à voir dans cette histoire puisque qu’il n’a pas couché avec la mineure. Par ailleurs, il avait soutenu le contraire devant les enquêteurs. Ousseynou G., quant à lui, prétend qu’il avait nié devant le juge d'instruction avoir eu une conjonction sexuelle avec la victime. Alioune Wade a abondé dans le même sens que ses acolytes, en poursuivant dans la dénégation. Pourtant, il avait reconnu avoir couché avec elle. Seul Seydina F. est resté constant dans ses propos depuis l’enquête. «C'est Mamadou Niang qui m'a cité dans cette affaire», s’est-il offusqué.
Entendue à son tour, La victime B. N. renseigne que l'enfant issu de son viol, est né et qu’elle l'a déclaré en lui donnant son nom de famille. «Je ne connais que Mamadou Niang et non les autres. Il était mon copain depuis 2019. J'ai 18 ans actuellement. Mais à l'époque, j'avais 15 ans. On a eu à coucher à plusieurs reprises. J'ai tout simplement confirmé les déclarations que Mamadou Niang a faites devant le magistrat instructeur. J'ai déclaré qu'ils ont entretenu des rapports sexuels avec moi alors que ce n'était pas avéré. Parfois, j’ai des fuites de mémoire », dit-elle, en changeant sa version faite devant les pandores. Elle avait confirmé avoir entretenu des relations intimes avec tous les accusés, suite à la demande de Mamadou Niang. La partie civile ne réclame rien puisque sa maman s'est désistée.
Prenant la parole pour faire sa réquisition, le substitut du procureur rappelle que tout a commencé au mois de juillet 2020. « La victime qui vivait avec son homonyme, dénonçait des faits d'abus sexuels perpétrés sur elle par le nommé Mamadou Niang. Elle soutenait que ce dernier était son copain depuis 2019, au moment où elle était âgée de 15 ans. Il l'avait, selon elle, appâtée, avant d'avoir des rapports sexuels avec elle. Il avait, d'après lui, invité ses copains à entretenir des rapports sexuels avec elle. L'enquête a permis de mettre la main sur Mamadou Niang. Celui-ci a cité ses compagnons. Ces derniers arrêtés tour à tour, ont reconnu les faits, excepté Seydina F. qui a été constant depuis l'enquête. Birane Niang soutenait que c'étaient des relations consentantes ainsi que les autres. Les faits de viol collectif ne souffrent d'aucune contestation. À l'époque, elle était âgée de 15 ans et ces gaillards se sont jetés sur elle pour assouvir leur libido. Le détournement de mineure aussi est avéré», a observé le parquet.
Pour la répression, il a sollicité la relaxe pour Seydina F et 10 ans de réclusion criminelle sans possibilité de réduction pour ses acolytes. La défense a plaidé l’acquittement. Délibéré au 7 juin prochain.
L'As