« Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? »
A Paris, Vincent Bolloré est sorti personnellement de l’AG pour entendre les revendications. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? » a-t-il demandé aux camerounais, ivoiriens et congolais venus manifester au siège du groupe. Les revendications sont similaires du Cameroun à la Sierra Leone.
La première : protection de l’espace vital de 250 ha de terres cultivables autour des villages riverains pour les paysans locaux. Les surfaces plantées des sociétés africaines de la Socfin sont en effet passées de 87 303 à 99 683 ha en 2 ans.
La seconde : compenser cette privation de terres par des services sociaux conformément aux conventions et baux concédés par les Etats africains. L’interdiction d’accès des riverains aux centres de santé de la Socapalm au Cameroun avait par exemple été un motif de soulèvements réguliers. « J’interviendrai personnellement sur tout ce que vous me racontez» a finalement affirmé le président du groupe.
Une négociation transnationale à venir ?
« Cette première action internationale n’est que le début. Nous sommes déterminés à faire respecter nos droits et M. Bolloré devra finir par l’entendre. (…) Nous demandons maintenant que soit organisée une négociation transnationale, avec des représentants des de riverains de tous les pays concernés » affirme Emmanuel Elong, porte-parole du Synaparcam, le syndicat des paysans riverains de la Socapalm au Cameroun.
A Paris, Vincent Bolloré est sorti personnellement de l’AG pour entendre les revendications. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? » a-t-il demandé aux camerounais, ivoiriens et congolais venus manifester au siège du groupe. Les revendications sont similaires du Cameroun à la Sierra Leone.
La première : protection de l’espace vital de 250 ha de terres cultivables autour des villages riverains pour les paysans locaux. Les surfaces plantées des sociétés africaines de la Socfin sont en effet passées de 87 303 à 99 683 ha en 2 ans.
La seconde : compenser cette privation de terres par des services sociaux conformément aux conventions et baux concédés par les Etats africains. L’interdiction d’accès des riverains aux centres de santé de la Socapalm au Cameroun avait par exemple été un motif de soulèvements réguliers. « J’interviendrai personnellement sur tout ce que vous me racontez» a finalement affirmé le président du groupe.
Une négociation transnationale à venir ?
« Cette première action internationale n’est que le début. Nous sommes déterminés à faire respecter nos droits et M. Bolloré devra finir par l’entendre. (…) Nous demandons maintenant que soit organisée une négociation transnationale, avec des représentants des de riverains de tous les pays concernés » affirme Emmanuel Elong, porte-parole du Synaparcam, le syndicat des paysans riverains de la Socapalm au Cameroun.