Les pêcheurs, environ 4 000 équipages de pêche artisanale qui constitue l’économie principale de la ville côtière, se rendent bien compte qu’il faudrait aller vivre plus loin dans le continent. Pour lutter contre la montée des eaux du fleuve Sénégal qui menaçait aussi la ville, les autorités avaient ouvert une brèche le long du lieu-dit la Langue de Barbarie.
Il y a dix ans, cette brèche était de quatre mètres pour permettre au trop-plein du fleuve de se déverser dans l’océan Atlantique. C’est la mer qui s’est engouffrée dans le continent avec une brèche agrandie, qui est actuellement de cinq kilomètres.
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