BioNTech, le laboratoire allemand à l'origine du vaccin ARN messager de Pfizer, a dévoilé deux modules de douze conteneurs qui seront installés au Rwanda ou au Sénégal, et peut-être dans les deux pays, afin de fabriquer le vaccin sur place.
Cette usine mobile sera envoyée dès le deuxième trimestre de cette année. Les premières doses devraient être disponibles douze mois plus tard.
Ouvrir une usine conventionnelle de ce type prend trois ans, en temps normal. Le défi, explique le PDG de BioNtech, était de rendre le processus de fabrication compact, au point de le faire tenir dans un seul conteneur, l'idée étant de standardiser les quelque 50 000 étapes nécessaires avant d'obtenir le vaccin.
Des employés du laboratoire BioNTech travailleront sur place au début, puis formeront des spécialistes locaux afin de «transmettre l'usine à moyen ou long terme».
Il s'agit donc d'un transfert de certaines technologies, mais sans la levée des brevets réclamée notamment par de nombreux pays en développement, ainsi que des ONG.
Après le Rwanda et le Sénégal, l'Afrique du Sud pourrait être le prochain pays à rejoindre ce réseau de production.
L'Afrique est le continent le moins vacciné. Plus d'un an après l'administration des premiers vaccins contre la Covid-19 et deux ans après le début de la pandémie, seuls 12 % des Africains ont été complètement immunisés. Apporte Vipeoples .