Usurpation de fonction: la ménagère Absa Bamba Diagne se faisait passer pour un médecin-colonel de l’hôpital Principal


Rédigé le Samedi 17 Juin 2017 à 17:43 | Lu 59 fois | 0 commentaire(s)



La dame Absa Bamba Diagne a été condamnée, hier, à une peine de 6 mois avec sursis pour usurpation de fonction.
Elle se faisait passer pour un médecin-colonel de l’hôpital Principal de Dakar.


Usurpation de fonction: la ménagère Absa Bamba Diagne se faisait passer pour un médecin-colonel de l’hôpital Principal
Six mois de prison avec sursis ! C’est la peine que le tribunal de Grande instance de Dakar a infligée,hier, à la dame Absa Bamba Diagne. Elle est reconnue coupable du délit d’usurpation de fonction puisque se faisant passer pour un médecin-colonel de l’hôpital Principal de Dakar afin de pouvoir déplumer ses victimes. 

La ménagère a toujours réussi ses coups mais le pot aux roses été découvert quand elle a essayé de duper les gardes pénitentiaires du Camp pénal de Liberté vI. Elle s’est présentée dans ce lieu de privation de liberté en leur expliquant qu’elle était un médecin de l’Armée et qu’elle avait un projet de dons de médicaments avec des Belges. 

Elle voulait ainsi des renseignements sur les conditions de détention des prévenus. Même si elle a réussi à entrer dans la prison pou rrencontre rle régisseur, elle a été vite démasquée par ce dernier qui connaissait le véritable médecin-colonel pour qui elle se faisait passer.Sur ces entrefaites, elle a été mise aux arrêts. 

A l’enquête préliminaire, Absa Diagne a reconnu tous les faits qui lui sont reprochés. Mais, devant le prétoire, elle a tenté de les nier avant de passer à l’aveu. « J’avais un projet de dons de médicaments. Ce sont des Belges qui devaient m’aider à réaliser cela. Mais, ils m’avaient demandé d’aller recueillir des informations dans cet établissement. Je ne savais pas comment y accéder. 

C’est ainsi que je me suis présentée comme médecin-colonel pour avoir les informations que je voulais. Malheureusement, j’ai été prise à mon propre jeu
», a expliqué la prévenue qui dit regretter son acte. A l’en croire, elle n’aurait jamais dû procéder ainsi. Mais, dit-elle, c’était juste dans le but de faire des Å“uvres sociales. 

Dans son réquisitoire, le maître des poursuites a estimé que les faits en l’espèce ne souffrent d’aucune contestation. Il a requis l’application de la loi. L’avocat de la défense a abondé dans le même sens. Selon lui, elle ne sait pas ce qui a pris la dame au point d’avoir une telle audace. Surtout qu’elle n’est pas dans le besoin, bien entretenue par son mari qui ne lui refuse rien. Le tribunal lui a infligé une peine d'avertissement de six mois avec sursis. 

Aliou Diouf
 
 


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