Mère de deux enfants, Ismatoulaye N. vit à la Sicap Karack. À part ses études, la ressortissante gabonaise travaille comme serveuse dans un restaurant, situé au port autonome de Dakar. Arrêtée par des éléments du commissariat de Dieuppeul, Ismatoulaye N. a dépouillé sa petite sœur et sa copine qui lui reprochent des faits de vol, d’abus de confiance et de tentative d’escroquerie.
Face aux limiers le 18 septembre 2022, Ismatoulaye N. a raconté que la mise en cause est venue chez elle aux environs d’une heure du matin.
A son arrivée, dit-elle, elle s’est installée dans le salon, avant de prendre son téléphone de marque iPhone 13 au moment où elle était dans les bras de Morphée. Elle a ensuite quitté l’appartement à son insu. A son réveil, la victime a constaté que sa sœur aînée a emporté son portable. Lorsqu’elle l’a contactée, cette dernière lui a demandé son code orange money pour retirer de l’argent qu’elle devait à un dealer qui lui aurait cédé de la drogue. Suite au refus de la plaignante, Ismatoulaye s’est rappelée du code pour retirer 70.000 francs, car elle a eu à effectuer des transactions dans le compte par le passé. « Je l’ai attendue en vain.
Quand je l’ai rappelée une énième fois, elle a décroché pour me dire que le dealer l’a retenue et que je devais encore lui envoyer 50.000 francs. Elle m’avait mise en rapport avec un certain Saliou. Sur place, j’ai fait comprendre à celui-ci que je n’avais pas ladite somme et que j’avais besoin de mon téléphone. Il m’a dit niet avant de me faire chanter. Ainsi, j’ai compris que ma grande sœur était de connivence avec des inconnus pour m’escroquer », a relaté Ismatoulaye N. Mais, elle n’est pas la seule victime de la toxicomane qui fait l’objet d’une autre plainte de la part de sa copine Maïmouna Sylla.
Lors de sa déposition, celle-ci a renseigné qu’un jour, Ismatoulaye l’avait appelée pour lui demander 5000 francs sous prétexte que son fils de deux ans était souffrant. Ayant pitié d’elle, elle a accédé à sa demande. Mais, par la suite, elle a su que la mise en cause lui a raconté une histoire cousue de fil blanc.
« Un autre jour, elle m’avait contactée pour me dire qu’elle a été arrêtée par la police avec de la marijuana et de la cocaïne. Elle m’a emprunté 40.000 francs. Elle est venue récupérer l’argent en déclarant s’être fait escorter par un flic. Mieux, je lui ai remis 8 perruques de cheveux naturels à confectionner », a confessé Maïmouna Sylla qui n’arrive pas à rentrer en possession de ses biens.
Cependant, Ismatoulaye a contesté les faits lors de son interrogatoire. A l’en croire, il a eu un différend avec des trafiquants de drogue. « C’est le chef du gang qui a confisqué l’iPhone de ma frangine. Je ne l’ai pas volé », a-t-elle avancé. Concernant, l’autre partie civile, Maimouna Sylla, la gabonaise soutient avoir reçu 7 perruques à laver et une autre qu’elle devait confectionner. « Je lui ai restitué les 4. Le reste se trouve chez moi », a-t-elle renseigné. Malgré ses dénégations, la jeune maman a été déférée au parquet du tribunal de grande Instance de Dakar.
Face aux limiers le 18 septembre 2022, Ismatoulaye N. a raconté que la mise en cause est venue chez elle aux environs d’une heure du matin.
A son arrivée, dit-elle, elle s’est installée dans le salon, avant de prendre son téléphone de marque iPhone 13 au moment où elle était dans les bras de Morphée. Elle a ensuite quitté l’appartement à son insu. A son réveil, la victime a constaté que sa sœur aînée a emporté son portable. Lorsqu’elle l’a contactée, cette dernière lui a demandé son code orange money pour retirer de l’argent qu’elle devait à un dealer qui lui aurait cédé de la drogue. Suite au refus de la plaignante, Ismatoulaye s’est rappelée du code pour retirer 70.000 francs, car elle a eu à effectuer des transactions dans le compte par le passé. « Je l’ai attendue en vain.
Quand je l’ai rappelée une énième fois, elle a décroché pour me dire que le dealer l’a retenue et que je devais encore lui envoyer 50.000 francs. Elle m’avait mise en rapport avec un certain Saliou. Sur place, j’ai fait comprendre à celui-ci que je n’avais pas ladite somme et que j’avais besoin de mon téléphone. Il m’a dit niet avant de me faire chanter. Ainsi, j’ai compris que ma grande sœur était de connivence avec des inconnus pour m’escroquer », a relaté Ismatoulaye N. Mais, elle n’est pas la seule victime de la toxicomane qui fait l’objet d’une autre plainte de la part de sa copine Maïmouna Sylla.
Lors de sa déposition, celle-ci a renseigné qu’un jour, Ismatoulaye l’avait appelée pour lui demander 5000 francs sous prétexte que son fils de deux ans était souffrant. Ayant pitié d’elle, elle a accédé à sa demande. Mais, par la suite, elle a su que la mise en cause lui a raconté une histoire cousue de fil blanc.
« Un autre jour, elle m’avait contactée pour me dire qu’elle a été arrêtée par la police avec de la marijuana et de la cocaïne. Elle m’a emprunté 40.000 francs. Elle est venue récupérer l’argent en déclarant s’être fait escorter par un flic. Mieux, je lui ai remis 8 perruques de cheveux naturels à confectionner », a confessé Maïmouna Sylla qui n’arrive pas à rentrer en possession de ses biens.
Cependant, Ismatoulaye a contesté les faits lors de son interrogatoire. A l’en croire, il a eu un différend avec des trafiquants de drogue. « C’est le chef du gang qui a confisqué l’iPhone de ma frangine. Je ne l’ai pas volé », a-t-elle avancé. Concernant, l’autre partie civile, Maimouna Sylla, la gabonaise soutient avoir reçu 7 perruques à laver et une autre qu’elle devait confectionner. « Je lui ai restitué les 4. Le reste se trouve chez moi », a-t-elle renseigné. Malgré ses dénégations, la jeune maman a été déférée au parquet du tribunal de grande Instance de Dakar.