En l’espèce M. L et A.C faisaient usage des chèques volés par le fils adoptif de la dame A. F. Après une première tentative qui a marché comme sur des roulettes, M. L se présente deux jours plus tard à la banque pour retirer 5 millions de nos francs dans le compte de la partie civile, alors que cette dernière avait déjà fait une opposition de retrait. Il était accompagné de son ami A.C et de son cousin M. S qui l’attendaient dans sa voiture.
Sur place, la banque informe la police et le propriétaire du compte. Une fois entre les mains des limiers, M. L et A. C soutiennent que c’est le fils adoptif du propriétaire du compte, O. K qui leur a remis les chèques. Et lors du premier retrait qui portait sur 2.500.000 de nos francs, ils n’avaient reçu que 250.000 francs à titre de commission.
Quant à M. S, il déclare être au mauvais endroit, au mauvais moment. Parce qu’il a rencontré fortuitement son cousin M. L à bord de son véhicule. Et, il est monté pour qu’il le conduise en ville. Des déclarations confirmées par les autres mis en cause.
Entendu à son tour O. K, âgé de 14 ans explique que c’est A. C, son voisin qui lui aurait demandé d’aller prendre les trois chèques. Mais, il n’a jamais reçu de l’argent. Avant d’ajouter qu’il ne connaît même pas les autres inculpés.
La perquisition effectuée dans le domicile de M.L a permis également d’y retrouver un autre chèque, portant sur 9 millions, toujours avec une signature falsifiée de la partie civile.
Attrait ce mercredi devant la barre pour usage de chèques volés, faux et usage de faux et complicité M.L et A. C réfutent le délit de faux. Selon eux, tous les chèques étaient déjà remplis et signés. « Comme je n’avais pas de pièce d’identité, je l’ai donné à mon ami pour qu’il le retire », souligne A.C.
Poursuivi aussi pour complicité, M.S réitère les mêmes déclarations qu’à l’enquête préliminaire. Comme ce fut le cas avec O. K, qui a déjà fait l’objet d’un jugement par le tribunal des mineurs. « Je ne connais que A.C et c’est lui qui m’a demandé de prendre les chèques. Je ne savais même pas, ce qu’il faisait avec », a-t-il laissé entendre.
L’avocat de la partie civile a demandé 2.500.000 francs. Selon elle, c’est M.L qui a falsifié la signature de sa cliente à partir du premier chèque, et c’est le seul qui était déjà rempli.
« M.L aurait même être poursuivi pour blanchiment de capitaux. Il est très connu des services de la sureté urbaine. Et à chaque fois, c’est des histoires de chèques volés. Le jour où il a retiré les 2.500.000 francs, il a versé 2 millions dans son compte », tonne le représentant du Ministère public.
Ainsi, il a requis 10 ans ferme et une amende de 7 millions de nos francs contre M. L, pour usage de chèques volés, faux et usage de faux. Et 7 ans ferme contre A. C pour complicité. Avant de demander la relaxe de M. S au bénéfice du doute.
« J’ai l’impression que je suis devant la chambre criminelle », lance l’avocate de M. L, dès sa prise de parole. D’après elle, le réquisitoire du parquet est très excessif, alors que personne ne peut dire que, c’est son client qui remplissait les chèques.
Elle a sollicité la relaxe de son client au bénéfice du doute pour le faux en écriture bancaire. Avant de demander une application extrêmement bienveillante de la loi.
Le Procureur a requis des peines de 7ans à 10 ans ferme contre A.C et M. L. Avant de demander la relaxe de M. S.
Délibéré le 23 octobre.
Sur place, la banque informe la police et le propriétaire du compte. Une fois entre les mains des limiers, M. L et A. C soutiennent que c’est le fils adoptif du propriétaire du compte, O. K qui leur a remis les chèques. Et lors du premier retrait qui portait sur 2.500.000 de nos francs, ils n’avaient reçu que 250.000 francs à titre de commission.
Quant à M. S, il déclare être au mauvais endroit, au mauvais moment. Parce qu’il a rencontré fortuitement son cousin M. L à bord de son véhicule. Et, il est monté pour qu’il le conduise en ville. Des déclarations confirmées par les autres mis en cause.
Entendu à son tour O. K, âgé de 14 ans explique que c’est A. C, son voisin qui lui aurait demandé d’aller prendre les trois chèques. Mais, il n’a jamais reçu de l’argent. Avant d’ajouter qu’il ne connaît même pas les autres inculpés.
La perquisition effectuée dans le domicile de M.L a permis également d’y retrouver un autre chèque, portant sur 9 millions, toujours avec une signature falsifiée de la partie civile.
Attrait ce mercredi devant la barre pour usage de chèques volés, faux et usage de faux et complicité M.L et A. C réfutent le délit de faux. Selon eux, tous les chèques étaient déjà remplis et signés. « Comme je n’avais pas de pièce d’identité, je l’ai donné à mon ami pour qu’il le retire », souligne A.C.
Poursuivi aussi pour complicité, M.S réitère les mêmes déclarations qu’à l’enquête préliminaire. Comme ce fut le cas avec O. K, qui a déjà fait l’objet d’un jugement par le tribunal des mineurs. « Je ne connais que A.C et c’est lui qui m’a demandé de prendre les chèques. Je ne savais même pas, ce qu’il faisait avec », a-t-il laissé entendre.
L’avocat de la partie civile a demandé 2.500.000 francs. Selon elle, c’est M.L qui a falsifié la signature de sa cliente à partir du premier chèque, et c’est le seul qui était déjà rempli.
« M.L aurait même être poursuivi pour blanchiment de capitaux. Il est très connu des services de la sureté urbaine. Et à chaque fois, c’est des histoires de chèques volés. Le jour où il a retiré les 2.500.000 francs, il a versé 2 millions dans son compte », tonne le représentant du Ministère public.
Ainsi, il a requis 10 ans ferme et une amende de 7 millions de nos francs contre M. L, pour usage de chèques volés, faux et usage de faux. Et 7 ans ferme contre A. C pour complicité. Avant de demander la relaxe de M. S au bénéfice du doute.
« J’ai l’impression que je suis devant la chambre criminelle », lance l’avocate de M. L, dès sa prise de parole. D’après elle, le réquisitoire du parquet est très excessif, alors que personne ne peut dire que, c’est son client qui remplissait les chèques.
Elle a sollicité la relaxe de son client au bénéfice du doute pour le faux en écriture bancaire. Avant de demander une application extrêmement bienveillante de la loi.
Le Procureur a requis des peines de 7ans à 10 ans ferme contre A.C et M. L. Avant de demander la relaxe de M. S.
Délibéré le 23 octobre.