Les étudiants et agents du campus de Fatick de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) vivent et travaillent dans des conditions particulièrement difficiles. Dans ce temple du savoir, le simple fait de se désaltérer ou de se laver, relève d’un luxe pour beaucoup d’étudiants. Une situation à laquelle il faut remédier au plus vite, selon le directeur du Centre des œuvres universitaires du Sine Saloum, Dr. Ousseynou Diop, qui était hier au campus de Fatick.
Quelques jours après son installation, le nouveau directeur du Centre des Œuvres Universitaires de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) a effectué une visite de terrain, au campus de Fatick. «Nous avons senti la nécessité de venir constater ce qui a été relaté au cours de la passation, voire aussi, l’état réel des conditions d’existence et de travail de nos étudiants et agents», a souligné Dr. Ousseynou Diop après avoir rencontré le personnel et les étudiants.
A l’en croire, beaucoup de préoccupations ont été notées. «Nous sommes confrontés à des défis énormes, allant dans le sens d’améliorer les conditions d’existence et d’études des étudiants, les conditions de travail des agents aussi. Il s’agit entre autres problèmes du manque de logistique, d’équipements et d’intrants».
Après le bloc administratif, le directeur du Crous a visité les résidences des étudiants. «Là également, nous avons noté plusieurs manquements comme la connexion d’internet, le déficit d’équipements, surtout en lits et matelas», dit-il. Au niveau des sites d’hébergement, des efforts considérables sont à faire par rapport à la qualité des résidences.
«Dans chaque chambre, il y a six étudiants. Or, les chambres sont tellement étroites qu’il est impossible même de prier à deux à l’intérieur de la chambre», dénonce un étudiant, qui estime que leur préoccupation majeure constitue l’approvisionnement en eau. «Nous pouvons rester 24h sans eau dans notre résidence. L’eau n’est disponible que de 22h à 3h du matin. Parfois, on ne voit pas d’eau. On achète des bidons de vingt litres à 200 FCfa», a indiqué le responsable des étudiants de la résidence 3.
Une situation à laquelle le directeur du Crous compte apporter des solutions immédiates. «Nous allons, dès demain, entamer des démarches nécessaires pour soulager les étudiants. Il est inconcevable de laisser une résidence contenant une centaine d’étudiants, sans eau. Nous allons trouver une solution transitoire. Le Crous avait déjà posé des jalons pour l’installation de bâches à eau qui étaient ravitaillées par des citernes. Avec l’hivernage, la bâche à eau n’était plus utilisable, mais il est possible d’avoir des réservoirs à la place des bâches à eau, qui vont permettre un approvisionnement correct en eau aux étudiants», souligne le maire de Sibassor.
Les étudiants ont aussi évoqué leurs difficultés à se déplacer de leurs résidences aux restaurants et autres lieux où ils font cours. Les résidences sont distantes les unes des autres. «Donc, nous devons les accompagner dans le transport, en attendant d’avoir notre propre campus. Déjà , des contrats de prestation ont été signés avec des transporteurs. Nous allons réactualiser ces contrats».
Convaincu que ces solutions provisoires ne sauraient régler la situation, le directeur du Crous s’engage à suivre de près, le niveau d’exécution des travaux du campus. «La réception de notre campus universitaire résoudra définitivement les maux évoqués par les étudiants».
Int.erpellé sur les inégalités notées dans la masse salariale, Dr. Diop a soutenu qu’il va procéder à un audit, à la suite duquel, des disparités seront corrigées. «L’essentiel pour nous est que les agents effectuant le même travail et ayant le même statut, puissent avoir le même traitement. Nous allons faire un audit, dégager le profil du personnel, voir ce qu’il faut adapter par rapport à notre organigramme», indique le directeur du Crous.
Quelques jours après son installation, le nouveau directeur du Centre des Œuvres Universitaires de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) a effectué une visite de terrain, au campus de Fatick. «Nous avons senti la nécessité de venir constater ce qui a été relaté au cours de la passation, voire aussi, l’état réel des conditions d’existence et de travail de nos étudiants et agents», a souligné Dr. Ousseynou Diop après avoir rencontré le personnel et les étudiants.
A l’en croire, beaucoup de préoccupations ont été notées. «Nous sommes confrontés à des défis énormes, allant dans le sens d’améliorer les conditions d’existence et d’études des étudiants, les conditions de travail des agents aussi. Il s’agit entre autres problèmes du manque de logistique, d’équipements et d’intrants».
Après le bloc administratif, le directeur du Crous a visité les résidences des étudiants. «Là également, nous avons noté plusieurs manquements comme la connexion d’internet, le déficit d’équipements, surtout en lits et matelas», dit-il. Au niveau des sites d’hébergement, des efforts considérables sont à faire par rapport à la qualité des résidences.
«Dans chaque chambre, il y a six étudiants. Or, les chambres sont tellement étroites qu’il est impossible même de prier à deux à l’intérieur de la chambre», dénonce un étudiant, qui estime que leur préoccupation majeure constitue l’approvisionnement en eau. «Nous pouvons rester 24h sans eau dans notre résidence. L’eau n’est disponible que de 22h à 3h du matin. Parfois, on ne voit pas d’eau. On achète des bidons de vingt litres à 200 FCfa», a indiqué le responsable des étudiants de la résidence 3.
Une situation à laquelle le directeur du Crous compte apporter des solutions immédiates. «Nous allons, dès demain, entamer des démarches nécessaires pour soulager les étudiants. Il est inconcevable de laisser une résidence contenant une centaine d’étudiants, sans eau. Nous allons trouver une solution transitoire. Le Crous avait déjà posé des jalons pour l’installation de bâches à eau qui étaient ravitaillées par des citernes. Avec l’hivernage, la bâche à eau n’était plus utilisable, mais il est possible d’avoir des réservoirs à la place des bâches à eau, qui vont permettre un approvisionnement correct en eau aux étudiants», souligne le maire de Sibassor.
Les étudiants ont aussi évoqué leurs difficultés à se déplacer de leurs résidences aux restaurants et autres lieux où ils font cours. Les résidences sont distantes les unes des autres. «Donc, nous devons les accompagner dans le transport, en attendant d’avoir notre propre campus. Déjà , des contrats de prestation ont été signés avec des transporteurs. Nous allons réactualiser ces contrats».
Convaincu que ces solutions provisoires ne sauraient régler la situation, le directeur du Crous s’engage à suivre de près, le niveau d’exécution des travaux du campus. «La réception de notre campus universitaire résoudra définitivement les maux évoqués par les étudiants».
Int.erpellé sur les inégalités notées dans la masse salariale, Dr. Diop a soutenu qu’il va procéder à un audit, à la suite duquel, des disparités seront corrigées. «L’essentiel pour nous est que les agents effectuant le même travail et ayant le même statut, puissent avoir le même traitement. Nous allons faire un audit, dégager le profil du personnel, voir ce qu’il faut adapter par rapport à notre organigramme», indique le directeur du Crous.