"Il n'y a aucune raison pour que l'épouse du chef de l'Etat puisse obtenir un budget sur les fonds publics", affirme cette pétition sur change.org, lancée par Thierry Paul Valette, qui se présente comme "artiste peintre et auteur" et "citoyen engagé".
"Brigitte Macron dispose à l'heure actuelle d'une équipe de deux à trois collaborateurs, ainsi que de deux secrétaires et deux agents de sécurité et cela est suffisant", affirme encore le texte qui met en avant le contexte d'"économies" que souhaite réaliser le gouvernement.
"Nous dénonçons farouchement toutes les attaques sexistes envers Brigitte Macron et nous ne remettons nullement en cause ses compétences", assure le texte. "Cependant, dans une période de moralisation de la vie politique française", avec l'adoption d'un projet de loi qui interdit notamment les emplois familiaux de collaborateurs pour les ministres et parlementaires, "nous ne pouvons décemment cautionner l'initiative d'un statut spécifique à l'épouse du président Macron".
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait indiqué que son épouse aurait "un rôle public", s'il était élu à l'Elysée, pour "sortir d'une hypocrisie française", mais sans être "rémunérée par le contribuable". "Je souhaite qu'un cadre soit défini et je demanderai qu'un travail soit conduit en la matière", avait-il expliqué."Nous en définirons le cadre si je suis élu dans les premières semaines et elle en décidera", avait précisé le candidat.
La question du statut de la Première dame s'était invité la semaine dernière à l'Assemblée nationale, lors de l'examen des projets de loi de moralisation, les Insoumis défendant, en vain, un amendement pour que des moyens ne puissent être donnés aux conjoints du président, comme des membres du gouvernement ou des parlementaires.
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, avait alors rappelé qu'Emmanuel Macron s'était prononcé pour "une plus grande transparence sur le rôle et les moyens mis à la disposition" du conjoint du chef de l'Etat. Mais elle avait jugé que le projet de loi en discussion n'était "pas un véhicule approprié pour définir ce statut". Adressée au chef de l'Etat et à son Premier ministre Edouard Philippe, la pétition avait réuni dimanche en fin de matinée 150.250 soutiens.
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"Brigitte Macron dispose à l'heure actuelle d'une équipe de deux à trois collaborateurs, ainsi que de deux secrétaires et deux agents de sécurité et cela est suffisant", affirme encore le texte qui met en avant le contexte d'"économies" que souhaite réaliser le gouvernement.
"Nous dénonçons farouchement toutes les attaques sexistes envers Brigitte Macron et nous ne remettons nullement en cause ses compétences", assure le texte. "Cependant, dans une période de moralisation de la vie politique française", avec l'adoption d'un projet de loi qui interdit notamment les emplois familiaux de collaborateurs pour les ministres et parlementaires, "nous ne pouvons décemment cautionner l'initiative d'un statut spécifique à l'épouse du président Macron".
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait indiqué que son épouse aurait "un rôle public", s'il était élu à l'Elysée, pour "sortir d'une hypocrisie française", mais sans être "rémunérée par le contribuable". "Je souhaite qu'un cadre soit défini et je demanderai qu'un travail soit conduit en la matière", avait-il expliqué."Nous en définirons le cadre si je suis élu dans les premières semaines et elle en décidera", avait précisé le candidat.
La question du statut de la Première dame s'était invité la semaine dernière à l'Assemblée nationale, lors de l'examen des projets de loi de moralisation, les Insoumis défendant, en vain, un amendement pour que des moyens ne puissent être donnés aux conjoints du président, comme des membres du gouvernement ou des parlementaires.
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, avait alors rappelé qu'Emmanuel Macron s'était prononcé pour "une plus grande transparence sur le rôle et les moyens mis à la disposition" du conjoint du chef de l'Etat. Mais elle avait jugé que le projet de loi en discussion n'était "pas un véhicule approprié pour définir ce statut". Adressée au chef de l'Etat et à son Premier ministre Edouard Philippe, la pétition avait réuni dimanche en fin de matinée 150.250 soutiens.
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