Triste fin pour Astou Faye. Lavandière de son état, la jeune dame, qui était en état de grossesse de quelques mois, a péri lors de la forte pluie qui s'est abattue sur Dakar, dans la soirée du samedi. Se trouvant au mauvais endroit, elle a reçu le pan d'un mur qui s'est affaissée sur elle. Et à l'arrivée des sapeurs-pompiers, elle était malheureusement déjà décédée.
Âgée d'une trentaine d'années, son corps sans vie a été acheminé, ce samedi, à l’hôpital Principal de Dakar, par les sapeurs-pompiers, vers les coup de 23 heures. En attendant les derniers réglages, son inhumation est prévue ce lundi, à Ngoundiane ou à Touba.
Il faut signaler qu'il y a également un blessé dans cet incident. Il s'agit d'une autre lavandière qui plus chanceuse que la défunte, s'en est sortie avec des blessures . Évacuée à l’hôpital, elle est finalement rentrée chez elle, ce dimanche.
Sur les lieux du drame, c'est encore la tristesse et la désolation. Et avec la ceinture de sécurité érigée sur place et les débris qui sont encore visibles, le visiteur est tout de suite fixé. Mais sur le déroulement des faits, c'est motus et bouche cousue.
En effet, la quasi totalité des personnes rencontrées sur place, déclarent avoir juste entendu des cris. Assis sur une chaise pliante à quelques mètres du drame, le vieux Diallo, peu prolixe, a tenu à préciser que: "Ce que je peux vous dire, c'est que c'était atroce. On entendait les cris de partout, parce que non seulement le vent était violent, mais l'eau des pluies pouvaient atteindre le niveau des reins".
Quelques mètres après, nous sommes tombés sur Diakher Diouf, la sœur de la lavandière blessée. Revenant sur les douloureuses circonstances, les yeux larmoyants, elle raconte qu'elle n'habite pas dans ce quartier, où elles viennent chaque matin pour faire la lessive et centrer le soir.
Revenant sur le film du drame, elle raconte qu'elles étaient assises, quand il a commencé à pleuvoir. "Nous nous sommes réfugiées dans un autre endroit pour garder nos bagages au sec. Et comme Astou était malade, on lui a filé un boubou en perméable, pour qu'elle nous rejoigne dans l'autre abri. Mais malheureusement, quand elle a voulu sortir du bâtiment, comme il y avait beaucoup d'eau, elle est tombée. Et pour ne rien arranger, le mur s'est affaissé sur elle", a-t-elle expliqué avec une voix nouée par l'émotion.
Poursuivant, Diakher a indiqué que de loin, on entendait des cris. Et lorsque les riverains sont venus aux nouvelles, on leur a expliqué qu'Astou était à l'intérieur. C'est ainsi, dit-elle, qu'un jeune du quartier est allé la dénicher.
Malheureusement, il a retrouvé Astou inerte, car le poteau en béton était tombé sur sa tête, fait-elle savoir. Selon elle, c'est vers les coups de 23 heures que les secouristes sont arrivés sur les lieux, pour acheminer le corps à l’hôpital.
Notre interlocutrice de noter que tout leur village de Ngoundian est sous le choc, après avoir appris la mauvaise nouvelle. D'après elle, la maman de la défunte qui était sur place au moment du drame, est inconsolable et a été vite évacuée au village.
Vox Pop
Âgée d'une trentaine d'années, son corps sans vie a été acheminé, ce samedi, à l’hôpital Principal de Dakar, par les sapeurs-pompiers, vers les coup de 23 heures. En attendant les derniers réglages, son inhumation est prévue ce lundi, à Ngoundiane ou à Touba.
Il faut signaler qu'il y a également un blessé dans cet incident. Il s'agit d'une autre lavandière qui plus chanceuse que la défunte, s'en est sortie avec des blessures . Évacuée à l’hôpital, elle est finalement rentrée chez elle, ce dimanche.
Sur les lieux du drame, c'est encore la tristesse et la désolation. Et avec la ceinture de sécurité érigée sur place et les débris qui sont encore visibles, le visiteur est tout de suite fixé. Mais sur le déroulement des faits, c'est motus et bouche cousue.
En effet, la quasi totalité des personnes rencontrées sur place, déclarent avoir juste entendu des cris. Assis sur une chaise pliante à quelques mètres du drame, le vieux Diallo, peu prolixe, a tenu à préciser que: "Ce que je peux vous dire, c'est que c'était atroce. On entendait les cris de partout, parce que non seulement le vent était violent, mais l'eau des pluies pouvaient atteindre le niveau des reins".
Quelques mètres après, nous sommes tombés sur Diakher Diouf, la sœur de la lavandière blessée. Revenant sur les douloureuses circonstances, les yeux larmoyants, elle raconte qu'elle n'habite pas dans ce quartier, où elles viennent chaque matin pour faire la lessive et centrer le soir.
Revenant sur le film du drame, elle raconte qu'elles étaient assises, quand il a commencé à pleuvoir. "Nous nous sommes réfugiées dans un autre endroit pour garder nos bagages au sec. Et comme Astou était malade, on lui a filé un boubou en perméable, pour qu'elle nous rejoigne dans l'autre abri. Mais malheureusement, quand elle a voulu sortir du bâtiment, comme il y avait beaucoup d'eau, elle est tombée. Et pour ne rien arranger, le mur s'est affaissé sur elle", a-t-elle expliqué avec une voix nouée par l'émotion.
Poursuivant, Diakher a indiqué que de loin, on entendait des cris. Et lorsque les riverains sont venus aux nouvelles, on leur a expliqué qu'Astou était à l'intérieur. C'est ainsi, dit-elle, qu'un jeune du quartier est allé la dénicher.
Malheureusement, il a retrouvé Astou inerte, car le poteau en béton était tombé sur sa tête, fait-elle savoir. Selon elle, c'est vers les coups de 23 heures que les secouristes sont arrivés sur les lieux, pour acheminer le corps à l’hôpital.
Notre interlocutrice de noter que tout leur village de Ngoundian est sous le choc, après avoir appris la mauvaise nouvelle. D'après elle, la maman de la défunte qui était sur place au moment du drame, est inconsolable et a été vite évacuée au village.
Vox Pop