La pratique du ‘’niam diodo’’, qui veut que l’homme obéisse inconsciemment à sa dulcinée est une arme secrète des femmes sénégalaises, en particulier celles du sud du pays. Entre Kolda, Ziguinchor ou encore Sédhiou, elles utilisent cette pratique pour avoir une maitrise quasi-totale de leur proche entourage.
Généralement, ce sont leurs enfants, amis, et en particulier leurs hommes. Dans cette partie du Sénégal, la vieille rumeur veut que l’on croie que tout étranger qui s’y aventure, risque de ne plus rentrer dans sa localité d’origine. La preuve, est que le plus souvent, ils y épousent une femme et ne songent plus à rentrer chez eux car, n’étant plus maître de leurs actes. Et pour cause, pour la plupart, ils auront goutté au ‘’niam diodo’’.
Cependant, force est de constater que la plupart des femmes n’utilisent plus cette pratique. La nouvelle tendance est ce que l’on pourrait appeler le ‘’xuuli diodo’’. Ce qui signifie, mettre en évidence son corps, ses rondeurs, le charme, l’intelligence féminine pour faire tomber le plus coriace des hommes. Une pratique presque naturelle qui permet de contrôler son homme sur tous les plans.
Il est dix heures. Un homme marche dans les rues des Parcelles Assainies. Il se nomme Koami. De nationalité ivoirienne, il a une petite idée sur le sujet. «Les Sénégalaises sont les meilleures femmes du monde. Je compte même en prendre une comme épouse. J’ai passé trois ans à Dakar et j’ai compris qu’elles savent mettre en évidence leurs atouts.» Il ajoute : «Certaines personnes disent qu’elles vont voir des marabouts. Mais, je pense qu’au-delà des pratiques mystiques, leur premier marabout n’est autre que leur corps et leur intelligence.»
Non sans affirmer qu’«au Sénégal, on apprend très tôt à la jeune fille à pouvoir s’occuper d’elle-même et de son foyer.» A l’en croire, c’est tout un ensemble, toute une éducation pour préparer la femme. «C’est très important !», clame-t-il.
De son côté, M. Sow laisse entendre qu’au pays de la ‘’Téranga’’, entrer dans une maison, suppose être accueilli chaleureusement par une odeur d’encens qui te fait perdre les sens à cause des senteurs enivrantes qui se dégagent. «Le sourire de la maîtresse de maison vous captive», souligne-t-il.
Le sourire est l’un des armes pour séduire l’homme, car, cela crée des ondes positives. Au bout du compte, c’est le bonheur dans la maison. Une occasion pour dire : «Rien que ces astuces peuvent retenir un homme.»
Assise sur un banc, devant la porte de sa maison, Awa Ndiaye, teint marron, greffage sur la tête, robe rouge moulée dans un corps avec des rondeurs est le prototype de la femme qui s’arme du ‘’xuuli diodo’’. «Le ‘’niam diodo’’ est une réalité que je pratique jusqu’à présent pour retenir mon homme. Il est vrai qu’une femme doit avoir des astuces qui pourront plaire à son homme, mais cela ne suffit pas», largue-t-elle. Elle poursuit en ces termes : «De nos jours, les filles sont très belles et elles sont capables de faire du n’importe quoi. Certaines courent derrière les maris des autres. Et, si tu ne fais pas attention, tu perds ton homme.» Aussi, préfère-t-elle combiner les deux pratiques que sont le ‘’Niam diodo’’ et le ‘’xuuli diodo’’.
Pour cette jeune fille à peine âgée de vingt-deux (22) ans, le ‘’niam diodo’’ est une invention des marabouts pour gagner de l’argent. «Dans la vie, il faut croire en Dieu et en soi même car, nul ne peut fuir son destin», a-t-elle défendu.
A ses yeux, «une femme doit avoir des astuces, connaitre les goûts de son homme pour lui faire plaisir, savoir ce qu’il aime manger, boire, bref, tout ce qu’il aime dans la vie. Ensuite, il faut être séduisante à toutes les occasions, en choisissant des vêtements qui mettront en valeur ton corps et tes rondeurs. C’est cela mon secret et mon homme est toujours à mes côtés.»
Trouvé à la médina, Chérif Danfa pense que «les femmes sénégalaises appliquent bien la leçon qui veut que pour garder son homme, il faut satisfaire son ventre et son bas ventre.» Pour lui, cela veut dire faire usage de beaucoup d’artifices, comme les nuisettes tricotées, des perles autour de la taille.
Mais aussi, savoir utiliser des aphrodisiaques a l’africaine pour stimuler l’homme. Il conclut en faisant remarquer que «c’est plus pratique que de demander l’aide d’un marabout qui ne fera que te soutirer de l’argent.»
Généralement, ce sont leurs enfants, amis, et en particulier leurs hommes. Dans cette partie du Sénégal, la vieille rumeur veut que l’on croie que tout étranger qui s’y aventure, risque de ne plus rentrer dans sa localité d’origine. La preuve, est que le plus souvent, ils y épousent une femme et ne songent plus à rentrer chez eux car, n’étant plus maître de leurs actes. Et pour cause, pour la plupart, ils auront goutté au ‘’niam diodo’’.
Cependant, force est de constater que la plupart des femmes n’utilisent plus cette pratique. La nouvelle tendance est ce que l’on pourrait appeler le ‘’xuuli diodo’’. Ce qui signifie, mettre en évidence son corps, ses rondeurs, le charme, l’intelligence féminine pour faire tomber le plus coriace des hommes. Une pratique presque naturelle qui permet de contrôler son homme sur tous les plans.
Il est dix heures. Un homme marche dans les rues des Parcelles Assainies. Il se nomme Koami. De nationalité ivoirienne, il a une petite idée sur le sujet. «Les Sénégalaises sont les meilleures femmes du monde. Je compte même en prendre une comme épouse. J’ai passé trois ans à Dakar et j’ai compris qu’elles savent mettre en évidence leurs atouts.» Il ajoute : «Certaines personnes disent qu’elles vont voir des marabouts. Mais, je pense qu’au-delà des pratiques mystiques, leur premier marabout n’est autre que leur corps et leur intelligence.»
Non sans affirmer qu’«au Sénégal, on apprend très tôt à la jeune fille à pouvoir s’occuper d’elle-même et de son foyer.» A l’en croire, c’est tout un ensemble, toute une éducation pour préparer la femme. «C’est très important !», clame-t-il.
De son côté, M. Sow laisse entendre qu’au pays de la ‘’Téranga’’, entrer dans une maison, suppose être accueilli chaleureusement par une odeur d’encens qui te fait perdre les sens à cause des senteurs enivrantes qui se dégagent. «Le sourire de la maîtresse de maison vous captive», souligne-t-il.
Le sourire est l’un des armes pour séduire l’homme, car, cela crée des ondes positives. Au bout du compte, c’est le bonheur dans la maison. Une occasion pour dire : «Rien que ces astuces peuvent retenir un homme.»
Assise sur un banc, devant la porte de sa maison, Awa Ndiaye, teint marron, greffage sur la tête, robe rouge moulée dans un corps avec des rondeurs est le prototype de la femme qui s’arme du ‘’xuuli diodo’’. «Le ‘’niam diodo’’ est une réalité que je pratique jusqu’à présent pour retenir mon homme. Il est vrai qu’une femme doit avoir des astuces qui pourront plaire à son homme, mais cela ne suffit pas», largue-t-elle. Elle poursuit en ces termes : «De nos jours, les filles sont très belles et elles sont capables de faire du n’importe quoi. Certaines courent derrière les maris des autres. Et, si tu ne fais pas attention, tu perds ton homme.» Aussi, préfère-t-elle combiner les deux pratiques que sont le ‘’Niam diodo’’ et le ‘’xuuli diodo’’.
Pour cette jeune fille à peine âgée de vingt-deux (22) ans, le ‘’niam diodo’’ est une invention des marabouts pour gagner de l’argent. «Dans la vie, il faut croire en Dieu et en soi même car, nul ne peut fuir son destin», a-t-elle défendu.
A ses yeux, «une femme doit avoir des astuces, connaitre les goûts de son homme pour lui faire plaisir, savoir ce qu’il aime manger, boire, bref, tout ce qu’il aime dans la vie. Ensuite, il faut être séduisante à toutes les occasions, en choisissant des vêtements qui mettront en valeur ton corps et tes rondeurs. C’est cela mon secret et mon homme est toujours à mes côtés.»
Trouvé à la médina, Chérif Danfa pense que «les femmes sénégalaises appliquent bien la leçon qui veut que pour garder son homme, il faut satisfaire son ventre et son bas ventre.» Pour lui, cela veut dire faire usage de beaucoup d’artifices, comme les nuisettes tricotées, des perles autour de la taille.
Mais aussi, savoir utiliser des aphrodisiaques a l’africaine pour stimuler l’homme. Il conclut en faisant remarquer que «c’est plus pratique que de demander l’aide d’un marabout qui ne fera que te soutirer de l’argent.»