Ce texte est venu d’un constat ou même de deux. Premièrement, Monsieur Idrissa SECK semble être le seul homme politique sénégalais à parler de politique lorsqu’il se rend à Touba ou Tivaoune et en des termes souvent durs. Il ne se contente jamais de faire son ziarra et de rebrousser chemin, histoire d’être à l’unisson avec le reste de la communauté. Deuxièmement, Monsieur Idrissa SECK affectionne ces grands moments (Gamou, Magal, Tabaski, Korité) pour tirer sur les régimes en place. Et cela fait plus de dix années, dix longues années qu’il s’est habitué à ce rite sans que cela soit suivi d’effets bénéfiques pour lui et sa formation politique.
Un autre constat tiré des deux premiers : Monsieur le Premier Ministre est dans les phrases chocs pour toucher le cœur des sénégalais, dans les anecdotes, dans les métaphores et autres formules qui ne laissent pas de place à la discussion ni à la contradiction. Résultat, du règne de WADE à celui de Macky SALL, toux ceux qui réagissent à ses sorties répondent dans le même tempo et dans les mêmes termes.
Quoi de plus normal ? Il n’y a pas à s’en offusquer. Comme dirait l’autre, c’est lui qui a commencé…
Pour ma part, je crois que le Premier Ministre devrait prendre de la hauteur et changer d’approche. Depuis qu’il s’y essaie, aucun résultat, sauf que cela amuse les gens. Aucun résultat en termes d’électorat. Ses militants et ses collaborateurs sont déjà dans ce registre de façon régulière. Lui qui veut conquérir la présidence devrait accepter de fréquenter les plateaux de télévisions et autres organes de presse pour se soumettre à cet exercice qui consiste à confronter ses idées à celles des journalistes ou autres débatteurs comme le fait si souvent le porte parole de son parti qui s’en sort souvent très bien.
Sinon on finirait par croire que Monsieur le Premier Ministre fuit les débats contradictoires et les interviews pour exposer ses idées sur les grandes questions de l’heure en lieu et place de boutades, anecdotes et phrases du genre « un baobab qui tombe fait plus de bruit que celui qui pousse » ou encore « les plumes affutées de ce pays sont transformées en dame de compagnie », etc, etc. Et quoi d’autre ?
Pourtant l’an dernier, lors du Magal, édition 2014, Monsieur le Premier Ministre avait refusé de parler de politique. Et les gens ont tout de suite pensé qu’il voulait en même temps échapper à l’inévitable question de sa reconversion comme talibé mouride. Comme quoi, lors de cette présente édition, et les autres à venir, il peut et doit même s’abstenir de parler de politique et d’arrêter de parler comme il le fait pour faire union avec le peuple du Sénégal, la communauté musulmane et la nation sénégalaise. Ce sont des jours de communions, de pardon et de solidarité. Quelqu’un qui aspire au fauteuil présidentiel peut bien nous accorder cette « faveur » de s’abstenir de parler de choses dont il pourra parler plus tard et à volonté hors de Touba la sainte ou de Tivaoune la sainte. Ça lui fera prendre un peu de hauteur car depuis plus de dix années, c’est toujours la même rengaine et toujours le même résultat.
Les propos sont sarcastiques, insultants et déraisonnables. Latif Coulibaly, Alioune Fall, et tant d’autres sont bien de belles plumes alors, en les traitant comme Monsieur le Premier Ministre le fait, on finira, par imprudence, par les casser…
Alors bienvenu sur les plateaux de télé, dans les studios de radio ou dans les journaux pour parler d’économie, de sécurité, d’emploi et d’autres sujets importants.
Plus de petites querelles… L’heure est aux grandes querelles !!!
Abdou Souleye KIDIERA
Militant APR
kidieraonline@gmail.com
Un autre constat tiré des deux premiers : Monsieur le Premier Ministre est dans les phrases chocs pour toucher le cœur des sénégalais, dans les anecdotes, dans les métaphores et autres formules qui ne laissent pas de place à la discussion ni à la contradiction. Résultat, du règne de WADE à celui de Macky SALL, toux ceux qui réagissent à ses sorties répondent dans le même tempo et dans les mêmes termes.
Quoi de plus normal ? Il n’y a pas à s’en offusquer. Comme dirait l’autre, c’est lui qui a commencé…
Pour ma part, je crois que le Premier Ministre devrait prendre de la hauteur et changer d’approche. Depuis qu’il s’y essaie, aucun résultat, sauf que cela amuse les gens. Aucun résultat en termes d’électorat. Ses militants et ses collaborateurs sont déjà dans ce registre de façon régulière. Lui qui veut conquérir la présidence devrait accepter de fréquenter les plateaux de télévisions et autres organes de presse pour se soumettre à cet exercice qui consiste à confronter ses idées à celles des journalistes ou autres débatteurs comme le fait si souvent le porte parole de son parti qui s’en sort souvent très bien.
Sinon on finirait par croire que Monsieur le Premier Ministre fuit les débats contradictoires et les interviews pour exposer ses idées sur les grandes questions de l’heure en lieu et place de boutades, anecdotes et phrases du genre « un baobab qui tombe fait plus de bruit que celui qui pousse » ou encore « les plumes affutées de ce pays sont transformées en dame de compagnie », etc, etc. Et quoi d’autre ?
Pourtant l’an dernier, lors du Magal, édition 2014, Monsieur le Premier Ministre avait refusé de parler de politique. Et les gens ont tout de suite pensé qu’il voulait en même temps échapper à l’inévitable question de sa reconversion comme talibé mouride. Comme quoi, lors de cette présente édition, et les autres à venir, il peut et doit même s’abstenir de parler de politique et d’arrêter de parler comme il le fait pour faire union avec le peuple du Sénégal, la communauté musulmane et la nation sénégalaise. Ce sont des jours de communions, de pardon et de solidarité. Quelqu’un qui aspire au fauteuil présidentiel peut bien nous accorder cette « faveur » de s’abstenir de parler de choses dont il pourra parler plus tard et à volonté hors de Touba la sainte ou de Tivaoune la sainte. Ça lui fera prendre un peu de hauteur car depuis plus de dix années, c’est toujours la même rengaine et toujours le même résultat.
Les propos sont sarcastiques, insultants et déraisonnables. Latif Coulibaly, Alioune Fall, et tant d’autres sont bien de belles plumes alors, en les traitant comme Monsieur le Premier Ministre le fait, on finira, par imprudence, par les casser…
Alors bienvenu sur les plateaux de télé, dans les studios de radio ou dans les journaux pour parler d’économie, de sécurité, d’emploi et d’autres sujets importants.
Plus de petites querelles… L’heure est aux grandes querelles !!!
Abdou Souleye KIDIERA
Militant APR
kidieraonline@gmail.com