Un certain Gilles Arsène TCHEDJI, journaliste au Quotidien, a publié un article s’intitulant : « Un 21 juin haram au Sénégal ? Non à l’autocensure». Cet article est assez choquant, car aucun des arguments qu’on s’y trouve n’est fondé. Ainsi, l’auteur adopte une attitude de calomniateur : doute de notre foi, démocratie, liberté, laïcité, et méprise même ce qu’il appelle « sénégalaiserie».
« Et, sans être hypocrite, une manifestation culturelle n’a pas à être annulée à cause d’une religion, quelle qu’elle soit » : Gilles Arsène TCHEDJI traite les musulmans sénégalais d’hypocrites tout simplement parce que la fête de la musique n’a pas été célébrée comme il le souhaitait, d’où ma question : Quelle est la part de responsabilité des musulmans dans cela ? Aucun musulman, et encore moins un religieux n’a prononcé une quelconque interdiction dans ce sens. TCHEDJI a encore parlé d’une « commémoration si importante ». Je ne nie pas son droit de considérer la fête de la musique comme « importante », mais les musulmans ont aussi le droit de donner plus d’importance au Ramadan. Il compare la fête de la musique au Ramadan dans la mesure où ils constituent un moment d’amour et de partage. Mais, la particularité du Ramadan réside dans le fait qu’il est pour le musulman un moment de repentance, de ferveur religieux et d’adoration d’Allah.
« Dommage pour la démocratie. Dommage pour la liberté. Dommage pour l’amour pour la culture ». En le lisant, on a l’impression qu’il ne comprend pas les mots démocratie, liberté et culture dont il prend comme des armes pour marquer sa colère. Est-ce qu’un arrêté préfectoral a t-il exprimé l’interdiction de la célébration de cette fête ? Je n’en suis pas au courant. Donc, qu’est-ce que cela a à voir avec la démocratie et la liberté ? D’ailleurs, c’est cette liberté qui fait que les Sénégalais ne sont pas sortis fêter la musique puisqu’ils ont préféré le Ramadan. Ne fallait-il pas préciser que la culture ne se limite pas à la musique ?
« Pourquoi diantre nous pousser à cette «sénégalaiserie» qu’on ne peut qualifier que d’hypocrite ». TCHEDJI, tu vis au Sénégal, un pays à 90% musulmans voire plus. Si tu ne respectes pas le pays, tu devais quand même avoir un sens de retenu, car comment qualifier le manque de célébration de la fête de la musique de « sénégalaiserie ». Je ne sais ce que tu entends par ce mot, mais si notre « sénégalaiserie » ne te plait pas, barres-toi, et aller vivre ailleurs. Parce que tout simplement, ce n’est pas à nous de nous adapter à ta mode de vie, mais bien au contraire c’est à toi de le faire.
« Une religion ne peut interdire, elle peut seulement guider certains dans leur conduite et comportement ». Je me demande si tu as l’idée de ce qu’est la religion. Comment peux-tu dire qu’une « religion ne peut interdire » ; si elle ne peut pas interdire, qui a alors le pouvoir d’interdire ? Tu doutes de notre liberté, démocratie et laïcité : tu dois garder à la tête que si tu oses prendre ta plume et écrire ton article, qui marque un manque de respect, c’est grâce à la liberté et la démocratie sénégalaise que tu critiques tant.
« Les minorités ont le droit de célébrer cette fête s’ils en ont envie » Qui sont-ils ces minorités dont tu parles ? Au Sénégal, nous sommes un seul et même peuple, c’est parce que tu raisonnes par rapport à une autre réalité que tu parles ainsi, mais ne cherches pas à inventer des histoires qui n’existent pas chez nous.
Enfin, il y a des laïcards qui ont tendance à exclure la religion du système en pensant qu’elle est la cause de tous les maux de la société. Mais il suffit juste de regarder les pays développés. En effet, les USA détiennent plus de prisons que la Chine et l’Arabie Saoudite, deux pays qu’on considère comme ayant les systèmes judiciaires les plus sévères. Le taux d’incarcération des USA est plus élevé du monde, il s’élève à 2.3 millions de personnes. La drogue fait aussi des raves dans ce pays, et que les Américains dépensent entre 10 et 16 milliards de dollars pour acheter du crack et ses cousins, selon un sénateur.
De plus, entre 1971 et aujourd’hui, la guerre anti-drogue a coûté aux USA plus de mille milliards de dollars et entraîne l’arrestation de plus de 45 millions de personnes. Alors qu’un médecin addictologue affirme que l’accoutumance à la drogue est liée à la souffrance et au malheur, donc ceci montre que, malgré une réussite économique, les Américains ne sont pas les plus heureux au monde. La religion est essentielle dans la vie d’un homme, et elle peut participer à son bonheur.
Je suis vraiment choqué en lisant cet article, parce que c’est un manque de respect envers les Sénégalais, et en particulier envers les musulmans.
Khadim-Abass Mbacke
mbackekhadim@hotmail.fr
« Et, sans être hypocrite, une manifestation culturelle n’a pas à être annulée à cause d’une religion, quelle qu’elle soit » : Gilles Arsène TCHEDJI traite les musulmans sénégalais d’hypocrites tout simplement parce que la fête de la musique n’a pas été célébrée comme il le souhaitait, d’où ma question : Quelle est la part de responsabilité des musulmans dans cela ? Aucun musulman, et encore moins un religieux n’a prononcé une quelconque interdiction dans ce sens. TCHEDJI a encore parlé d’une « commémoration si importante ». Je ne nie pas son droit de considérer la fête de la musique comme « importante », mais les musulmans ont aussi le droit de donner plus d’importance au Ramadan. Il compare la fête de la musique au Ramadan dans la mesure où ils constituent un moment d’amour et de partage. Mais, la particularité du Ramadan réside dans le fait qu’il est pour le musulman un moment de repentance, de ferveur religieux et d’adoration d’Allah.
« Dommage pour la démocratie. Dommage pour la liberté. Dommage pour l’amour pour la culture ». En le lisant, on a l’impression qu’il ne comprend pas les mots démocratie, liberté et culture dont il prend comme des armes pour marquer sa colère. Est-ce qu’un arrêté préfectoral a t-il exprimé l’interdiction de la célébration de cette fête ? Je n’en suis pas au courant. Donc, qu’est-ce que cela a à voir avec la démocratie et la liberté ? D’ailleurs, c’est cette liberté qui fait que les Sénégalais ne sont pas sortis fêter la musique puisqu’ils ont préféré le Ramadan. Ne fallait-il pas préciser que la culture ne se limite pas à la musique ?
« Pourquoi diantre nous pousser à cette «sénégalaiserie» qu’on ne peut qualifier que d’hypocrite ». TCHEDJI, tu vis au Sénégal, un pays à 90% musulmans voire plus. Si tu ne respectes pas le pays, tu devais quand même avoir un sens de retenu, car comment qualifier le manque de célébration de la fête de la musique de « sénégalaiserie ». Je ne sais ce que tu entends par ce mot, mais si notre « sénégalaiserie » ne te plait pas, barres-toi, et aller vivre ailleurs. Parce que tout simplement, ce n’est pas à nous de nous adapter à ta mode de vie, mais bien au contraire c’est à toi de le faire.
« Une religion ne peut interdire, elle peut seulement guider certains dans leur conduite et comportement ». Je me demande si tu as l’idée de ce qu’est la religion. Comment peux-tu dire qu’une « religion ne peut interdire » ; si elle ne peut pas interdire, qui a alors le pouvoir d’interdire ? Tu doutes de notre liberté, démocratie et laïcité : tu dois garder à la tête que si tu oses prendre ta plume et écrire ton article, qui marque un manque de respect, c’est grâce à la liberté et la démocratie sénégalaise que tu critiques tant.
« Les minorités ont le droit de célébrer cette fête s’ils en ont envie » Qui sont-ils ces minorités dont tu parles ? Au Sénégal, nous sommes un seul et même peuple, c’est parce que tu raisonnes par rapport à une autre réalité que tu parles ainsi, mais ne cherches pas à inventer des histoires qui n’existent pas chez nous.
Enfin, il y a des laïcards qui ont tendance à exclure la religion du système en pensant qu’elle est la cause de tous les maux de la société. Mais il suffit juste de regarder les pays développés. En effet, les USA détiennent plus de prisons que la Chine et l’Arabie Saoudite, deux pays qu’on considère comme ayant les systèmes judiciaires les plus sévères. Le taux d’incarcération des USA est plus élevé du monde, il s’élève à 2.3 millions de personnes. La drogue fait aussi des raves dans ce pays, et que les Américains dépensent entre 10 et 16 milliards de dollars pour acheter du crack et ses cousins, selon un sénateur.
De plus, entre 1971 et aujourd’hui, la guerre anti-drogue a coûté aux USA plus de mille milliards de dollars et entraîne l’arrestation de plus de 45 millions de personnes. Alors qu’un médecin addictologue affirme que l’accoutumance à la drogue est liée à la souffrance et au malheur, donc ceci montre que, malgré une réussite économique, les Américains ne sont pas les plus heureux au monde. La religion est essentielle dans la vie d’un homme, et elle peut participer à son bonheur.
Je suis vraiment choqué en lisant cet article, parce que c’est un manque de respect envers les Sénégalais, et en particulier envers les musulmans.
Khadim-Abass Mbacke
mbackekhadim@hotmail.fr