Six mois de prison avec sursis pour avoir menacé Emmanuel Macron et son épouse de mort. Ce mardi 1er octobre, le tribunal correctionnel de Bézier a condamné un homme de 34 ans, originaire de l’Hérault, pour avoir interpellé le président dans une vidéo Facebook menaçante.
Enregistrée depuis sa voiture, il lançait : "Macron, il va falloir que tu caches Brigitte. Nous aussi, on a des chiens et on est armé", lançait-il face caméra. Devenues virales, les images ont été anonymement dénoncées aux autorités et son auteur placé en garde à vue. Une fois libéré, ce dernier récidive dans une seconde vidéo où il menace de s’en prendre directement au policier qui avait alors confisqué son téléphone portable.
"Impossible de vivre avec les 1.000 euros"
Lors de son procès, l’homme a plaidé la "démence. Impossible de vivre avec les 1.000 euros que je gagne par mois", comme le révèle France-Bleu. "Je pense que c’était la situation, le ras-le-bol qu’il ressentait à ce moment-là, qu’il aurait pu exprimer dans une sphère privée mais qu’il a exprimé de façon publique", a tenté de le défendre son avocate Solène Mangin.
Elle a alors précisé : “Cette vidéo, postée sur Facebook, était réservée initialement à un groupe restreint”. Alors que le parquet avait émis le souhait de condamner le prévenu à trois mois de prison avec sursis, le tribunal est allé au-delà. L’homme a également été interdit de port d’arme pour les cinq prochaines années à venir et s’est vu confisquer le portable avec lequel il a publié sa première vidéo.
Enregistrée depuis sa voiture, il lançait : "Macron, il va falloir que tu caches Brigitte. Nous aussi, on a des chiens et on est armé", lançait-il face caméra. Devenues virales, les images ont été anonymement dénoncées aux autorités et son auteur placé en garde à vue. Une fois libéré, ce dernier récidive dans une seconde vidéo où il menace de s’en prendre directement au policier qui avait alors confisqué son téléphone portable.
"Impossible de vivre avec les 1.000 euros"
Lors de son procès, l’homme a plaidé la "démence. Impossible de vivre avec les 1.000 euros que je gagne par mois", comme le révèle France-Bleu. "Je pense que c’était la situation, le ras-le-bol qu’il ressentait à ce moment-là, qu’il aurait pu exprimer dans une sphère privée mais qu’il a exprimé de façon publique", a tenté de le défendre son avocate Solène Mangin.
Elle a alors précisé : “Cette vidéo, postée sur Facebook, était réservée initialement à un groupe restreint”. Alors que le parquet avait émis le souhait de condamner le prévenu à trois mois de prison avec sursis, le tribunal est allé au-delà. L’homme a également été interdit de port d’arme pour les cinq prochaines années à venir et s’est vu confisquer le portable avec lequel il a publié sa première vidéo.